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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Roman qui fait suite à la Trilogie berlinoise .
Berlin 1934 , à la veille des jeux olympiques , Bernie Gunther enquête sur la mort suspecte d'un ouvrier qui travaille sur un chantier , puis sur la mort d'un client de l'hotel Adlon .
Il fait la connaissance d'une jeune et jolie journaliste américaine d'origine juive qui vient enquêter sue le contexte politique de Berlin , en effet , des rumeurs sur les persécutions des juifs parviennent jusqu'au Etats -Unis et ceux -ci veulent savoir si ces rumeurs sont fondées afin d'envisager un boycott des jeux .
Evidemment les Allemands enlèvent toutes les affiches de propagande anti-juifs et notre journaliste ne pourra pas apporter de preuves suffisantes pour empêcher les jeux olympiques .
La deuxième partie du livre se déroule vingt ans plus tard à la Havane où de nombreux ex-nazis ont trouvé refuge et ont refait complétement leur vie , cette partie est beaucoup moins passionnante que la première .
Mon avis , le contexte historique est minutieusement retranscrit mais l'intrigue m'a pesé pour les défauts déjà présents dans la Trilogie , Bernie Gunther est décidemment trop sarcastique à mes yeux .
L'hotel Adlon est un hotel mythique de Berlin , avant la guerre , il était le plus célèbre hotel d' Europe , il a résisté aux bombardements alliés , puis a été presque entièrement incendié sans doute accidentellement par des soldats russes ivres quelques jours après la fin de la guerre , cela n'a jamais été élucidé .
Il a été reconstruit il y a quelques années et a réouvert en 1997 au grand bonheur des nostalgiques .
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Philip Kerr a eu une sacrée bonne idée de "ressusciter" Bernie Gunther après le succès de sa trilogie berlinoise, qui mettait en scène pour la première fois, de 1936 à 1947, ce détective désenchanté, cynique et plein d'humour.

Hôtel Adlon nous plonge dans le Berlin de 1934 ; il s'agit de la première enquête de Bernie Gunther, mais de la sixième dans l'ordre de parution des ouvrages qui lui sont consacrés.
Bernie a quitté la police berlinoise après la prise de pouvoir du Führer en 1933. Il occupe désormais le poste de détective dans cet hôtel prestigieux.
Berlin, sous la botte des nazis, prépare fiévreusement les jeux olympiques de 1936 qui doivent offrir au monde une image éclatante et inoubliable du nazisme triomphant.
Aussi, la ville devient un énorme chantier dans lequel financiers véreux et entrepreneurs voyous se battent pour obtenir de juteux contrats. Il convient de se partager cette énorme forêt noire, bourrée de cerises et dégoulinant de crème !
Des ordures en tout genre prennent le contrôle des chantiers, embauchent et pressurent les ouvriers juifs, qui, pour gagner de quoi bouffer, doivent accepter n'importe quelle avanie.

Philip Kerr dresse avec talent un tableau édifiant et glaçant de cette ville en pleine mutation où les juifs n'ont plus droit de cité, où Gestapo et SS tiennent le haut du pavé et dans laquelle Bernie Gunther, plein d'amertume tente d'aider une journaliste américaine décidée à montrer à l'Amérique l'indignité de ce régime.

Certes, tout cela est passionnant et ne manque pas de réalisme .... mais ...
Oui, car, il y a un mais, c'est beaucoup trop long pour rester véritablement percutant et la construction de l'ensemble n'arrange rien, car l'intrigue se dénoue définitivement vingt ans plus tard à Cuba, sous le régime de Batista, dans les casinos de la Havane, contrôlés par la pègre américaine. Ceci crée une distorsion temporelle et géographique, à mon sens nuisible à l'unité et à la qualité de l'intrigue.
En effet, Philip Kerr balade son lecteur dans deux mondes n'ayant, à part le mal, rien à voir l'un avec l'autre !
Grâce à la capacité de l'auteur de restituer chacun de ces deux mondes d'une manière particulièrement convaincante, on a l'impression de se retrouver dans deux romans différents, chacun d'entre eux restant inachevé, malgré la présence des mêmes protagonistes, ce qui demeure extrêmement frustrant !

Quel dommage, car, qu'il est donc talentueux Philip Kerr avec sa plume acide, précise et corrosive
et comme il a su le rendre attachant son Bernie, à la psychologie si bien fouillée, ce personnage complexe, cynique, réaliste et romantique à la fois, qu'on a envie de retrouver tout au long des aventures que son auteur lui a concoctées !
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Ce roman se divise en 2 parties.

Dans la première partie, l'histoire se déroule à Berlin en 1934, un an après l'instauration du régime nazi. Berlin se prépare pour les Jeux olympiques de 1936 tandis que la persécution du peuple juif est amorcée. Comme le quatrième de couverture l'indique, le monde est aveugle à part quelques exceptions. Bernie Gunther, responsable de la sécurité à l'hôtel Adlon, est engagé par une journaliste américaine juive qui souhaite écrire un article qui incitera les États-Unis à boycotter les Jeux olympiques.

Cette partie représente environ les six dixièmes du roman : à mon avis, elle est beaucoup trop longue. J'ai souvent perdu le fil de l'histoire.

Dans la deuxième partie, on retrouve Bernie à La Havane, en 1954, la ville où il s'est réfugié après sa fuite de l'Argentine. Dans la capitale cubaine, il fait la rencontre de gangsters et retrouve la journaliste rencontrée à Berlin en 1934. Mère d'une jeune fille de 20 ans, elle demande l'aide de Bernie afin qu'il éloigne sa fille de ses mauvaises fréquentations, dont un homme au passé violent, que tous les deux ont connu en 1934.

