AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,03

sur 89 notes
5
18 avis
4
15 avis
3
5 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
1945. Après la guerre, Ray Takahashi revient à Newcastle, la ville où il a grandi. Il découvre assez brutalement à quel point ce n'est plus chez lui, car l'Amérique a été odieuse avec ses citoyens d'origine japonaise, jusqu'à les interner dans des camps. Il s'en va, blessé. Personne ne le reverra.

Ce roman raconte la tragédie des japonais qui avaient fait le choix de s'installer aux États-Unis. Ce pays qu'ils avaient choisi devint pour eux une terre de douleur et de honte, traités comme des ennemis, puis effacés des mémoires de ceux dont ils avaient été les voisins et peut-être les amis.
C'est plus précisément le drame des Takahashi et des Wilson qui nous est narré, des vies et des amitiés détruites par des dirigeants imbéciles, sectaires et étroits d'esprit parce qu'effrayés par tous les japonais, quels qu'ils soient.

Il y a de la beauté malgré tout dans ce récit, des amitiés sincères et immédiates, et sans doute des remords, racontés par une écriture magnifique. Cette écriture qui nous fait si bien ressentir toute la beauté des sentiments, de la vie, et sa lourdeur parfois aussi.

Que c'est difficile de parler d'un tel roman ! Il contient des émotions d'une telle densité que je me suis demandé si j'allais pleurer ou hurler de rage. Rage face à la bêtise, lorsque le qu'en-dira-t-on prend le pas sur le respect, la dignité, la vie, les élans du coeur, pour ne laisser qu'un trou béant.
Un roman où chaque mot est le bon, à la bonne place pour exprimer la profondeur des sentiments et de la douleur, pour nous permettre d'étreindre des concepts impalpables tels que le temps qui passe et à jamais perdu, l'injustice, la peur, la souffrance et les faire notre.

Cette histoire nous immerge aussi dans l'horreur de la guerre, dans ce qu'elle a d'absurde et d'injuste, à travers la mort de tous ces jeunes, sacrifiés, au nom de quoi ?.. Par le récit de John Frazier, originaire de Newcastle, revenu du Vietnam en 1969 avec ses démons intérieurs, - qui s'intéresse au destin de Ray Takahashi -, et dont les silences et le refus d'y retourner même en pensées sont bien plus forts que des descriptions détaillées. Par contre, les représentations minutieuses des carnages dans la jungle vietnamienne m'ont donné l'impression d'appartenir à une espèce furieuse et dénaturée.

Au fil des pages on va découvrir le terrible secret d'Evelyn Wilson…
Humiliation, trahison, honte, chagrin, désespoir, peur, c'est tout cela qui nous est raconté ici, mais aussi dignité, amour et fidélité. Hélas, l'ampleur de la connerie humaine nous saute à la figure tout au long de ce récit.

Ce roman est une énorme claque, et dans ce cas j'adore les claques ! Il m'a fait traverser dix mille émotions, bonnes ou mauvaises, et m'a permis de découvrir un auteur extrêmement talentueux dont la prose est sublimement poétique.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
Commenter  J’apprécie          20
Lorsque Ray Takahashi à la fin de la seconde guerre mondiale revient en Californie , la région où il a passé son enfance , il n'est pas le bienvenu , il est chassé sans plus d'explication de la maison où vit la famille amie, les Wilson., Homer qui avait accueilli le père de Ray, la mère Evelyn et les deux enfants, Jimmy et Helen qui était sa petite amie.

Il faut dire qu'après l'attaque de Pearl Harbor, les nippo-américains ont été envoyés de force dans des camps comme Tule Lake et peu d'entre eux ont pu retrouver leur maison ensuite.
Ray s'était engagé pour prouver son patriotisme et espérait que le sort de sa famille serait plus clément... Fin du premier chapitre.

L'histoire ensuite est racontée par John Frazier. de retour du la guerre du Vietnam, en 1969, il peine à retrouver une vie normale , il est accueilli par sa grand-mère . C'est là-bas qu'il rencontre sa tante, Evelyn Wilson , qu'il va apprendre une partie de l'histoire de Ray et faire la connaissance de Kiriko , la mère de Ray qui n'a jamais revu son fils.

