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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Gali, jeune Israélienne, a séjourné à Berlin, chez son frère. C'est là qu'elle a rencontré Jay, un Irlandais. Cet épisode de sa vie est consigné dans un journal intime qu'elle cache soigneusement sous son placard. Car désormais, Gali est internée en psychiatrie. Elle souffre, s'auto-mutile, est terrorisée à l'idée de retourner "dehors", de devoir affronter seule ses démons. En réponse, le personnel soignant lui administre neuroleptiques et électrochocs, l'infantilise... faute de mieux.
Un regard sans complaisance sur l'hôpital psychiatrique, les autres "fous" (sic), les thérapies proposées. Une évocation sans fards, sans "pose" de la dépression.


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"La douleur est la déesse de la laideur -Je suis le cocon de la chenille que je ne serai jamais, jamais". Gali est enfermée. Enfermée dans le dehors, claquemurée en elle même. Elle a rompu. Pas avec elle même mais avec ce qui aurait pu être elle. Avec ce que d'autres auraient voulu qu'elle soit.
Le milieu psychiatrique : ses bruits, ses odeurs, ses mensonges, la lumière de ses couloirs, l'infatigable harcèlement de la normalité, ses armes chimiques, ses armes électriques, et puis ses moments poétiques et plein de lucidité. Aimer le Journal de Berlin est impossible. le ressentir, le comprendre, l'écouter, l'entendre voilà ce qui devra être. Ne rendez pas visite à Gali, elle s'en fout ! Écoutez la vous dire Berlin et laissez la s'endormir.


Astrid SHRIQUI GARAIN
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Journal de Berlin est une nouvelle sur la dépression, sur le mal-être. C'est dans la peau d'une jeune femme que nous découvrirons le calvaire de cette maladie. Loin d'être larmoyante, la patiente a même un humour incisif et n'hésite pas à se moquer des événements que l'on peut retrouver dans un hôpital psychiatrique, ces événements pour lesquels de nombreuses personnes – même les infirmières – préféreraient jeter un voile pudique plutôt que d'en parler.

Outre son état, la patiente se lamente souvent en pensant à son passé, à son voyage à Berlin et à sa relation avec un Irlandais qu'elle adulait. Et puis la dure réalité prend le dessus et les larmes reviennent.

Mais qu'ai-je pensé de tout ça au final ? Je trouve l'angle d'approche d'Alona Kimhi assez original. Son style est assez percutant. Mais malheureusement, je ne pense pas garder grand souvenir de cette lecture. Elle est passée trop vite et pourtant, je me suis ennuyée dans de nombreux passages que j'ai parfois trouvé confus.

Bref, c'est une lecture en demi-teinte que j'ai passé avec Journal de Berlin même si j'ai envie de lire d'autres livres d'Alona Kimhi. Son style grinçant me plait beaucoup, je pense juste que le thème ne m'a pas assez accroché.
Lien : http://iluze.wordpress.com/2..
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Dans Journal de Berlin, Gali est une jeune obèse dépressive, internée dans un hôpital psychiatrique, qui trace le portrait des autres patients, des infirmiers, et des docteurs. Elle relate les journées passées dans le service, les cachets à prendre, les séances d'électrochocs, les conversations avec les autres patients... le récit est entrecoupé d'extraits de son "Journal de Berlin", issu d'un cahier caché dans sa chambre et écrit lors d'un séjour à Berlin avec son frère Alon, séjour dans lequel elle a rencontré Jay, un Irlandais, dont elle est tombée follement amoureuse.

Cette longue nouvelle laisse le temps de développement nécessaire pour la profondeur du personnage principal et recrée une atmosphère particulière au sein du service psychiatrique. Atmosphère différente à Berlin, où l'on trouve l'amour mais aussi la drogue et le début de la dépression. Alona Kimhi a une écriture tranchante, incisive, elle ne mâche pas ses mots (et ses gros mots). Gali n'est pas franchement sympathique et pourtant, on s'y attache au fur et à mesure que l'on suit sa lente mais certaine déchéance, quand elle choisit de se replier sur elle-même, de continuer à se détester et de laisser la dépression l'envahir.
Lien : http://leschroniquesassidues..
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