Bien que l'écriture de Philip Kerr soit impeccable, que les réparties de Bernie se veulent humoristiques, je n'ai pas apprécié ma lecture. Je ne crois pas que je lirai d'autres tomes de la série : le cynisme et les propos sexistes du héros sont venus à bout de mon intérêt envers ses aventures.
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début aussi passionnant que les précédants... mais un peu perdu avec ce retour en arrière. Dans "la douce flamme", il quittait le pays de Peron pour se rendre à Cuba.

Nous retrouvons donc Bernie en Allemagne en tant que détective de l'hôtel Adlon, où un mort est retrouvé dans le très sélect hôtel.

Un autre homme va être retrouvé noyé, et les deux enquêtes vont se croiser, sur fond de la construction du stade pour les jeux olympiques de Berlin... et nous côtoyons nazis corrompus, hommes d'affaires véreux et toute une faune essayant de survivre.

Lors de ses enquête, nous assistons à sa rencontre avec la belle journaliste américaine juive Noreen Charalambides, dont il tombera éperdument amoureux. Après un séjour dans les geôles de la gestapo, il se retrouvera prisonnier de Reles, l'homme d'affaires américain corrompu et ne s'en sortira vivant que grâce a un compromis neutralisant autant Reles que lui-même.

20 ans plus tard, nous retrouvons Bernie à Cuba, sous le gouvernement de Batista et sa rencontre par hasard avec son amour d'autrefois, Noreen. Celle-ci est veuve avec une fille de 20 ans, qui justement fréquente Reles... le décors est en place, la tragédie peut donc s'achever.

Reles est assassiné... un meurtre en chambre close... Bernie est chargé par les autres propriétaires de casino de l'enquête. Il trouvera d'ailleurs un assassin très pratique, avec des preuves suffisantes pour qu'il n'y ait plus de questions, un assassin mort, que demander de mieux pour clore une affaire assez vaseuse.

Si la période Berlin était bien dans le genre des précédents romans, la période Cuba est plutôt décevante, cousue de fil blanc. Aucune surprise pour le dénouement, pas même les liens pouvant unir deux des personnages.
Lien : http://mazel-au-fil-des-livr..
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Impression mitigée sur cet Hôtel Adlon. Certes, dans la lignée de la trilogie berlinoise, j'apprécie toujours autant la personnalité complexe de Bernie Gunther et la première partie qui se déroule en 1934 est de bonne facture. le fond historique, en particulier la campagne de séduction pour obtenir l'organisation des Jeux Olympiques à Berlin en 1936, me plait mais que dire de la deuxième partie qui se déroule à Cuba 20 ans plus tard ? Qu'elle manque clairement d'intérêt et ne fait que souligner le peu de réalisme de la relation "amoureuse" entre le héros et Noreen... Je vous passe la fin à laquelle tout le monde s'attendait bien sûr... Dommage.
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L'inspecteur Bernie Gunter tombe amoureux d'une journaliste américaine venue enquêter sur la ségrégation des juifs alors que Berlin prépare les jeux olympiques de 1936. Contraint de s'en séparer par la complicité entre les SS et un gangster américain, il la retrouve à Cuba 20 ans plus tard alors que la corruption bat son plein et que resurgit le fameux gangster. Bon policier qui évoque avec talent le contexte historique.
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Voici un livre décevant dans sa facture. Certes, la documentation est toujours aussi fouillée que dans les autres romans, le style égal à lui-même avec ses touches d'auto-dérision et le personnage principal aussi intéressant que Humphrey Bogart dans ses meilleurs rôles.
Et pourtant il n'est pas à la hauteur des autres oeuvres. D'abord par manque d'unité de lieu : l'action se passe à Berlin puis à Cuba; comme si l'auteur n'avait pas su achever son livre à la fin de la première partie. Ensuite, le récit souffre du manque d'unité de temps : les deux parties se déroulent à vingt ans d'intervalle. Et cette seconde partie est nettement plus faible que la première, dont le début traîne, au demeurant.
Avec un Philippe Kerr moins inspiré que d'habitude, nous sommes loin de la trilogie berlinoise, malheureusement.
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Ce livre est en deux parties.
Autant la première : Berlin, 1934, m'a passionnée, autant la seconde : La Havane, février 1954, m'a laissée de glace (pourtant, il fait chaud là-bas !).
Je l'ai lue en diagonale.
C'est la première fois que je suis déçue, non, à moitié déçue, par les aventures de Bernie Gunther.
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Polar historique, commençant dans l'Allemagne juste après la prise du pouvoir par Hitler. Il montre bien la nazification de l'Etat, mais aussi sa continuité, la pression grandissante de la dictature sur la population, la peur qui s'installe, le statut des juifs qui se dégrade… Je n'ai pas trop accroché au style « polar » (le flic devenu détective car critique par rapport au nouveau régime, qui décrit les événements avec une fausse ironie) et je n'ai pas eu la patience d'aller au bout des intrigues, mais c'est efficace.
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La Trilogie Berlinoise se poursuit avec " Hôtel Adlon " , dernier épisode de la vie aventureuse de Bernie Gunther. le roman se déroule en 2 étapes : 1934 à Berlin et 1954 à Cuba...Si les contextes et les situations historiques sont bien relatés, l'histoire paraît quelque peu s'enliser dans une intrigue qui peine à rebondir à Cuba vingt ans après ...Les discours explicatifs de Bernie Gunther sont ( parfois) un peu longs et alourdissent le rythme du roman.
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
Hôtel Berlin
Hôtel Regent
Hôtel Adlon
Hôtel Otto

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