Fantômes évoque les visions qui poursuivent ces jeunes hommes, anéantis par ce qu'ils ont vécu et fait ,que ce soit dans les tranchées en France ou dans la jungle du Vietnam, survolée par les avions F4- phantoms envoyés pour larguer leur bombes meurtrières . Et pour John, intéresser au destin de Ray est un fil qui relie des frères d'armes et qui lui donne une raison de surmonter sa culpabilité .

Fantômes, c'est aussi tous les secrets enfouis, les actes inavouables qui font s'affronter deux femmes puissantes par leur caractère et leur volonté farouche , Evelyn et Kiriko , remparts de protection de leur famille, et en apparence inébranlables .

John ne saura la vérité sur Ray que beaucoup plus tard et en fera un livre . J'ai cru pendant longtemps que c'était l'auteur lui-même qui racontait son histoire .

Admirablement construit, ce roman mêle des événements mal connus , comme l'emprisonnement des nippo-américains à travers l'histoire personnelle de deux familles et l'éternelle difficulté du "vivre ensemble" quand les origines et les cultures sont différentes lorsqu'il arrive un événement perturbateur.
Le rejet est plus facile que l'effort de compréhension et l'ouverture d'esprit .
L'âge avançant , l'approche de la mort avec , que l'on soit croyant ou non, l'examen rétrospectif sur ses actes, ses non-dits et leurs conséquences entraine une relativisation et un certain besoin de pardonner et de se faire pardonner .
Commenter  J’apprécie          258
A sa démobilisation en 1945, l'Américain d'origine japonaise Ray Takahashi est accueilli avec défiance dans sa région natale, en Californie du Nord. Sa famille, expulsée et enfermée au camp de Tule Lake après l'attaque de Pearl Harbor en 1941, a dû s'exiler à Oakland après sa libération. Stupéfait du changement d'attitude de leurs anciens voisins et amis, désespéré de revoir leur fille Helen, sa petite amie, Ray s'attarde sur les lieux, puis disparaît sans laisser de traces. Vingt-quatre ans plus tard, John Frazier rentre traumatisé de la guerre du Vietnam et se lance dans l'écriture. Tombé par hasard sur l'histoire de Ray, il lui faut plusieurs décennies pour reconstituer les faits et découvrir ce qu'il est advenu de cet homme.


Près de 120 000 Japonais et Américains d'origine japonaise furent déportés en 1942 dans des camps de concentration aux Etats-Unis. Les deux tiers étaient des Nisei, des Japonais de seconde génération et donc de nationalité américaine, dont une partie s'engagea sous la bannière étoilée. Après plusieurs années de détention dans de pénibles conditions, leur libération s'accompagna de grandes difficultés de réinsertion. Beaucoup avaient tout perdu, mais ils restèrent aussi longtemps en butte à l'agressivité et à la discrimination. Il leur fallut attendre les années quatre-vingt pour que l'État américain commence à reconnaître ce préjudice et ses causes raciales, dans une nation depuis longtemps en proie au fantasme du péril jaune, et rendue paranoïaque par la guerre.


Fort d'une impressionnante documentation, l'auteur s'est inspiré de ce drame historique pour nous livrer une histoire romanesque, si habilement construite qu'elle prend toutes les apparences d'un récit autobiographique. En totale empathie avec des personnages plus vrais que nature, le lecteur est d'autant plus happé par la narration qu'il se retrouve bluffé par son absolue authenticité apparente, dans un exercice de parfaite illusion littéraire. Bâti autour d'une thématique historique déjà dramatique en soi, le récit crée une spirale infernale de plus en plus poignante, tandis que le narrateur découvre pas à pas, la plupart du temps quand ils semblent perdus à jamais, les secrets portés leur vie durant par les autres protagonistes. Tous les personnages sont restitués avec une grande finesse psychologique, leur logique et leurs motivations ne s'éclairant que progressivement, à mesure que le temps passé, la disparition des uns et des autres, et le poids des doutes et de la culpabilité, favorisent enfin la prise de recul et la libération de la parole.


