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Critique de bellmatx


Juste après avoir lu "Le jeu du roi", lire "les cavaliers" est une grande déception.
Dans le premier roman, Kessel vit une véritable aventure dans l'Afghanistan de 1956 dans le cadre de la réalisation du film "La passe du diable". On retrouve les lieux visités, des anecdotes, des légendes et le fameux bouzkachi dans "Les cavaliers", mais délayés dans une interminable sauce fort indigeste.
Le personnage principal, Ouroz, est odieux, égoïste, orgueilleux, cynique, cruel, brutal, et j'en passe. Les autres ne valent guère mieux, seuls "l'aïeul de tout le monde" et l'étalon Jehol sont des personnages positifs.
La cruauté envers les animaux, l'entêtement, la violence et la bêtise crasse d'Ouroz, la scène du viol de Zéré, tout cela met le lecteur profondément mal à l'aise.
Kessel n'en reste pas moins un excellent narrateur, et ce livre nous offre du rêve à travers un Afghanistan de 1950 qui semble farouchement médiéval !
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