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3,8

sur 277 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Aïe ! Voilà encore un auteur que j'hésiterai à relire. Encore un auteur qui s'est précipité dans son roman pour parler, parler, parler. Pour donner des conseils. Pour juger. Pour montrer qu'il a « un style », poétique, certes, mais si peu naturel, qu'il construit des phrases tellement bien cimentées qu'elles deviennent un mur.

Que de thèmes abordés, intéressants, bien sûr, je n'en disconviens pas, mais tellement nombreux ! L'écologie, le couple, la nature, la montagne, la ville, la technologie, le risque, la maladie d'Alzheimer, le burn out, l'amitié, l'enfance, la maternité, le secret, l'introduction du loup dans les Alpes …et le sempiternel développement personnel qui m'exaspère quand il est asséné.
Que de leçons sur la nature, le retour sur soi-même, l'importance des racines, la vérité à dire.
Que de philosophie que j'aurais préféré distillée et non servie à la grosse louche.
Que de dialogues « profonds » mais si artificiels, comme si le berger, le médecin, l'accueillant d'un refuge se mettaient à disserter en pleine action !

« C'est un peu fatiguant de travailler à la connaissance de soi », dit la narratrice, Ana, la cinquantaine en mal de soi, retournée à la montagne pour se retrouver. Je comprends très bien, vu qu'à chaque ligne, une montagne de pensées s'abat.
Ana sait tout, Ana est la plus gentille, Ana est honnête, Ana cultive ses amitiés, Ana ose parler.

« Aujourd'hui, je veux laisser mes pensées en jachère ». Je la laisse donc à ses bonnes résolutions, pour me tourner vers ce qui m'a plu dans ce roman : la description de la nature et des repas. Marmottes, moutons, chamois, rapaces, loups, libellules côtoient la tartiflette et la tarte aux myrtilles. Et ça, j'en veux !

Alors, de l'intériorité, de la profondeur, de l'émotion : oh oui, mais lentement, avec circonspection, avec pudeur, avec respect, implicite et humour. Sinon mon coeur restera à terre.

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Nous voici en pleine montagne à tutoyer les lacs et les plus belles montagnes françaises..l'auteur nous propose de randonner avec Ana, une héroïne cinquantenaire, écologue, ayant fui Paris,réfugiée sur les terres de son enfance suite à un burn out ..elle nous raconte sa famille, ses amours, son travail ..ses souvenirs en essayant de se retrouver elle-même et de redonner un sens à sa vie....

Bon..cela part d'un bon sentiment cette histoire.. comme je rejoins le commentaire de Latina, ..les thèmes abordés sont d'actualité : la nature, l'écologie, les rats des champs contre les rats des villes..sauvons la planète!.patati patata.! un peu alourdi le récit par toutes les citations..sympa ce roman certes mais un peu en mode " gros sabots"..! Et puis cette moralisation partout tout le temps, j'ai trouvé que cela plombait l'histoire ...

La balade s'arrête ici , à part ça cette balade qui me rappelle la mienne, ayant grandi à la campagne. j'adore toujours les marmottes, les loups et le berger, le fromage de chèvre, les GR et les fleurs des champs, les torrents transparents, framboises et myrtilles. ..la convivialité et "l'authenticité"...parfums indélébiles ....vive la campagne et la montagne !
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Névache, Val des près, le Mont Thabor, le lac des Béraudes : c'est la vallée de la Clarée qui sert de décor à cet ouvrage qui est une Ode à la nature et à son respect. Très bien écrit, court et chargé de références littéraires, ce document manque cruellement, selon mon ressenti, d'ambition. Il fourmille de voeux pieux et parfois même de lieux communs et n'appuie jamais là où ça fait mal. Dans ce roman, nous sommes au sein d'une famille (qui use, de surcroît, de téléphones et GPS). Alors qu'il n'est pas contestable que nous sommes trop sur la Planète, cet élément ne plaide pas, d'emblée, pour que l'on y trouve un renversement de la table. Car la nature n'est même plus pour ceux qui la respectent et l'aiment. Peuvent en témoigner des sites paradisiaques comme Essaouïra (Maroc) ou Playa del Carmen (Mexique) où le capitalisme et ses hordes de touristes consommateurs (ceux qui voyagent à 10 euros et prennent l'avion en tongues), ont réduit ces lieux à un tas d'ordures géant. Si l'on veut vraiment préserver la nature et vivre en harmonie avec elle, on ne peut plus rééduquer 6 milliards d'individus (un jeune ami drogué au cellulaire à qui je montrais récemment une tourterelle en liberté sur ma terrasse a vite fait la photo pour la mettre sur instagram ou snapchat ou whatsap et retourner à sa drogue favorite au lieu de contempler cet oiseau qui venait manger des graines que je lui donnais). A l'instar de Snake Plisken dans "Los Angeles 2013", j'attends celui qui éteindra l'électricité et donc la planète nous renvoyant au temps des loups de Montmirail. C'est ce que l'on mérite, car on en a trop fait. Et si nous n'avons rien à attendre des politiques (car "Il ne sert de rien d'espérer qu'ils résolvent nos problèmes car ce sont eux qui nous les créent"- attribué à Alain Madelin-), et du système économique encore moins, c'est quand même le rôle des penseurs de notre temps de sire stop aux cb, aux portables, à internet, aux usines polluantes sinon on coupe tout. Pas un ne le dit. Et même s'il n'a absolument aucune chance d'être entendu, moi, ça me ferait du bien de l'entendre car, à l'instar de Saint-Just qui, virilement, disait "Pas de démocratie, pour ceux qui ne la respectent pas", en ce qui concerne le respect de la nature, il n'y a plus de demi-mesures ou d'incantations possibles. Simple opinion, bien évidemment et merci aux courageux (euses) qui auront lu jusqu'au bout, même et surtout s'ils (elles) ne sont pas d'accord avec ça.
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Une haute vallée des alpes qui m'a réconcilié avec ces "prétentieuses" Alpes qui de leur hauteur nous écrasent. Cette haute Vallée bellement décrite où les sommets paraissent plus doux !
Et puis des bergers, surtout un, et des loups, des nouveaux arrivants.
Une promenade au coeur des douceurs et des doutes de l'auteur.

