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Résumé :
L'Amour de l'Art - ITALIE - 1950
Trentième année

MARIO ZOCCA
Professeur d’Urbanisme à l’Université de Bari.
Urbanisme et reconstruction

RAYMOND COGNIAT
Tendances de l’art contemporain en Italie

GERMAIN BAZIN
Cinéma d’avenir

COMTE AUGUSTE PREMOLI
Délégué de l’Office National Italien de Tourisme en France. Tourisme italien

GERMAIN BAZIN
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Cet article, forcément succinct, a pour but d'exposer quelques uns des principes particulièrement préconisés et encouragés en Italie par l’Institut Central de Restauration et qui auraient intérêt à être plus répandus. Le plus naturel de ces principes, ou tout au moins celui qui peut sembler tel, et qui est peut-être le plus contesté, est le suivant : « Pour restaurer une oeuvre d'art, il ne faut jamais perdre de vue le fait qu'il s’agit d’une oeuvre d’art. » Répétons que, bien que manifestement évident, ce principe doit apparaître comme une étrange prétention à ceux qui sont habitués à séparer nettement l'Esthétique de la Pratique et entendent imposer un traitement
spécial aux tableaux, en faisant abstraction de leur qualité d'oeuvre d'art ; les résultats qui s’en suivent font crier au massacre. Mais un tableau n'est jamais une « surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées », à moins que l’on ne veuille condenser toute l'essence esthétique de la peinture en tant qu’oeuvre d’art dans ce « certain ordre ».
En même temps que le premier principe, on doit aussi en énoncer un second : « Pour restaurer une oeuvre d’art, il ne faut jamais perdre de vue que cette oeuvre est un fait historique. » Pas plus que le premier, ce principe n'est évident pour tous. S’il n’en était ainsi, on ne comprendrait pas comment certains peuvent affirmer que le vrai but de la restauration est de rendre, autant que possible, à l’oeuvre d'art son état primitif. Cette affirmation semble elle-même si évidente à qui l'énonce qu’il ne paraissait pas nécessaire de la démontrer.
En dehors de toutes autres considérations, il est manifeste qu’une oeuvre d’art a une vie dans le temps. Pour cette raison, de même qu’on ne peut pas la falsifier, on ne peut pas non plus la reporter automatiquement en deçà de son point de départ comme si le temps était réversible à plaisir. Ce genre d’intervention, qui s’accomplit d'une manière agissante et absolue, est arbitraire et injustifiable. Si l'on pense à la folie des restaurations du temps de Viollet le Duc, on se rend compte que ce principe n’est pas, autant qu’il semble, évident ; il doit, au contraire, être bien mis en relief et rester toujours présent à l'esprit du restaurateur.
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En dehors de toutes autres considérations, il est manifeste qu’une oeuvre d’art a une vie dans le temps. Pour cette raison, de même qu’on ne peut pas la falsifier, on ne peut pas non plus la reporter automatiquement en deçà de son point de départ comme si le temps était réversible à plaisir. Ce genre d’intervention, qui s’accomplit d'une manière agissante et absolue, est arbitraire et injustifiable. Si l'on pense à la folie des restaurations du temps de Viollet le Duc, on se rend compte que ce principe n’est pas, autant qu’il semble, évident ; il doit, au contraire, être bien mis en relief et rester toujours présent à l'esprit du restaurateur.
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Chefs-d'oeuvre de la sculpture du moyen-âge
Les études sur la sculpture italienne du moyen âge et de la Renaissance n’ont peut-être jamais connu une période plus heureuse et plus féconde en découvertes, en révisions critiques, en recherches philologiques, que pendant ces années qui ont suivi la guerre. A cette ardeur renaissante correspondant à un intérêt toujours plus grand du public, des spécialistes et des savants ont largement contribué; les circonstances exceptionnelles de ces terribles années, entre 1942 et 1945, imposèrent de préserver le patrimoine artistique national d’éventuelles destructions. Les oeuvres qui, par leur situation, étaient plus particulièrement exposées aux bombardements aériens ont été déplacées. Ainsi beaucoup de statues qui, depuis presque sept ceux cents ans, vivaient dans leurs inaccessibles retraites à l’extérieur des cathédrales, furent transportées en des refuges sûrs. Pour la première fois, elles purent révéler les secrets de leur sévère beauté à ceux qui s’étaient efforcés en vain de les comprendre, de loin, à l’aide de jumelles.
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L'ART ITALIEN est une des beautés du monde, et nous fait pénétrer dans une contrée spirituelle où tout est harmonie, je l’ai profondément senti, lorsqu’à vingt ans, je découvris l’Italie. La Grèce avait été ma première passion; en Italie, il me sembla découvrir une autre Grèce. J’allais de ville en ville, partout émerveillé mais c’est à Florence que j’eus la révélation du moyen âge, ce fut près de Santa Maria Novella, dans la chapelle des Espagnols, devant les fresques d’Andrea da Firenze. C’est là que je pris la résolution de consacrer ma vie à l’histoire de l’Art.
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