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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ces hommes sont vraiment fous ! Peu importe ce qui les motive – soif de gloire, de conquête, goût de l'aventure, fascination pour le risque suprême, l'argent, un romantisme désespéré, ou bien tout cela à la fois – ils sont prêts à toutes les souffrances, tous les sacrifices pour accomplir leur rêve démesuré : marcher sur le toit du monde.
8848 mètres ! A cette hauteur, nous avons quitté l'atmosphère pour rejoindre la troposphère où l'oxygène est une denrée rare. Mais pour fouler des pieds cette pointe d'aiguille balayée par le vent glacial, pour avoir vraiment la tête dans les nuages, que d'épreuves, de tourments, de risques encourus, de dangers écartés de justesse, de frayeurs surmontées… Les marches interminables et harassantes à travers les roches grises ; les contournements risqués des glaciers qui se déplacent ; les crevasses à traverser, les parois à grimper ; le vent glacial et le soleil brulant à supporter ; l'oxygène qui se raréfie et les membres qui s'affaiblissent. C'est au bord de l'apoplexie, au bout de l'épuisement que l'on atteint enfin la « zone de la mort ». Située à 7500 mètres d'altitude, l'homme y est indésirable, et c'est pourtant là que tout commence. Sagarmathaji, la déesse-mère de la terre, ne se laisse pas facilement approcher, et le chemin qui mène au toit du monde est semé de cadavres.
En bon journaliste d'investigation, John Krakauer commence par énumérer la longue liste de tous ces écervelés qui, dès le XIXème, ont tenté, pour le meilleur et pour le pire, la Grande Aventure, jusqu'à ce jour tragique du 10 mai 1996 où le « toit du monde fut l'objet d'une véritable hécatombe. » John Krakauer nous livre de la manière la plus objective possible les derniers moments sur l'Everest de ces alpinistes chevronnés aux horizons et aux motivations différents, mais qui ont ensemble ce point commun : un désir fou, une quête de l'impossible – de leur Graal – plus fort que la raison. A leur retour trop tardif vers le camp de base, ils sont surpris par un blizzard terrifiant. Certains sont avalés par la montagne ; d'autres parviennent à se sortir de cet enfer. Incapables de venir en aide à leurs compagnons, ou leur ayant tout simplement tourner le dos pour sauver leur peau, les survivants devront endurer le poids du remord.
Un roman-témoignage, un roman-enquête, d'une grande force qui parle de ces hommes submergés par leur passion, par ce quelque-chose de plus important que leur propre existence.
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Un témoignage qui a laissé des traces.
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Voilà un récit écrit il y a 22 ans qui aura marqué les esprits, du moins celui des alpinistes et grands sportifs de l'extrême. Il en a même été fait un film block-buster d'images choc et animations époustouflantes.
Forcément, l'Everest est un magnifique sujet qui recèle bien des mystères.
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Il y a eu cette tragédie, le 10 mai 1996. J'en ai entendu parler par un collègue (alpiniste qui a toujours rêvé de gravir le sommet le plus haut du monde) qui m'a conseillé de lire ce témoignage lors de sa sortie (en 1997). Je l'ai mis de côté pour le lire seulement maintenant.
Le récit est chronologique. Il démarre à Katmandou (lors de l'arrivée de John Krakauer au Népal) pour finir à Seattle USA au domicile du journaliste. Bien sûr, John s'en sort vivant. Physiquement sans séquelles mais mentalement , c'est une autre histoire. Il a toujours cette culpabilité en lui qui le ronge et qui l'amène à raconter (de manière subjective et toute personnelle) ce qui s'est vraiment passé ce jour-là.
*
Au moment de la sortie de ce livre, plusieurs détracteurs ont expliqué que ce n'était que sa version des faits. Qu'il a injustement accusé des alpinistes qui étaient avec lui. Des témoignages ne concordent pas.
Du coup, je me suis informée par ailleurs (notamment le documentaire du National Geographic Channel qui l'aborde avec neutralité).
Chacun a sa vérité. Aucune personne ce jour-là ne pouvait prédire ce qui allait arriver.
L'Everest, depuis les années 80 , est devenu:
- un enjeu commercial (un nombre grandissant de grimpeurs qui paient des guides pour atteindre coûte que coûte le sommet dont des personnes inexpérimentées qui font prendre des risques à tout ce monde agglutiné par exemple aux cordes fixes et créant des embouteillages),
- un enjeu médiatique (une pression de performance relayée ensuite au monde entier via Internet)
- un enjeu économique pour les Népalais et Tibétains, grâce à toutes ces expéditions, ces deux nations engrangent des devises étrangères, des emplois de sherpas ....
*
La tragédie arrivée donc en 1996, n'aura pas été si étonnante quand on comprend tous les problèmes qui se sont accumulés ce jour-là.
Toutes ces morts qui auraient pû être évitées (ou pas) , tel est le constat général qu'ont adopté tous les survivants de cette catastrophe.
Escalader la montagne (surtout au-delà de 8000m) n'est pas envisageable sans préparatifs préliminaires (bon équipement, organisation minutée, préparation "au mal des montagnes"). Et beaucoup de détermination.
Ce témoignage passionnant m'a permis d'apprendre un peu plus sur ces grands alpinistes rêvant de gloire, de dépassement de soi.
Et de s'interroger aussi sur le bien-fondé de ce genre d'entreprise qui "materne" le client et l'emmène sur le Toit du Monde avec beaucoup de facilité car les Sherpas (les vrais héros) sont là pour lui ouvrir la route.

