J'ai fait la connaissance des sympathiques marmottes Églantine et Séraphin dans l'album "La marmotte préhistorique" que j'avais reçu il y a deux ans lors d'une opération masse critique.
Un grand merci à Babelio qui nous offre régulièrement l'occasion de faire de belles découvertes.
J'avais beaucoup aimé cette histoire rafraîchissante, écrite et dessinée par un vrai connaisseur de la montagne, un Savoyard. Et un bon point, un !
Rebelote avec le deuxième tome, "Helmut l'ami marmotte", plein d'humour et qui a enchanté la germanophile qui est en moi.
Je me régalais donc à l'avance de retrouver Églantine et Séraphin dans leurs nouvelles aventures, "
C'est quoi ce chantier". Dès que j'ai vu ce titre dans la dernière liste proposée par Masse critique, j'ai foncé, et par chance, j'ai été choisie.
Sitôt reçu, sitôt lu, et là... aïe, aïe, aÏe ! Quelle déception !
La rivalité entre les habitants de deux vallées voisines, la rénovation d'un vieil hospice à laquelle vont travailler les "ennemis" : les ingrédients sont là et annoncent un bon moment de lecture.
Hélas, il n'en est rien. Je n'accroche pas, je m'ennuie même franchement. L'histoire ne décolle pas, l'humour ne fonctionne pas.
Je tourne les pages, encore pleine d'espoir, attendant que quelque chose se produise, quelque chose qui m'entraînerait, mais telle la soeur Anne, je ne vois rien venir. À part deux nouveaux personnages à six pages de la fin, dont l'arrivée donne lieu à une petite leçon de morale et de bien-pensance dénuée de finesse.
Un album que je vais m'empresser d'oublier, mais j'espère sincèrement revoir Églantine et Séraphin ainsi que leurs amis dans de nouvelles aventures, à la hauteur des deux premières. J'ai envie de retourner "là-haut sur la montagne" avec eux !
Merci aux éditions Boule de neige pour leur envoi. Je suis désolée de cette critique si négative qui contraste avec celles des deux premiers volumes, mais j'écris toujours ce que je pense.
Comme l'a si bien dit
Beaumarchais, "Sans la liberté de blâmer, il n'est pas d'éloge flatteur."