Gioconda

Ce texte doit évidemment être commenté au regard du drame qu'il décrit et de son abominable contexte historique.
Je ne le ferai pas, cela a déjà été fait mieux. Je me contenterai de dire que je l'ai lu sans savoir exactement de quoi il allait être question, sinon d'un drame. A mi-lecture, j'avais donc imaginé un autre scénario, que je vous livre :
Rudi, jaloux que sa cousine lui préfère Nikos, fait en sorte que toute la famille soit arrêtée par les Allemands. Il sait qu'il va mourir lui aussi, mais aura la perverse satisfaction que sa cousine ne connaîtra rien avec Nikos. Peu lui importe, il veut seulement briser leur amour.

Déception.

J'ai eu envie de découvrir ce roman pour le dépaysement et l'émotion que peuvent apporter les sentiments.
Cette autobiographie d'un amour absolu ne m'a finalement pas émue. du tout.
Peut-être parce que ce sont les émois d'un adolescent naïf. Mais surtout parce que j'ai trouvé le texte étouffant. Très peu d'aération dans la mise en page et des phrases interminables.
Au final, je ne me suis accrochée ni à l'histoire ni aux personnages.
Dommage, le thème et la période portaient pourtant à un récit fort. Je suis restée hermétique et j'en suis là première désolée.

Nikos Kokantzis a écrit Giaconda comme un écrit autobiographique de sa jeunesse. C'est son seul roman traduit en français.
Le narrateur, associé au jeune Nokos Kokantzis, nous raconte sa toute première histoire d'amour, avec Gioconda, sa jeune voisine de Thessalonique. Mais Gioconda est juive et nous sommes en pleine seconde guerre mondiale. Nikos Kokantzis décrit avec beaucoup de justesse l'éveil de l'amour et de la sensualité. Ce très court texte est d'une grande visée photographique, on y découvre une belle histoire d'amour impossible, sensuelle et, pourtant, innocente. J'étais curieuse de découvrir un peu de littérature grecque moderne et donc je me suis tournée vers ce texte

Nikos retourne dans ses année de jeunesse en nous racontant son histoire d'amour avec Gioconda, l'histoire se passe en Grèce durant la seconde guerre mondiale.
L'histoire est très touchante mais j'ai eu un peu de mal avec le fait qu'on était du point de vue d'un garçon ; de Nikos (sûrement car je suis une fille…).
Je trouve aussi dommage qu'il n'y ait ps de chapitre et que le livre soit écrit en une « grosse brique ».
J'avoue que je n'étais pas hyper captivée par l'histoire et que des fois on passe trop du coq à l'âne donc il faut vraiment s'accrocher.