En conclusion, un bon roman qui peut être lu mais qui est à compléter d'un autre point de vue d'un survivant (notamment celui de Anatoli Boukreev - The Climb: Tragic ambitions on Everest )
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"Tragédie sur l'Everest" n'a de banal que le titre. Nous devons la qualité et la fidélité de ce récit du drame à la présence comme journaliste dans l'expédition de l'écrivain Jon Krakauer ("Into the wild"). Chaque participant, prêt à aller au bout de lui-même, va tenter d'atteindre l'objectif d'une vie. Au plus près des alpinistes, Krakauer nous emmène jusqu'au sommet où progressivement le doute et la peur s'immisceront dans les esprits. La suite est une lutte sans merci pour survivre dans des conditions apocalyptiques. Passionant récit d'aventures, l'écriture de Jon Krakauer finit d'en faire un sommet du genre. Un livre qui ouvre nos horizons et nous rappelle humblement qu'à côté de dame nature nous ne sommes plus grand chose...
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Ainsi, débute l'oeuvre de Jon Kraukauer, écrivain, alpiniste américain émérite et survivant. le décor est planté. Tragédie à l'Everest est avant tout le récit d'une ascension longue et douloureuse. le manque d'oxygène, la dangerosité de la montagne, les caprices de la météo ou encore les maladies d'altitudes sont autant d'inconnues à considérer lorsque l'on veut se frotter au toit du monde (8848 mètres pour rappel). Poussant certains à renoncer, et vouant d'autres à une mort certaine, l'Everest continue de tuer chaque année.

Ce témoignage brosse également le portrait d'hommes et de femmes passionnés, prêts aux plus grands sacrifices pour arriver au sommet. Des clients et des guides certes, mais également des sherpas, sans qui ces ascensions de plus en plus prisées par le grand public seraient mission impossible.

Cherchant à nous livrer sa vérité, Jon oscille entre faits et sentiments, donnant corps au récit. Comme pour se reconstruire après cette tragédie, il cherche à reconstituer méthodiquement et consciencieusement les étapes de ce périple.
Rythmé et bien écrit, j'ai apprécié être complétement immergé dans l'histoire très personnelle de l'auteur. Les thématiques abordées telles que la souffrance, le dépassement de soi mais aussi l'entraide, sont traitées avec brio.

Et si la souffrance endurée permettait une plus grande appréciation de la victoire ? Questionnement qui fait écho à de nombreuses autres pratiques, sportives ou non, et qui inspire à la réflexion. En bref, un livre qui m'a marqué, tant par ma volonté d'en savoir plus sur l'univers de l'alpinisme et les dérives que nous connaissons aujourd'hui (pollution, embouteillages au sommet, argent) que par la qualité rédactionnelle de l'auteur.
Un bon départ donc pour découvrir un monde qui fait beaucoup parler de lui et qui fait voyager en terres himalayennes.

