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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La guerre est finie et on retrouve notre detective dans un Berlin sous le contrôle des alliés, il doit vivre avec son statut de SS, très vite il va partir pour Vienne pour sauver la vie de son "ami" Becker qui se retrouve accusé de meurtre et entre les espions Russes, les ricains, les SS sur le retour son enquête ne va pas être de tout repos. Là où dans les précédents livres il jouissait d'une liberté presque totale ici son statut d'Allemand limite ses possibilités et de ce fait l'enquête se révèle prenante ( mix réussit d'espionnage et de polar noir ).
Elle est vraiment bien cette trilogie.
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que sont les nazis devenus ?

A partir de faits probablement réels, car cette histoire s'appuie sur la réalité des complots et intrigues qui eurent lieu après la Seconde Guerre mondiale, la récupération par les Alliés de certains nazis "intéressants" on suit Günther de Berlin exsangue à Vienne rebondissante ...
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Après les deux premiers tomes, je poursuis avec le dernier de la trilogie berlinoise. Une intrigue complexe, une réalité historique bien grise donc ni blanche ni noire, un personnage principal aux multiples facettes dont que j'ai beaucoup aimé ce tome et que je lirai certainement les suivants.
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D'aucunes, qui se reconnaitront aisément, se plaisent à gentiment blâmer chez moi une certaine pingrerie lorsqu'il s'agit de lâcher mes étoiles.

En m'arrachant successivement quatre étoiles pour deux des volets de sa trilogie berlinoise, Philip Kerr me permet opportunément d'infirmer cette assertion que je n'hésite pas à qualifier d'abusive.
J'ajoute que le tome intermédiaire ne démérite pas, il doit plus sa relative contre-performance (trois étoiles) à un tassement de mon objectivité qu'à un véritable coup de mou.

Quelle est donc la recette de l'ami Kerr pour tutoyer ma voie lactée ?

Sur le papier, si j'ose dire, la chose est aussi simple que rebattue : imbriquer une intrigue policière dans un cadre historique.
D'autres bien sûr ont déjà maitrisé cette alchimie comme Cay Rademacher qui, avec "L'assassin des ruines", explore magistralement des territoires géographiques et temporels très proches de l'univers de la trilogie.

Kerr enfonce ici le clou en mettant en scène quelques figures historiques du nazismes comme Heydrich, Himmler et Arthur Nebe aux cotés de son enquêteur Bernie Gunther, un ancien flic brièvement passé chez les SS avant de devenir détective privé.
Kerr blanchit d'ailleurs charitablement son anti-héros aux yeux des lecteurs en le faisant démissionner de la SS avant d'irréparables compromissions.

Il semble que Bernie Gunther ait une vie littéraire après ce remarquable triptyque, je ne manquerai pas de m'y intéresser, il vient de rejoindre Erlendur, Rébus et Pepe Carvalho dans le petit club de mes détectives fétiches.

Chapeau bas monsieur Kerr.

PS : On aura compris que cette chronique embrasse l'ensemble de "La trilogie berlinoise".

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Troisième volume de « La trilogie berlinoise » «Götterdämmerung“ a eu lieu , le ciel est tombé sur la tête des nazis et des allemands en général. Bernie Gunther , marié, subsiste dans les ruines de Berlin quand un mystérieux officier russe lui propose une mission à Vienne . Là le « privé » va se trouver mêlé à un inextricable imbroglio en liaison avec les filières d'évasion de dignitaires nazis , la compétition entre américains et russes pour les récupérer et les trafics inhérents à l'époque et au lieu . Dans Vienne la corrompue , les morts ressuscitent , les survivants meurent et on peut aussi re-mourir. Toujours intéressant par la reconstitution historique le roman manque un peu de rythme toutefois.
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La troisième partie de la saga de Philippe Kerr sur la montee du nazisme,une belle réussite litteraire ainsi qu'une analyse clinique de la situation de l'epoque.Ce livre peut se lire de facon indépendante mais le mieux est de respecter l'ordre de la trilogie.
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Wow. Quelle fin a la trilogie. Bernie Gunther y est affaibli, aigrie et beaucoup moins fringant dû à son âge et l'usure de sa situation à Berlin. Par contre l'histoire et le dénouement, a mon avis, valent la peine de lire la trilogie d'un coup.

