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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je n'aurais jamais cru aimer ce genre d'ouvrage ! le texte est dense, sans aucun point. Les seules ponctuations venant rythmer notre lecture sont les virgules, les tirets et certaines parenthèses.

Je ne connaissais pas Bernard-Marie Koltès. Je ne l'aurais sans doute jamais connu si mon compagnon n'avait pas commencé à m'en parler et son frère de m'offrir ce livre.

Avant toutes choses, si vous n'avez pas l'habitude de ce style d'écriture : accrochez-vous ! Les six premières pages vous paraîtront un calvaire. Vous ne saurez pas comment le lire, quel rythme adopter... Et puis, vous allez reconnaître ce personnage, penser que vous l'avez déjà rencontré, que son discours vous semble familier...

Ce livre est vraiment bon, il me tarde d'en lire d'autres de ce même auteur.
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Parce que cette pièce écrite en 1977 est toujours vivante et vibrante.
Le texte m'avait retourné lorsque je l'avais vu joué par Denis Lavant en novembre 2000 aux abbesses. elle reste encrée en moi.
Elle se rappelle a moi, chaque fois ou je croise un SDF perdu dans sa misère et dans sa lumière.
Le théâtre ou il ne reste plus que le choeur d'un coeur !

Cette pièce, cette phrase, ce plan séquence est la plus belle de Koltès.

Lisez la, écoutez la, lisez là où vous êtes.
Actuellement elle peut être écouter en streaming sur le site de la médiathèque jusqu'au 21 novembre 2020. (voir le lien ci dessous.
Lien : https://tsuvadra.blog/2020/1..
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Ce long monologue, d'une traite, est une mise à nu.
Le personnage nous semble tout d'abord anodin - et puis, qu'est-ce qu'il nous veut, avec ses histoires un peu banales, un peu sordides? C'est ce que se demande le spectateur qui se fait interpeler par cet inconnu qui n'attend aucune réponse. Mais, peu à peu, les mots cessent de se bousculer, et la souffrance parle, à vif. La solitude surtout, le désir irrépressible d'être entendu, écouté, compris, aimé, désir qui se sait d'emblée voué à l'échec.
Koltès pousse un long cri qui résonne profondément en nous: le solitaire trouve écho en chaque solitaire qui l'écoute.
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Un long monologue criant la souffrance d'un homme seul, qui vous interpelle par ses phrases hachées, haineuses, et son cruel besoin d'amour.
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Un grand texte que j'ai découvert il y a bien longtemps. de larges extraits en étaient lues, déclamés dans le cadre d'une vieille émission de TV, "un siècle d'écrivains" consacré à Koltès.

La narrateur au cours d'une nuit pluvieuse attrappe un jeune homme, "un loulou pas bien fort" dans la rue, pour lui demander de le loger, pour lui parler, pour lui raconter sa vision du monde, pour lui faire comprendre l'urgence.

Le texte est un monologue sans point, ponctué de virgules. Plus qu'un exercice de style, c'est la marque de ce discours qu'on imagine rapide, saccadé mais sans pause, où le narrateur n'ose pas s'interrompre de peur que le jeune homme s'en aille.
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Alors que je rêvais de voir sa mise en scène, j'ai décidé de d'ouvrir la pièce telle qu'elle, et quelle émotion ! Un seul cri dans le nuit, cri de ébats amoureux, des violences et des révoltes d'un homme des rues...
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