Lien : http://www.chroniquesdurenar..
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Si vous voulez savoir ce que raconte le livre, lisez les autres critiques, certaines sont très complètes. Je vais juste tenter de dire pourquoi il m'a secoué (j'ai lu les dernier chapitres en fin de soirée, je n'ai pas réussi à refermer le livre avant d'avoir atteint la fin et j'ai continué ensuite à y penser pendant une partie de la nuit).
La majorité des pages est (sont) pleine(s) d'informations pratiques, de description de la logique des expéditions commerciales et nationalistes, mais aussi des aventures plus éthiques. Elle contient déjà des réflexions sur l'effet sur le cerveau du manque d'oxygène, sur la psychologie de la micro-société du camp de base.
Les derniers chapitres, ceux qui justifient le titre, racontent la vie et la mort en haute altitude, et posent des problèmes moraux très perturbants. le plus classique est : devant un groupe en danger de mort, comment fait-on le choix de sauver ceux qui peuvent l'être quand on comprend que tenter de préserver la vie de tous conduira à en perdre plus? D'autres questions font intervenir le manque de lucidité causé par la raréfaction de l'oxygène, combiné à la motivation de chacun. le passionné qui a économisé pendant des années pour payer l'expédition, a organisé sa vie en vue du voyage risque de penser uniquement à atteindre le sommet, oubliant qu'une réserve d'énergie limitée lui fait courir un risque mortel pendant la descente. le guide et organisateur sait qu'il doit par sécurité imposer une heure limite après laquelle il faut faire demi-tour, mais comment résiste-t-il aux autres motivations, quand lui-même a besoin de la reconnaissance apportée par le succès de ses clients? La solidarité habituelle et nécessaire en montagne comme en mer (relire les livres de Gaston Rébuffat, de Lionel Terray, par exemple) résiste mal aux conflits et aux frustrations engendrés et entretenus par la trop grande fréquentation de ces lieux dangereux, qui dilue la responsabilité.
Moins importante -peut-être- mais dérangeante pour moi est la question de la vérité. Dans un roman (la conscience de Zeno, par exemple), elle peut être source de jubilation. Dans un récit qui comporte des décès, et où on parle de responsabilité, elle est tragique. L'auteur dort, épuisé, dans sa tente, quand ses compagnons sont en train de mourir. Il était pourtant avec les sherpas un des hommes forts de l'ascension, marchant devant. Sa toux dont il parle fréquemment l'empêche de d'aider les autres et non de marcher plus vite qu'eux. Je ne polémique pas, d'autres plus informés l'ont fait, j'explique seulement les réflexions que je me suis faites pendant et après la lecture. Et je répète que dans cette "zone de la mort" à haute altitude, l'oedème est une menace visible, mais les effets du manque d'oxygène sur la pensée et sur la musculature sont insidieux. Jon Krakauer a certainement contribué à sauver des vies pendant cette expédition, il dit qu'il ne peut pas oublier que ses décisions, ses actions et ses inactions ont contribué à des décès. Dit-on la même vérité à son psychanalyste et à ses lecteurs? Jusqu'à quel point la reconstruction par la mémoire des événements passés est-elle fidèle (l'auteur en cite un cas étonnant)? Et jusqu'à l'omission d'informations (volontaire ou involontaire) continue à me troubler : j'ai lu ensuite que l'expédition avait des bulletins météo, savait sans doute que l'abominable tempête affrontée à la descente allait se produire. Jon Krakauer n'en parle pas.
Donc : si l'idée de monter un jour là-haut vous a effleuré, lisez impérativement ce livre. Sinon, sachez que ce n'est pas un récit d'aventure ordinaire, et choisissez de lire ou d'ignorer.
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J'avais vu une émission (la Minute de Vérité ou quelque chose comme ça...)sur ce malheureux événement du 10 et 11 mai 1996. C'est ainsi que j'ai vu et lu le livre.
Jon dénonce les techniques de sécurité peu appropriés aux clients novices en alpinisme.