Enchanté par la perfection architecturale du récit, par la profondeur des personnages et par la vérité de la restitution historique, c'est avec émotion que l'on se plonge dans cette narration addictive aux effets dramatiques en cascade. Rares sont les créations romanesques suscitant une telle impression de réalité. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
Commenter  J’apprécie          812
(...) Fantômes est un grand roman sur la mémoire historique et familiale, l'un de ceux qui me hanteront encore longtemps.

Dans ce roman relativement court mais d'une intensité et densité remarquables, Christian Kiefer tisse un drame familial déchirant en s'inspirant d'une période méconnue de l'histoire américaine, à savoir l'internement dans des camps de dizaines de milliers de Nippo-Américains au lendemain de l'attaque de Pearl Harbor.

Lorsqu'en 1945 le jeune soldat américain d'origine japonaise Ray Takahashi rentre enfin chez lui dans le nord de la Californie, personne n'est là pour l'accueillir. Après avoir été expulsés de leur maison et enfermés au camp de Tule Lake, ses parents et ses deux soeurs ont en effet refait leur vie dans la baie de San Francisco; quant aux Wilson, les anciens voisins et amis proches de la famille Takahashi, ils refusent catégoriquement de lui parler. Peu après, Ray disparaît sans laisser de traces.

En 1969, John Frazier rentre lui aussi du front. Traumatisé par le Vietnam, il tente de se reconstruire à travers l'écriture. Suite à une rencontre fortuite avec une parente éloignée, il se retrouve involontairement et inextricablement lié au destin de Ray Takahashi.
(...)
En alternant constamment et de façon non linéaire trois périodes temporelles selon le point de vue et le vécu de John, Christian Kiefer nous dévoile progressivement l'histoire de deux familles voisines autrefois amies que l'Histoire a tragiquement et durablement séparées. Au gré des recherches de John sur Ray Takahashi et grâce à une habile superposition narrative entre passé et présent, nous découvrons petit à petit l'ampleur des non-dits, des mensonges et de la trahison, immense.

Les fantômes sont nombreux dans ce roman et revêtent différentes formes selon les personnages et leur vécu. Tous sont hantés par le passé et ont vu leur vie se briser, que ce soit par la guerre, la peur et le rejet de l'autre, l'absence, la perte et le deuil, les secrets et la trahison. Par la culpabilité enfin.

Fantômes est un roman d'une très grande force, brillamment construit et écrit. Un roman bouleversant qui marque durablement.

Lien : https://livrescapades.com
Commenter  J’apprécie          31
Ray Takahashi, soldat américain d'origine japonaise, a survécu à la guerre avec l'espoir de retrouver celle qu'il aime. Mais de retour dans sa ville natale, la belle Helen Wilson n'est pas là pour l'accueillir, pas plus que ses parents. Ray est seul et pire encore, il n'est plus le bienvenu chez lui. A la suite de l'attaque de Pearl Harbor, le sentiment anti-japonais s'est emparé des Etats-Unis. Les Nippo-Américains sont considérés comme des ennemis potentiels qu'il convient de neutraliser, c'est dans ce contexte que les parents de Ray ont été chassés de chez eux pour être internés dans un camp comme 110 000 autres Japonais à cette époque. L'histoire de Ray aurait pu s'arrêter là, le jeune homme partant rejoindre les siens pour reconstruire une vie ailleurs mais on perd toutes traces de l'ex-soldat à ce moment-là. Qu'est-il arrivé à Ray ? Seule Kimiko, sa mère, semble encore hantée par sa disparition 27 ans plus tard lorsqu'elle décide de reprendre contact avec Evelyn Wilson, la mère d'Helen. Avec l'aide de son neveu, John Frazier, jeune écrivain et vétéran de la guerre du Vietnam, Evelyn va devoir affronter les fantômes du passé. Quels liens unissaient les Takahashi et les Wilson ? Qu'est-il advenu de Ray ? A travers les paroles de sa tante et ses non-dits, John Frazier va mener l'enquête sur les secrets de famille et sur ce qui a tout lieu de ressembler à un drame familial.