L'écriture est bonne, incisive et bien à propos. L'histoire est intéressante et les personnages aussi. A conseiller!
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Nous sommes maintenant transportés après la guerre. le peuple allemand qui sort d'une décennie pour le moins tendue n'est pas au bout de ses peines. En plus de la destruction et des disettes, il a troqué son régime autoritaire et répréssif pour une occupation disons disparate par les 4 nations victorieuses avec divergence de méthodes et de comportements, plus spécialement entre les russes et les autres. Après nous avoir bien brosser la situation à Berlin, nous suivons Bernie à Vienne, en mission pour innocenter une vieille connaissance, détenue pour meurtre. Mais ceci n'est que poudre aux yeux, puisque nous passons résolument du domaine policier au fourbe et insidieux domaine de l'espionnage, dans l'univers du renseignement. Il y a d'inavouables secrets à surprendre, de complexes écheveaux à dénouer. Une fois de plus, l'auteur nous fait vivre l'époque et le lieu donnés d'une exquise façon.
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J'ai passé un très très bon moment de lecture avec ce tome, clairement différent des deux autres, mais tout aussi passionnant ! Contrairement aux deux tomes précédents, j'ai trouvé l'ambiance bien moins pesante, ce qui a fait que j'ai dévoré le livre ! L'enquête était passionnante, bien rythmée, et retrouver un Bernie brisé après 10 ans de Guerre était très intrigant !

Ce qui a fait que j'ai préféré ce tome-ci aux précédents tient clairement à une chose : sa tension est bien moindre. le contexte historique des premiers tomes est si pesant que je renâclais un peu à retourner dans mon livre; ici, bien que le contexte reste chargé, il est un peu plus léger, et je redoutais moins les meurtres, tortures et violences à chaque phrase. Par ailleurs, je n'avais jamais lu de roman prenant place dans ce contexte historique, celui de l'Allemagne et de l'Autriche post-Guerre Mondiale. Connaitre l'Histoire c'est une chose, découvrir comment la vie se déroulait réellement en est une autre. Et ce contexte m'a totalement captivée : découvrir l'affrontement stratégique URSS/Alliés un peu plus profondément était passionnant, de même que la vie des Allemands de l'époque après la défaite.

J'ai beaucoup apprécié l'enquête qui se déroulait dans ce tome. Philip Kerr intègre énormément de personnages à ces romans, ce qui rend parfois le tout un peu flou. J'avoue avoir préféré l'enquête du deuxième tome, mais celle-ci m'a tout de même beaucoup plue, car elle s'intègre parfaitement au contexte politique de l'époque. le personnage de Bernie Gunther m'a beaucoup plu dans ce tome; il m'a donné envie de lire les tomes intermédiaires pour voir ce qui lui était arrivé dans le laps de temps qui sépare les tomes 2 et 3. Et même si son rapport aux femmes reste problématique (mais on ne refait pas l'époque), le fait qu'il soit brisé et navigue constamment entre deux eaux m'a touché.

La trilogie berlinoise aura été une lecture marquante cette année. Je dois avouer n'avoir jamais lu de romans historiques policiers aussi imprégnants, au contexte et à l'ambiance aussi bien mis en scène. Je ne sais pas si j'aurai le courage de m'attaquer à d'autres romans de Philip Kerr sachant ce qui m'attend; si je me lance, il faudra que je prépare mon petite coeur.
Lien : https://matoutepetiteculture..
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(Lu en VO)
Fin pour moi de cette trilogie berlinoise, qui passe finalement peu de temps à Berlin et déménage rapidement dans la Vienne de l'immédiat après-guerre.

Cet important saut dans le temps, près de 10 ans après l'intrigue du 2nd volume de la trilogie, m'a pris par surprise, n'ayant pas préalablement lu de critique de ce dernier volet.
J'ai donc été un peu déçu, en 1er lieu, de découvrir que le décorum de salauds du national-socialisme, qui faisait le sel des précédentes aventures de Bernie Günther, s'était déjà effondré dans celui-ci.
L'ambiance glauque du Berlin en ruines semble aussi avoir largement entamé le moral de notre héros qui a perdu de sa superbe et de son humour sarcastique... peut-être est-ce dû au fait, qu'après avoir jeté un regard si acide sur le régime dans ses premières aventures, il n'ait apparemment eu d'autre choix que de se compromettre à passer une partie du conflit dans la SS...

Pour autant, Kerr excelle toujours à dépeindre l'environnement historique, dans lequel apparaissent cette fois les Soviétiques qui ne s'avèrent pas moins retors que leurs collègues "fascistes".
Et l'intrigue, une fois basculée sur Vienne, s'avère plus complexe et riche en rebondissements que celles des 2 premiers volumes.
Sans compter que l'on finit par y retrouver, presque avec plaisir, ces enflures d'anciens caciques du régime hitlérien, qui vont encore causer bien des ennuis à notre ami Bernie, tout en se révélant être eux-mêmes les pathétiques jouets des services d'espionnage des puissances victorieuses.
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

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