Jon Krakauer, ancien alpiniste, est devenu journaliste et va ainsi monter au campement de l'Everest accompagné d'autre alpinistes confirmés et de clients d'une compagnie d'excursion. Il fait un reportage sur le marché des expéditions sur la plus haute montagne du monde.
Après avoir gagner le sommet, ils essayent de se dépêcher de redescendre (pour optimiser l'oxygène, les forces...) vers le campement de base, à plusieurs centaines de mètres. Mais la météo se dégrade et une tempête se déchaîne. le froid, le vent, la neige arrêtent la descente des plus lents et 8 personnes restent bloqué et meurent de froid dont notamment les guides chevronnés dont Rob Hall et Andy Harris.
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Tragédie à l'Everest ou la folie des hommes !
En effet ce livre nous montre jusqu'où la passion peut mener. L'homme souhaite toujours se mesurer aux éléments malgré des risques énormes dont la mort pour certains d'entre eux. Ce qui est le plus pitoyable dans ce récit, c'est d'apprendre que de nombreuses personnes sont prêtes à payer des sommes colossales pour se faire accompagner par des guides professionnels pour réussir cet exploit inhumain qui ne peut se faire que sous assistance respiratoire pour la plupart et tout ça pour ajouter son nom dans l'histoire de l'Everest. Je suis aussi dépité d'apprendre qu'il existe une pollution de déchets, principalement de bouteilles d'oxygène abandonnées sur place (près de 800), les personnes étant trop faible physiquement pour les redescendre. Ce sont donc les Sherpas qui les redescendent contre une compensation financière pour limiter cette pollution. Mais jusqu'où irons-nous ?
En tout cas, c'est un livre que j'ai eu beaucoup de plaisir à lire. J'y ai appris énormément de choses sur l'alpinisme et sur la nature humaine.
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L'Everest, le nouveau sommet qu'il faut absolument conquérir que l'on soit alpiniste confirmé, débutant ou même carrément novice. Ce livre est le témoignage d'un des survivant de cette tragédie et a servi de base au film EVEREST de Baltasar Kormákur.
Nous sommes le 10 mai 1996. Il fait beau. Les corps sont fatigués après six semaines d'acclimatation mais c'est le grand jour : le jour du sommet. Tout le monde est prêt a conquérir l'Everest et ses 8 848 mètres. Il y a Rob Hall et Andy Harris, les guides qui doivent guider les clients mais surtout les redescendre vivants. Car on oubli souvent que la montée est rude mais la descente... c'est pire. Et ça, lors de cette montée, beaucoup l'ont oublié.
Deux hommes. Rob Hall a créé sa société de guides de l'Everest et en est à sa quatrième saison. Scott Fischer, ami de Rob, mais qui a décidé cette année de franchir le pas et de créer, lui aussi, sa société de guide. C'est sa première montée en tant que guide et chef d'entreprise. Aucun des deux n'a le droit à l'erreur. Rob parce que dans ses clients il y a un journaliste et Scott, parce qu'il joue son avenir. Tous les deux doivent atteindre le sommet quoiqu'il advienne.
Mais voilà, au delà de 8000 mètres, il y a des règles à respecter car le corps souffre et l'esprit divague.
Un concours de circonstances malheureuses, une météo capricieuse, trop de monde sur la montée, une jalousie entre sherpa, des corps épuisés que l'on n'écoutent pas... Et c'est le drame. Conclusion de la course : 12 mors. Douze personnes qui sont pris dans la tempête et ne peuvent redescendre.
Le livre est un docu-récit. Jon Krakauer, c'est le journaliste de l'équipe de Rob Hall. Il doit écrire un article sur la folie Everest. Initialement, il devait s'arrêter au camp de base mais étant un alpiniste aguerri, il négocie sa montée au sommet. Ce livre est son récit de la tragédie et des mauvaises décisions prisent tout au long de cette journée. Il y décrit tout. L'équipe Sud Africaine composée uniquement de débutants qui ne savent même pas mettre des crampons mais qui n'en font qu'à leur tête. Des cordes installées tardivement dans les points stratégiques, des embouteillages monstres du à des clients trop lents, trop inexpérimentés. Des nuages qui arrivent mais que personnes ne regardent, une heure limite de retour totalement oubliée. Voilà comment deux cordées se retrouvent prises au piège de la tempête. Jon Krakauer décrit tout, sans concession, mais n'accuse personne. Tout le monde est responsable, même lui qui a vu la tempête se former et qui n'a pensé qu'à se mettre à l'abri. le récit d'une tragédie qui aurait pu être évitée (ou pas) et qui n'a servi de leçon à personne car la course à l'Everest a toujours lieu.
Lien : http://jelisquoi.blogspot.fr..
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Vous avez soif d'aventure ! Vous rêvez peut-être de voyager dans les sept continents ou de parvenir au sommet d'une haute montagne. La plupart d'entre nous n'osent pas réaliser leurs rêves et se risquent rarement à en parler ou même à regarder en face leurs aspirations profondes.
Adventure Consultants est spécialisé dans l'organisation d'ascensions guidées. Nous savons comment transformer vos rêves en réalité et nous vous aidons à atteindre votre but.… nous nous engageons à vous offrir les meilleures chances de succès et de sécurité pendant votre aventure.
Pour ceux qui osent regarder leurs rêves en face, leur réalisation présente quelque chose de particulier qui défie toute description. Nous vous invitons à escalader la montagne de votre choix avec nous. »
Tels sont les mots écrits dans les brochures adressés aux clients potentiels de Adventure Consultants. Ni Hall -Le guide et fondateur de la société- ni ses clients ne se doutaient que c'est plutôt un cauchemar qui les attend lors de leur expédition sur l'Everest…

