Une fille parfaite

J'ai souhaité profiter de la promo sur ce titre afin de découvrir cet auteur. Or je vais stopper ma lecture à 7% (c'est à dire 4 chapitres environ). Pourquoi ? Simplement car la traduction est affligeante. Un véritable tourbillon d'inepties : contresens, pléonasmes et anglicismes tourbillonnent et forment une valse éprouvante pour le lecteur. Dans ce contexte, il m'est impossible de me concentrer sur le suspense, l'histoire, je suis en colère. Harper & Collins est une maison respectable, non ? En cherchant sur le net, je vois que ce roman a été initialement publié par Mosaïc, qui est une filiale des éditions Harlequin plus connue pour sa production massive de romances et autres historiettes que pour son apport à l'édifice -- certes branlant (sans jeu de mots) -- de la littérature. Bref, j'ai un roman de gare de la pire espèce sous le nez : c'est à dire de ceux qui n'annoncent pas la couleur d'emblée et se cachent derrière des termes tels que "thriller", "suspense". Je ne suis pas tentée par ce roman en américain car je suis dégoûtée de voir avec quel mépris il a été traité par l'éditeur. Et Harper & Collins dans tout cela ? Quelle est leur responsabilité ? Ils font une confiance aveugle à leurs homologues de Mosaïc ? Quel dommage. Je ne recommande pas ce roman, bien sûr, même pour 0.99 cents, on se moque des lecteurs -- et de l'auteur.

Aïe je participe pour un thriller et stupeur à l'ouverture : MOSAIC est une collection Harlequin. Je m'attends donc à une lecture sans fioriture.
C'est confirmé : lecture difficile tant le style est basique, creux. La seule originalité tient au fait que l'histoire soit racontée de 3 points de vue différents pendant et après la disparition de Mia. Et toujours à la première personne.
Mais cela reste une écriture sans entrain, sans cadence. Beaucoup d'amour (ce n'est pas chez Harlequin pour rien), pas beaucoup de stress, la pression ne monte pas… Des chapitres inutiles ou justes trop longs.
Quant à l'intrigue, le dernier rebondissement est inutile tant il est peu travaillé et un peu convenu.

Dommage.
Pas assez polar pour me convaincre de revenir dans cette collection.

Merci quand même pour ce petit divertissement ;)

Lorsque Babelio m'a proposé la lecture de ce livre, j'ai tout d'abord hésité, butant sur sa couverture. Mais en lisant la quatrième (de couverture donc), je me suis ravisée, ayant du mal à résister à la promesse d'un bon suspense. L'histoire est en effet celle de Mia Dennett, fille d'un juge influent, qui est kidnappée durant quelques mois par un inconnu qu'elle a suivi chez lui un soir, puis qui est retrouvée amnésique. Que lui est-il arrivé durant ces semaines en apparence totalement effacées de sa mémoire ? Mary Kubica s'emploie à le faire découvrir par petites touches au lecteur par le biais d'une narration à trois voix. La mère de Mia, le policier chargé de l'enquête et le kidnappeur lui-même, parlent à tour de rôle de ce qui s'est passé. A tour de rôle et sur deux temps, et c'est là toute l'originalité du récit.

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Je n'ai pas du tout apprécié ce livre qui pourtant avait de superbes retours. Je l'ai trouvé beaucoup trop lent, trop de description inutiles pour accèder au fin fond de l'histoire. Je suis contente de l'avoir terminé seulement j'avoue avoir beaucoup traîné...
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La construction du roman attire le lecteur. La narration présente trois personnages : le kidnappeur, Eve, la maman de la jeune fille kidnappée, et Gabe, l’enquêteur. Le suspense commence avec pour point central le kidnapping de Maia. L’alternance “après” et “avant” cet événement, fait que le lecteur connaît la fin heureuse de l’histoire, dès les premiers chapitres. Faut-il arrêter la lecture ? Non, puisque Maia souffre du syndrome de Stockholm. Mais sa guérison est stupéfiante. La suite du récit ne sera que trop prévisible pour ma part et la fin, une aberration. Un policier stagiaire doit-il prendre l’initiative d’un coup de feu malgré des ordres contraires ?? Ce n’est pas crédible. Les personnages manquent de caractère et l’écriture reste trop simple pour ma part. Une autre fin aurait pu être envisagée.
Pas de suspense, des personnages fades et une écriture simple, tel est le commentaire de ce récit.
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