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Citations sur Les cavaliers (115)

Si la chance est avec toi, pourquoi courir ? Et si la chance n’est pas avec toi, pourquoi courir ?
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On n’est jamais assez vieux pour mourir seul.
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Sorcière ! Sorcière ! C’est le nom que les enfants niais et peureux donnent toujours aux gens dont il ne comprennent pas la science ni le pouvoir.
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En vérité, les cités splendides dont il ne reste que décombres, les champs nourriciers devenus pour toujours de stériles déserts, et les peuples égorgés jusqu’aux enfants à la mamelle font davantage pour la mémoire d’un chef que les monuments les plus nobles et les plus harmonieux… La gloire n’a point de gardienne plus sûre que la peur.
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Pour qui a été esclave, le travail n’est plus jamais aimable.
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S’il n’est pas de mortel qui ait le droit de dire « toujours », il n’en est pas davantage qui puisse dire « jamais ».
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Il garda les paupières baissées. Ainsi, pour un instant, la personne de son maître fut comme livrée à Rahim et à son émerveillement. Dans tout l'univers du batcha, aucun homme ne pouvait se mesurer à Toursène. Aucun n'avait cette profondeur dans le torse, cette ampleur des paumes, la majesté de ce front. Aucun ne portait en si grand nombre les marques de la gloire sur sa chair, dans ses os: le nez fracturé, l'arcade sourcilière rompue, les balafres et les cicatrices confondues aux rides, les poignets difformes et les rotules disjointes. Chaque blessure témoignait d'une chevauchée, d'un combat, d'un triomphe de centaure dont les bergers, les jardiniers, les palefreniers, les artisans répétaient la légende. Pour un enfant les fables n'ont pas d'âge Chez Toursène, la vieillesse, pour Rahim, ne signifiait rien. Un héros, une idole, sont au-delà du temps.
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Il faut aux mots, pour qu'ils prennent leur vol, la langue qui a été leur nid. dans une autre, ils perdent leurs ailes.
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Les yeux et le cœur se rappellent sans peine ce qu'ils ont aimé...
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Il n'y avait là que bergers et routiers au sommeil, enveloppés d'étoffes à la vérité lamentables, sales, effilochées, déchirées, guenilleuses, mais que la magie de la pénombre changeait en molles et nobles draperies de même qu'elle suspendait soies et velours aux murs délabrés. Et si, parfois, dans un visage indistinct, se levait une paupière, l'oeil avait la densité d'un bijou obscur.
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