Jon Krakauer, l'écrivain narrateur de l'histoire se trouvait parmi les « clients  » de Hall lors de cette ascension et décrit avec précision les faits de cette terrible tragédie à l'Everest en 1996, ce que ça fait d'être à un altitude de 8 848 mètres : La difficulté de respirer qui provoque des hallucinations, le froid glacial contre qui on ne peut lutter même si on est suffisamment équipés… etc.

Au début l'histoire ne m'a pas trop « séduit », j'ai trouvé le récit un peu lourd et plein de détails dont on peut s'en passer. Sans parler des passages où l'auteur ne parle que de l'histoire : les alpinistes qui ont atteint le sommet et en quelle année et va jusqu'à raconter leurs histoires personnelles.
Plus j'avançais dans ma lecture et plus l'histoire prenait de l'ampleur, je m'habituais aux personnages, à leurs points forts et points faibles : Il y en a ceux qui sont forts physiquement et ceux qui sont forts moralement.

Un point fort pour l'auteur est qu'il n'a pas cherché à s'approprier le bon rôle, je l'ai même détesté en lisant certains passages, j'ai trouvé qu'il s'intéressait plus à sa propre survie qu'à celle de ses camarades et que plusieurs fois il pouvait apporter son aide mais il a préféré se réfugier au fond de sa tente. J'ai gardé cette pensée au fond de moi jusqu'au dernier chapitre où l'auteur recopie une lettre qu'il a reçu de la part d'une famille qui a perdue un proche lors de cette tragédie exprimant les mêmes pensées.

Un récit qui m'a marqué et spécialement l'histoire de Hall, j'ai admiré son courage. le passage qui m'a le plus touché est celui que l'éditeur a choisi pour le résumé en quatrième de couverture et se sont les derniers mots de Hall pour sa femme alors qu'il vivait ses derniers instants : « Je t'aime. Dors bien, ma chérie. Je t'en prie, ne te fais pas trop de souci. »

Si vous cherchez un livre à lire sous votre couette quand il pleut dehors ou si vous êtes un alpiniste et vous souhaitez grimper les sept sommets du monde n'hésitez pas, lisez ce livre !

Lien : https://deslivresdesmotsblog..
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Whaou, Jon Krakauer m'a embarqué dans cette ascension ! qui est une histoire vraie et véçue par Jon Krakauer lui-même.
Mais que de souffrances a endurer pour aller sur "le toit du monde".
La question que je me pose est : Où est le plaisir dans cette souffrance ?
Le dépassement de soi ? de ses limites ?
Fin tragique, éprouvante et choquante !
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