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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« C'était un temps déraisonnable/On avait mis les morts à table/On faisait des châteaux de sable/ On prenait les loups pour des chiens » Ces vers d'Aragon décrivent assez bien cette Allemagne de 1949 où pendant que s'ébauche la RFA , réseaux catholiques, espionnage américain,vengeurs juifs traquent ou aident les anciens nazis , pour les exécuter ,les exfiltrer vers l'Amérique du sud ou les laboratoires US . Bernie Gunther redevenu détective privé va se trouver englué dans cette toile d'araignée à son corps défendant au risque d'y laisser sa peau. Un roman bien construit ,très sombre (comme l'époque) où il y a peu de personnages positifs et qui s'appuie sur des faits réels (entre autre le jeu peu reluisant de l'église catholique et de la CIA ).
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Je ne sais pas pourquoi mais j'hésitais a entreprendre ce roman. Après la trilogie berlinoise j'avais des doutes d'aimer autant un roman de Philip Kerr. Par conte je dois dire que j'ai vraiment aimer cette lecture.

J'adore la manière que Kerr nous fait revivre les années de l'Allemagne des années 40-50. L'intrigue est enlevante et difficile à prédire.

Par contre, à mon avis, le sujet a été traité plusieurs fois et cela revient un peu redondant. Mais il en demeure que ce roman mérite un 4/5 et mérite aussi d'être lu, ne serait-ce que pour l'attrait historique mais aussi pour l'intrigue policière.
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Un livre acheté 1 € auprès de mon dealer préféré (lire mon bouquiniste...)
Il s'agit d'un polar sur fonds historique des convulsions de l'Allemagne nazie
.
Bernie Gunther, ancien commissaire à la section criminelle Kripo a été affecté d'office dans le corps des SS, théâtre d'opération Europe de l'Est.
Inutile de préciser qu'il a participé à des actions qui pourraient lui valoir quelques ennuis avec les forces d'occupation alliées.

Gunther passe à travers les gouttes et se retrouve dans les décombres de l'Allemagne "année zéro" gestionnaire d'un hôtel près de Munich quasi mitoyen à Dachau...

Piètre gestionnaire et faute de clients pour des raisons faciles à deviner, Gunther reprend une activité de détective privé. A la demande de clients il est missionné pour investiguer dans le milieu des réseaux des criminels de guerre SS en fuite.

Son savoir faire et son passé lui permettent dans un premier temps D d'exécuter avec succès ses investigations.
Mais très vite de chasseur il se retrouve proie et en danger mortel.

Une réussite totale que ce livre, on s'attache à ce Nestor Burma ; l'intrigue est bien ficelée, le contexte historique bien rendu avec un équilibre entre la gravité de la période et un espace pour de l'humour et la liberté dans le choix des péripéties.

A lire assurément
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Quand j'ai retrouvé Bernhard Gunther en responsable d'un petit hôtel miteux, qui plus est situé pile en face du camp désaffecté de Dachau, j'ai eu un moment de doute. Qu'était-il donc arrivé à mon flegmatique héros ? Heureusement très vite, Bernie abandonne l'hôtellerie pour revenir à ce qu'il fait de mieux : détective privé. Ouf ! Nous voilà à nouveau plongés dans l'ambiance noire à laquelle il nous avait habitués.

On retrouve dans "La mort, entre autres" tous les ingrédients qui ont fait le succès de la "Trilogie Berlinoise", mais un poil plus exagérés, un chouïa moins plausibles. Des blondes vénéneuses, des coïncidences, des nazis sans scrupules, des américains pas tellement plus recommandables, des coïncidences, des dialogues croustillants... et encore quelques coïncidences ! Notre pauvre Bernie se fait mener par le bout du nez durant les trois quarts du récit, parfois au mépris de tout sens commun tant le piège semble évident. Et malgré tout, je me suis encore laissé prendre. Si l'intrigue pêche un peu, le texte est toujours aussi bien mis en valeur par le style pittoresque de Philip Kerr et surtout, ce que personnellement j'apprécie le plus dans cette série, par tout un tas d'anecdotes historiques distillées au fil du récit. Mention spéciale au prologue sur ce point.