Dans un roman de toute beauté, à la fois pudique, sensible et poignant, l'auteur nous livre un pan d'histoire américaine que je ne connaissais pas en y mêlant les affres de soldats revenus du front, blessés dans leur âme quand ça n'est pas dans leur chair. Roman sur l'absence avant tout, Fantômes est aussi un texte étonnamment lumineux bien que douloureux - et assez tortueux dans sa forme, il faut bien l'avouer - qui combat la bêtise, l'ignorance et la peur aveugle qui font le lit du racisme ordinaire. Un roman sur fond historique, plus que jamais d'actualité en Amérique comme chez nous hélas.
Lien : https://www.lettres-et-carac..
Commenter  J’apprécie          50
Ce livre débute par deux histoires, celle de Ray, soldat américain d'origine japonaise et qui s'engage dans la deuxième guerre mondiale; et celle de John, soldat américain d'origine européenne, qui s'engage pour la guerre du Vietnam. Parallèle étonnant. En recherchant la trace de Ray, John retrace l'histoire des camps nippo-américains. Après m'être un peu perdue au début de ce livre, j'ai finalement aimé la manière utilisée par l'auteur pour aborder ce thème. À son retour de la guerre Ray revient vers son quartier, sa famille n'habite plus la maison de son enfance, il ne retrouve pas ses amis et les parents refusent tout contact avec lui. Il va errer, on perd sa trace. L'auteur, par la plume de John Frazier, met admirablement en scène la stigmatisation subie par la communauté nippo-américaine pendant et après le deuxième conflit mondial. Il y a une belle amitié entre deux hommes, de lourds secrets de famille révélés trop tard, nous sommes pris dans l'atmosphère délétère de cette époque. Très prenant. Tension qui va crescendo. Belle construction. Ce livre est à placer en miroir à ceux de Julie Otseka, sur le même thème.
Commenter  J’apprécie          70
Voici une confirmation totale de l'immense talent de conteur de Christian Kiefer. Il a su ici nous offrir une nouvelle intrigue d'une grande profondeur émotionnelle. La très grande qualité de ce livre repose sur la mise en avant d'un morceau d'Histoire qui n'a jamais été réellement abordé. Au travers de ce roman, l'auteur donne une voix à ceux qu'on a oublié, il permet de lever le voile sur une partie de l'Histoire que certains auraient aimé oublier.

En 1945, Ray Takahaski revient de la guerre, ses parents ont dû vivre dans un camp, ils ont dû partir, quitter leurs repères. Ray n'a plus de terre, sa petite-amie ne lui parle plus. Il reste, il persiste et puis...il disparaît. Plusieurs années plus tard, le narrateur (John Frazier) revient du Vietnam et apprend l'histoire de Ray, découvre son lien étroit avec sa propre famille et il décide d'enquêter, de comprendre ce qui a pu se passer.

J'ai été très émue par cette histoire qui remonte le temps, qui nous explique l'histoire des parents de Ray, l'histoire de deux familles dont les destins vont se mêler pour le meilleur et surtout le pire. C'est l'histoire d'une forme de rédemption, c'est surtout l'histoire de secrets familiaux, de secrets qui vont ronger les personnages et qui doivent être révélés.

Les fantômes du passé hantent les lieux et les êtres jusqu'au dénouement final qui nous offre une dernière révélation déchirante. J'ai aimé la finesse psychologique de ce livre qui met en avant des portraits intimes de chaque protagoniste, qui n'hésite pas à mettre en lumière leurs failles et même leur cruauté. le lecteur ne peut sortir indemne d'un tel livre où la violence, les mensonges et les trahisons forment une alliance écrasante.