Mais…

Pourquoi a-t-il fallu qu'il prenne la voix d'une femme comme narratrice ?
Pourquoi vouloir prendre la parole pour une femme ?
Pense-t-il avoir plus à dire en tant que femme ?

Les femmes que l'on tait depuis le XVIème siècle, depuis l'avènement de la bourgeoisie et la suppression dans le dictionnaire de l'académie française des mots comme « professeuse », « autrice », « médecinne », « poétesse », « peintresse » ...etc.... comme si seul la voix du mâle, de l'homme d'au final de "l'Homme" avait la voix au chapitre.

Cela m'a hanté tout au long de cette lecture, et m'a empêché d'y entrer tout à fait !
En tant qu'homme je ne m'autoriserais pas à parler au nom des femmes.

Lien : https://tsuvadra.blog/2019/0..
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Une vallée restée très naturelle au coeur des Alpes, des personnages très bienveillants qui accueillent avec surprise et plaisir le retour d'Ana devenue ecologue de renom : c'est en gros le cadre du roman. On y ajoute une grosse dose de pensées, conseils et pratiques écologiques, une pincée de romantisme avec des histoires d'amour de jeunesse qui resurgissent et le roman se déroule au fil de pages joliment écrites, aux descriptions détaillées de paysages que l'on imagine....un agréable moment de lecture mais sans plus.
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Un livre qui fait du bien. C'est pour Ana, essentiel de retourner aux sources afin d'aller mieux moralement. Son erreur l'a fait réfléchir au bien fondé de son travail et de son mal-être depuis que son mari l'a quittée.
Une écriture simple mais agréable surtout dans la description des paysages alpins. Un livre qui nous aère un peu en ces temps confinés.
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Eric de Kermel nous chante une ode à la nature.
Ana, écologue qui vit à Paris, a besoin de se reconstruire, elle décide de rejoindre sa terre natale dans la vallée de la Clarée.
Elle retrouve ses amis d'enfance, elle marche beaucoup et nous l'accompagnons au cours de ce pèlerinage.
Eric de Kermel nous expose de longues théories sur la nécessité de nourrir notre loup blanc et d'affamé notre loup noir. Mais, faut-il s'exiler pour se retrouver et se réconcilier ?
Le rejet de la civilisation n'est pas toujours une solution, surtout quand on a un téléphone portable, un GPS et qu'on demande un hélicoptère pour les secours !
Au-delà des stéréotypes, l'écriture est plaisante et nous permet de nous questionner.
Rural ou urbain, laissons-vous tenter par cette lecture.
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J' avais beaucoup aimé la librairie de la place aux herbes alors j' étais contente d'attaquer ce nouveau livre . J'ai aimé ce roman par la description des paysages, une immersion totale dans le monde alpin. J'ai pu ressentir la beauté et l émerveillement de ces lieux. L' histoire est simple mais bien menée. Un joli moment de retour aux sources pour Ana et pour nous. Mon seul bémol est le côté "donneur ( gentil) de leçon écolo" qui m' a dérangé par moment. Bref pas un coup de coeur mais un moment agréable de lecture.
Lien : https://www.lmbouquiner.fr
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Ana à 50 ans, après une erreur dans son travail d'écologue qu'elle ne se pardonne pas, elle décide de retourner se ressourcer et se retrouver dans ses montagnes natales.

On v ay découvrir sa famille, ses amis, sa jeunesse, ses endroits favoris, les animaux sauvages, le passage de l'hiver au printemps, symbole d'une renaissance de la nature et par la même occasion de celle d'Ana.

On aborde ici bien sûr les thèmes de la reconstruction de soi, de la reconnaissance, de l'introspection, de l'analyse et de la méditation.

Eric de Kermel nous fait voyager dans ce paysage sublime et difficile qu'est la montagne, avec des descriptions très poétiques et une plume qui invite à la contemplation.
Une large part également de réflexion sur le rapport homme / nature.

Mais il y a aussi beaucoup d'autres thèmes abordés, allant de l'écologie à la nature, la montagne, la famille, la filiation, le mensonge, la maladie, le burn out, l'enfance, la mort, la sauvegarde des loups, les enjeux économiques ... ce qui apporte à ce roman une source abondante de conseils, de jugements, d'informations, de références.

Il y a également de nombreux passages moralisateurs, un peu trop à la longue.

Sinon ces "trop" mis à part, une très belle histoire d'homme et de nature.
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J'ai eu un coup de coeur pour le titre de ce livre que j'ai acheté sur une impulsion... la magie s'est arrêtée au titre. Cette lecture m'a apporté peu d'émotions, un peu d'évasion (j'aime tellement cette vallée de la Clarée), peut-être avais-je des attentes trop importantes ?
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