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Citations sur Morte Saison (7)

Dès le mois de juin, dès l’arrivée des Landers, Peters aurait parié que l’épouse se révélerait tôt ou tard une source d’ennuis. Malgré tout, elle avait tenu le coup jusqu’au jour où ils avaient prévu de repartir. Eh bien, songea-t-il, mieux vaut tard que jamais.
Un sacré numéro, c’est sûr. Le genre de femme que tous ces grands espaces mettaient naturellement mal à l’aise. Des comme elles, il avait déjà eu l’occasion d’en rencontrer plus qu’il n’en fallait. Leur place était en ville, où une femme jouissait de toutes les commodités, où elle avait largement de quoi s’occuper et plein d’autres gens à qui parler de ses problèmes.
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Marjorie n’aimait pas du tout leur allure. Ils allaient l’ennuyer. Leur présence seule suffisait. Elle n’aimait pas leurs faire disparaître les restes.
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Quand les choses deviennent faciles comme maintenant, cela me fait toujours l’effet d’une plaisanterie. On trouve de quoi s’occuper, bien sûr, mais ce n’est pas vraiment sérieux. Et je crois que cette année, quelque chose va se produire. Entre maintenant et le premier juin, quelque chose va m’arriver. Je vais toucher le gros lot à la loterie. Une tante riche dont je n’ai jamais entendu parler qui va mourir. Quelque chose. Et alors, avec cet argent, ma petite femme et moi, nous irons à Paris.
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Vous n’aviez jamais la paix. Dans une petite ville, tout le monde était au courant des affaires des autres, et le rôle d’un policier consistait à les protéger et à les surveiller.
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Un simple nettoyage ne suffirait pas. L’endroit était dans un triste état. Le plancher témoignait de la présence prospère de véritables colonies de souris. Merdeville. Et elle se posa la question des chauves-souris. Tous ses souvenirs en rapport avec la vie à la campagne s’accordaient sur un point : si vous aviez des souris dans votre grenier, vous aviez aussi des chauves-souris. Peut-être se mettrait-elle à leur recherche à la tombée de la nuit.
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Les épines lui auraient donné bien trop de soucis. Un animal finirait bien par venir, qui ne craindrait pas la piqûre des ronces. La nuit, tous les chasseurs étaient de sortie.
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Carla avait passé la journée seule et, en grande partie,à l'intérieur. Vers midi, elle avait marché jusqu'au ruisseau tout proche, cédant à l'irresistible envie de faire un pique nique au bord de l'eau. Elle avait enveloppé son sandwich dans un sac en papier, comme une écoliere, puis grimpé par_dessus les rochers, remontant le courant à la recherche de l'emplacement parfait. Sur les berges boueuses, elle avait remarqué les empreintes d'un animal -probablement celles d'un raton laveur- qui se dirigeaient jusqu'au bord de l'eau, et aussi de larges empreintes laissées par des bottes. Les bottes possédaient des semelles ondulées. Elle se demanda si elles appartenaient à l'homme qu'elle avait aperçu la veille.
Elle trouva une petite clairière où le ruisseau s'élargissait et où l'eau coulait plus lentement. Elle put se frayer un chemin jusqu'à un énorme rocher planté au centre du ruisseau. Le rocher était exposé à la lumiere brillante du soleil, alors que la clairière baignait dans l'ombre. Elle s'assit là et mangea en écoutant l'eau laver la pierre pendant que les gerris effleuraient la surface tranquille. La demi-heure qu'elle passa ainsi au calme n'en fût pas moins vivifiante. Les bois qui l'entouraient dégageaient une aura palpable, unifiant les contraires que constituaient silence et mouvements. Tous les arbres, mais aussi les poissons et les insectes, les oiseaux dont elle entendait les appels de toutes parts, l'eau elle même, lui donnaient le spectacle brillant d'une mosaïque de vie, de sons et d'activités, et pourtant l'impression dominante restait celle d'un silence tranquille et assoupi, mais un silence riche et vibrant d'énergie.
Il l'apaisa grandement. Les choses seraient tellement plus simples, et plus claires, si elle pouvait se sentir ainsi en permanence. Quel endroit merveilleux ! Elle les conduirait jusqu'içi demain. Elle était persuadée qu'ils l'aimeraient autant qu'elle.
Rentrer fût difficile. La maison lui plaisait et avait son charme, mais c'est cela qu'elle était réellement venu chercher. Ces sons et cette tranquillité sauvage, la fraîcheur et l'ombre de la forêt.
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