En définitive, j'ai adoré ce roman pour sa narration très immersive et personnelle, pour ces différents destins brisés et surtout pour la mise en avant nécessaire du destin réservé aux Américains d'origine japonaise qui ont subi le racisme et l'exclusion de façon atroce. C'est un roman très important, un roman percutant.
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
Commenter  J’apprécie          20
4ème de couv':"Été 1945 : lorsque le soldat américain d'origine japonaise Ray Takahashi rentre du front, personne n'est là pour l'accueillir en héros sur les terres de son enfance, dans le nord de la Californie. Ses parents, après avoir été expulsés et enfermés au camp de Tule Lake, vivent désormais à Oakland. Mais Ray veut comprendre pourquoi leurs anciens voisins et amis ont coupé les ponts avec eux, et surtout revoir leur fille Helen, sa petite amie. C'est à ce moment-là qu'il disparaît sans laisser de traces.
Printemps 1969: de retour du Vietnam, et hanté par les fantômes de la guerre, John Frazier cherche son salut à travers l'écriture d'un roman. En s'emparant accidentellement du destin de Ray, le jeune écrivain ignore tout des douloureux secrets qu'il s'apprête à exhumer.
En revenant sur l'histoire méconnue de dizaines de milliers de Nippo-Américains internés dans des camps après l'attaque de Pearl Harbor en 1941, Christian Kiefer tisse un drame familial poignant et lumineux, qui interroge notre rapport intime à la mémoire et au passé."

MON AVIS: le voyage a été douloureux mais très instructif. Et quelque part il y a une résonance dramatique avec notre époque actuelle .Et c'est une bonne chose de rappeler que le passé est censé nous instruire et nous empêcher de reproduire des erreurs terribles. Quand certains apprendront-ils? peut-être jamais hélas mais qu'importe j'aime ces récits sombres et poignants qui montrent l'âme humaine encore une fois dans tout ce qu'elle a de plus sombre, de minable et d'étriqué mais aussi de bienveillant.
A travers le récit de John, où se mêle son propre vécu, j'ai gouté à la peur, au mépris, à l'ignorance, au rejet et à l'incompréhension. A ces choix que certains font , sur de leur bon droit, mais qui ne tiennent aucun compte du ressenti ou de l'avis de ceux qu'ils se permettent de juger. C'est ainsi que nait l'injustice, le malheur et parfois la mort.
Il y a toujours de la beauté dans les histoires que nous raconte Christian Kiefer, dans la description des lieux et des personnes et aussi des âmes. C'est douloureux mais c'est beau.

Commenter  J’apprécie          40
Magnifique. Un livre impressionnant par la richesse de son contenu. La situation des américains d'origine japonaise après Pearl Harbour à travers l'histoire de la famille Takahashi, la guerre en Europe vécue par le fils Ray et la guerre du Vietnam vécue par le conteur de l'histoire. Tout cela raconté dans un style d'écriture superbe, des phrases magnifiques imprégnées d'émotion et de poésie. Des passages particulièrement beaux que j'ai relu plusieurs fois pour renouveler le plaisir de lecture. Un grand merci à la librairie de Mâcon "Le Cadran Lunaire" pour cet excellent conseil de lecture.
Commenter  J’apprécie          10
Magnifique est le mot qui me vient à l'esprit. Un récit fait avec un style qui pour ma part a eu l'effet escompté. L'ouvrage est le premier écrit de l'auteur que je lis, je ne peux donc pas affirmer si il s'agit d'une constante dans ses romans, mais quel don ! Il arrive à rendre ce récit aussi tangible que les dires de nos anciens...

Il n'y a aucune action à proprement dit dans ce roman et pourtant l'intrigue est menée tambour battant au grès des pages qui se dévorent. Les personnages sont d'une efficacités sans pareils. le sujet est passionnant et terrible à la fois. L'angle d'attaque choisit par l'auteur lui donne des allures de saga familial ce qui le rend plus léger, plus digeste...

Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman, l'histoire, l'écriture, les personnages, l'ambiance, tout en somme.
Je ne saurais que trop vous le conseiller, à condition que le sujet vous plaise évidemment.

Pour ma part, ce livre ne sera pas le dernier de l'auteur a passer entre mes mains, c'est une certitude.
Commenter  J’apprécie          71



Autres livres de Christian Kiefer (1) Voir plus

Lecteurs (308) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2886 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}