Finalement Bernie Gunther, en étant bien plus attirant qu'un manuel scolaire vous permettra tout autant de briller en société !
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Nous voilà ramenés en 1949 à Munich. La ville a été rasée par les bombardements et occupée par les Américains mais un semblant d'ordre renaît malgré tout. Bernie Gunther, après avoir tâté de l'hôtellerie à Dachau (!!), a finalement rempilé comme détective privé. Sa vie est un peu compliquée, un peu tristounette aussi. Certes, le cauchemar de la guerre est encore trop vivace, mais Bernie doit aussi faire face à la mort de son épouse et aux difficultés financières.

Fort heureusement, une jolie cliente comme il les aime arrive à point nommé pour lui confier une mission : s'assurer que son mari est bien mort, afin qu'elle puisse se remarier.

Et voilà Bernie Gunther embarqué dans une histoire compliquée à double fonds, avec poursuite d'anciens criminels nazis à la clé, sans compter les manigances de la CIA.

Un monde bien noir et trouble, dans la même veine que les trois premiers volumes.

Ce roman est moins sanglant, moins violent que la trilogie mais probablement plus glauque. Comme à son habitude, et c'est ce qui fait tout l'intérêt du roman, l'écrivain nous emmène dans les coulisses peu reluisantes de l'Histoire. le jeu trouble des Américains et de l'Eglise catholique, obsédés par leur nouvel ennemi : les communistes, permet à d'anciens criminels nazis d'échapper à toute justice, tandis que des commandos de Juifs se mettent en place pour châtier les coupables. Philipp Kerr rappelle à notre bon souvenir que les Nazis ont pratiqué des expériences médicales sur nombre de patients non consentants, et même après la fin de la guerre.

J'ai également beaucoup aimé le prologue du roman qui prend place en 1937 : Gunther est en mission de l'autre côté de la Méditerranée et le lecteur en apprend un peu plus sur la responsabilité du Grand Mufti de Jérusalem dans le génocide juif….

Le piège qui se referme sur Bernie est habilement mené, le détective ne voit rien venir (et moi aussi j'ai marché !) et j'ai aimé la façon dont il évolue : un peu plus fragile, encore un peu naïf - et moins sur ses gardes - mais toujours incapable de résister à un jupon ! Ce pauvre détective est bien malmené par l'écrivain, mais il n'en est que plus digne d'intérêt.

Beaucoup de bonnes choses dans ce livre : outre la qualité de l'intrigue et une réelle évolution du personnage principal, il ya toujours cette soigneuse reconstitution historique d'une période parmi les plus sombres de notre Histoire. C'est un peu comme si Philipp Kerr, à travers les interrogations de Bernie, cherchait lui aussi à comprendre comment de tels événements ont pu se produire. En en décortiquant pour le lecteur les mécanismes de cette tragédie et ses suites, il parvient à soulever le voile. La fin est évidemment glaçante, et pour ma part, il me tarde d'embarquer moi aussi pour l'Amérique du sud en compagnie de Bernie Gunther…
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Quatrième roman que je lis et à l'instar de ma critique précédente (Requiem allemand),si le dernier quart du livre est vraiment un régal, le début m'a semblé un peu poussif, du remplissage.
Quand Philipp Kerr décrit un personnage, un endroit, vous ne pouvez vous empêcher de lâcher un sourire quand ce n'est pas un éclat de rire. Mais voilà, il le sait! Et alors que dans ses deux premiers bouquins, il vous croquait un personnage en une ou deux phrases, il en use et abuse et ce côté' too much' m'a un peu énervé. Sinon c'est très bien construit, et j'en lirai d'autres avec plaisir!
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Me voilà heureux d'avoir poursuivi la lecture de la trilogie berlinoise dont le premier volume ne m'avais pas trop captivé.
Et ce quatrième volume est remarquable. J'apprécie particulièrement la façon dont Philip Kerr inclut de nombreux faits historiques dans la trame de ses romans. Son personnage Bernie Gunther manie un humour noir et désabusé qui est fort jubilatoire.
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Dans ce quatrième opus on retrouvera avec délectation Bernie Gunther, toujours aussi flamboyant (quoi qu'il va en perdre un doigt le pauvre), 1949, l'épuration sauvage tend à toucher à sa fin dans une Allemagne ravagée, la femme de Bernie se meurt dans un hôpital en ruine et les forces d'occupation s'engluent dans une société par forcément très coopérative.

