Happy Yarou Wedding

Une histoire somme toute assez banale qui ne s'avère pas réellement intéressante dans le sens où j'ai senti comme un gros air de déjà-vu. J'avais dans l'idée que les manga traitant des affaires de pères célibataires étaient tous aussi originaux voir plus que Kozure Ookami mais je m'aperçois qu'ils se ressemblent tous au final. J'ai même cru pendant un moment être en train de relire Naisho de Alleluya tant le mauvais dessin était similaire à mon ancienne lecture. Dans Happy Yarou Wedding un jeune père célibataire professeur d'université s'éprend de son élève qui va se retrouver à faire du baby sitting pour payer ses cours. Il est fauché, ne rêve que de s'en sortir et trouve comme par magie le bon pervers dont il va s'éprendre raide dingue. Fini les soirées d'angoisses pour chercher un job et bonjour la ménagère de moins de 30 ans. C'est redondant dans les yaoi, les hommes qui aiment jouer les parfaites petites ménagères s'occupant de la cuisine et de la vaisselle. Ce qui m'a fait le plus rire dans ce one shot c'est quand même bien le petit Shouta. Je ne sais pas quelle guêpe à piqué la mangaka mais ce bambin ressemble à un mélange improbable entre un Gremlins et une gargouille qui aurait rétréci au lavage. Il a vraiment une drôle de tronche, on dirait un pokemon en train d'évoluer ! Et encore... je m'abstiens de critiquer le coup de girafe et la tête d'alien de son père. Comme le titre du manga l'indique, à la fin nos deux tourtereaux se marient... quant à savoir comment je crois qu'on nous le dit pas et qu'à vrai dire je m'en fiche un peu maintenant.