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Doggybags tome 15 sur 17

Peter Klobcar (Autre) Run (Autre) Chesnot (Autre)Jérémie Gasparutto (Autre)
EAN : 9791033509899
Ankama Editions (29/05/2020)
3.91/5   16 notes
Résumé :
Quand la folie s'empare des bayous, le sang coule flots. Trois histoires mant suspense, horreur, frissons et violence et rendant hommage aux pulps et aux comics d'horreur des années 1950.

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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Étant sur une autre lecture en ce moment et qui me demande pas mal de temps, j'ai quand même un peu de temps pour glisser un Doggybags dans mes lectures.
Hélas, j'arrive bientôt à la fin de la série des "Doggybags" avec la lecture de ce quinzième tome. La série en comporte 17.

Pour ce quinzième tome, on peut dire que la barre de la violence à franchi un cap. On est sur de superbes dessins à l'aspect soignés mais qui font preuve de beaucoup d'ultra violence, ce qui je le répète ne plaira pas à tout le monde mais néanmoins intéressants dans les thèmes abordés dans ce quinzième tome.

Les divers thèmes qui sont relatés dans ce tome, sont le racisme et la violence de l'ultra-droite américaine et le thème des théories conspirationnistes à la manière d'un Alex Jones caricaturé.

Tout ça, et les trois récits sont bien évidemment bien américanisés se déroulant aux USA pour les trois histoires de ce Doggybags !

Bientôt la fin de cette série, les LowReader ont pris le relais depuis la fin des Doggybags. Et en finissant et en attendant que la série des LowReader se développe plus chez nos amis du Label 619, je retournerai à mes comics de chez DC Comics.
Ça va être un pincement au coeur que de terminer les Doggybags avec lesquels j'avais mon lot d'adrénaline et parfois de morale malgré l'aspect trash de ces bandes dessinées.
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Doggybags premiere pour moi !
Très agréablement surpris de découvrir la présence de dossiers thématiques encadrant les histoires. du comics trash qui met les mains dans le cambouis et les pieds dans les plats ? Voilà qui m'intéresse !

Trois "histoires sanglantes et mortelles".
Et en bonus une micro-nouvelle, présentée comme "un récit d'exploitation". Pas particulièrement plaisant à lire mais avec deux jolies idées dedans - celle concernant la place des Natives et l'impact sur le personnage concerné, et celle donnant son titre au texte.

Visuellement ça claque. C'est très propre dans la craditude recherchée ! La couv, les fausses pubs, tout est exécuté avec brio.

Par contre, j'ai un gigantesque bémol : la présentation de Malcolm X dans une fin de phrase de bas de page, caricaturale au possible et qui, adossée à l'histoire qui la suit, délivre un message tout à fait désagréable.
Et que dire de cet édito ? Quand vient le paragraphe faisant le lien avec la France, c'est une festival de maladresses et d'approximations. "L'histoire des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale"? Pourquoi ne pas dire les choses ? Surtout dans une phrase qui fustige le négationnisme ! À la ligne suivante, Run utilise "révisionnisme" pour dire la même chose - et éviter une répétition j'imagine. Sauf que les deux termes ne sont pas équivalents ! C'est un abus de langage. Bien courant en France, certes, mais il vaut mieux être renseigné avant de faire un court cours - simplifier c'est complexe ou risqué. C'est justement parce que le terme "révisionnisme" posait problème pour désigner ce que l'on voulait désigner que "négationnisme" a été promu, notamment par Vidal-Naquet. Pourquoi me direz-vous ? Parce que l'histoire - en tant que science - est nécessairement révisionniste. Nouvelle preuve = nouvelle version = révision. C'est donné le bâton pour se faire battre que d'utiliser ce terme. C'est contre-productif au possible.
Dernier point : qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire que le terme "race" est proscrit ? Dans une phrase entre deux contenant des références à des lois ?
Exercice raté.

Le ton filigranement moralisateur, limite "arbitre des élégances", trouplé à ces approximations et au soufre revendiqué donne un goût assez désagréable à l'ensemble.
En conclusion, la bonne surprise de ces paratextes se transforment en pétard mouillé.
Il faut dire que j'ai fini par l'éditorial, et vous aurez compris que je ne l'ai pas aimé...
Le reste n'est pas inintéressant, malgré tout. Et faire une histoire autour du conspirationnisme me semble une bonne idée.

Une publication qui se veut sulfureuse mais qui au final est un peu mollassonne et convenue (!), dans sa volonté incontrôlable de mettre sur un même pied différentes violences, ou de tenter de frayer avec une utopique neutralité. Les "antiracistes autoproclamés", voilà une autre formule qui m'a bien gonflé !

Ceci dit, toujours sympa de voir des klansmen et des fafs en tout genre se faire dessouder !
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Doggybags 15 est composé de trois histoires : Manhunt (Klobcar), Conspi racism (Run + Ghesnot) et Heritage (Run + Gasparutto). L'intro de Run et la couverture ne laisse pas de doute sur le thème de ce quinzième album de la série. le racisme aux USA. Trois récits glaçants, sanglants et mortels.  La première histoire est la moins réaliste vu qu'elle intrigue un élément fantastique. C' est celle qui m'a le moins plu. Je ne comprends pas l'intérêt d'avoir mis cette chose dans l'histoire. Les deux suivantes sont impeccables et illustres parfaitement le thème abordé. Conspi Racism évoque le mass shooting (fusillade de masse) et les réseaux sociaux avec dans le premier rôle un personnage ressemblant étrangement à un président bien connu. Heritage parle du Klu Klux Klan et la vengeance. C'est la plus marquante et la mieux illustrée. Un excellent album contenant 2 très bonnes histoires avec toujours ces petites "pubs" délirantes qui donnent un avant goût du récit. 
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Mon aventure de dévoreur de DOGGYBAGS a commencée avec le tome 15 " Mad In America".
Doggybags c'est une formule simple,3 histoires,3 styles graphiques différents mais le même plaisir.

Pour ce tome, une couverture qui vous attrape la rétine au premier regard avec ces couleurs vives et son personnage revenu du plus profond des abysses de la vieille Amérique. Niveau histoire ont retrouve bayous, racisme, tueurs de masse, complotisme et grand sorcier du Klan.
Entre chaque histoire, ont a le droit à de nombreux éléments sur les 3 thèmes.
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♪ Good morning America how are you? ♪

Entre histoires fantastiques et réalité terrifiante, ces 3 histoires courtes vous plongent au coeur de l'Amérique profonde et traitent d'actualité et de sujets de fond : racisme, complotisme, contrôle des armes etc.
Chaque histoire a sa propre approche de ces sujets et vous tient en haleine le temps de quelques dizaines de planches.
De l'horreur au thriller, ce recueil dérange et dégoûte autant qu'il brille par son excellence.


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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Pour les complotistes, l'homme n'a pas marché sur la Lune, mais il a colonisé Mars. À méditer.
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