Un contrat pour retrouver un époux nazi disparu, et il n'en faut pas plus pour lancer Bernie dans une nouvelle enquête qui le mènera sur des pentes plutôt glissantes… C'est une aventure palpitante qui démarre alors, de Berlin à Munich en passant par les Alpes, sur la trace des réseaux qui permettent aux anciens nazis de s'expatrier en Amérique latine. le détective devra prendre garde à ne pas se brûler les ailes car ses investigations le mèneront dans un monde où chaque rencontre, chaque décision peu s'avérer fatale.

C'est toujours aussi plaisant à lire que les trois précédents volets de la saga, c'est toujours aussi palpitant, toujours aussi sombre et c'est avec la même facilité que l'auteur force le lecteur à ne pas pouvoir se séparer de l'ouvrage tant qu'il n'a pas tourné la dernière page. C'est bon, c'est accrocheur et efficace, le cinquième tome nous emmènera-t-il en Amérique latine ? Sans nul doute que oui. Encore une lecture à recommander.
Lien : http://testivore.com/la-mort..
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L'action se situe en 1949 entre l'Allemagne et l'Autriche. Bernie se retrouve mêlé dans un complot dont il a du mal à voir les ficelles. Sa femme meurt et il se retrouve en mauvaise posture. C'est toujours noir avec un côté historique toujours intéressant, ici l'après guerre et ses magouilles. La société est bien dépeinte, le lecteur est plongé dans l'époque.
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La suite des enquêtes du privé Bernie Gunther, après la trilogie berlinoise. Sauf que la trame de celle-ci avait lieu à Berlin dans les années 1930. Là, on est à Munich en 1949. Entre temps, il y a eu une guerre mondiale perdue et une partition de l'Allemagne. Il est rappelé que, alors qu'il n'a jamais été nazi, Bernie Gunther a été enrôlé dans la SS et a servi sur le front de l'Est où il a assisté à de nombreuses exactions. On en saura plus dans d'autres romans comme Prague fatale ou Les ombres de Katyn, sortis en France après ce bouquin (donc soit l'auteur a voulu faire des préquelles, soit je m'interroge sur la cohérence de l'éditeur par rapport à la chronologie des traductions...)... En attendant, Gunther s'est installé à Munich, loin de Berlin, avec sa femme qui a de sérieux problèmes de santé. le détective privé tente de se reconvertir dans l'hôtellerie. Mais il a du mal. et pour cause : l'hôtel hérité de son beau-père offre une vue imprenable sur le camp de Dachau ! Pour le glamour et le romantisme dont les paysages bavarois ne manquent pourtant pas, on repassera ! du coup, il va reprendre son ancienne activité à Munich et une certaine Frau Warzok vient lui demander d'enquêter sur la disparition de son mari, un criminel SS dont elle aimerait avoir la confirmation de la mort pour pouvoir se remarier dans une église catholique. Bernie Gunther va alors enquêter dans les eaux troubles de l'Allemagne d'après-guerre, entre les espions américains, les autorités soviétiques, les agents du Mossad du tout nouvel Etat d'Israël et surtout, le milieu des anciens nazis qui ont des choses à se reprocher et qui cherchent à fuir en Argentine et sont prêts à tout pour que leur existence soit oubliée...
Très bon polar historique ! Si on a aimé la trilogie berlinoise, on aimera forcément La mort, entre autres
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Bernie Gunther, un privé chez les nazis...

"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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