La Rivière à l'envers, tome 1 : Tomek (BD)

Dans une lointaine contrée, Tomek, un jeune adolescent, tient une petite épicerie qui regorge de toutes choses. Les yeux rivés sur son cahier, l'esprit vagabond, il se fait interpeller par une adolescente qui lui demande s'il vend des sucres d'orge. Dans l'un de ses nombreux tiroirs, il lui en tend un et la demoiselle, pour s'amuser, lui réclame ensuite toutes sortes de choses. Que Tomek lui tend aussi rapidement. Mais lorsqu'elle lui réclame de l'eau de la rivière Qjar, il ne peut la satisfaire d'autant plus qu'il ne sait pas que cette eau magique empêche de mourir. Laissant un sou pour le sucre d'orge, elle s'en va, un brin déçue. Aussitôt Tomek va voir son grand-père qui lui raconte alors l'histoire de l'eau de la rivière qui coule à l'envers, autrement dit qui sort de l'océan et arrive au pied d'une montagne sacrée. Personne n'a jusqu'ici réussi à ramener de cette eau, trop d'hommes ayant péri avant d'apercevoir la montagne sacrée. le lendemain, aux aurores, Tomek laisse une lettre à son grand-père, bien décidé à retrouver la jeune fille dont il est tombé sous le charme et à lui rapporter de l'eau de la rivière Qjar...

Adapté du roman éponyme de Jean-Claude, "La rivière à l'envers" nous emmène dans un pays lointain et féerique. L'on y fait la connaissance de Tomek qui, curieux de l'existence de la rivière à l'envers et sous le charme de la jeune fille rencontrée dans son épicerie, décide de partir vers d'autres contrées pour la retrouver. Une véritable quête initiatique au cours de laquelle le jeune garçon va vivre des aventures aussi incroyables qu'étonnantes et faire le rencontre de personnages surprenants, notamment les habitants du village des parfumeurs, les ours aveugles de la forêt de l'oubli ou encore la méchante sorcière. Une invitation au voyage et à l'imagination, une ambiance fantastique et féerique parfaitement mises en image par Djet. En effet, le trait vif, les paysages enchanteurs et magnifiques, le découpage varié ainsi que les couleurs lumineuses siéent parfaitement à ces aventures tour à tour magiques ou inquiétantes.
Un premier tome parfaitement réussi...

Ayant eu un monumental coup de coeur pour le roman de Jean-Claude Mourlevat il y a quelques années, j'étais curieuse et en même temps anxieuse de découvrir cette interprétation graphique.
J'ai adoré me replonger dans cette aventure que j'adore toujours autant. Lire la BD m'a donné envie d'aller relire le roman, ce qui est plutôt bon signe.
J'ai particulièrement aimé le soin apporté aux couleurs (point fort du roman que l'on retrouve très justement ici) et les détails des différents paysages arpentés par Tomek et Hannah. Après l'enchaînement très rapide ne m'a pas laissé souffler, comme on peut le faire dans le roman. Certaines interprétations graphiques ne sont pas celles que je m'imaginais comme pour les visages des personnages principaux que j'imaginais bien plus jeunes et le personnage de Podcol que je ne voyais pas comme ça.
Toujours est-il que j'ai été transportée une fois encore dans cette quête extraordinaire. Une histoire qui devrait être lue par le plus grand nombre, pour rêver et s'émerveiller. Je lirai le second tome de cette adaptation avec plaisir avant de me replonger dans une relecture du roman.

« Ainsi vous avez tout dans votre magasin ? Vraiment tout ? Alors... vous aurez peut-être… de l'eau de la rivière Qjar ? C'est l'eau qui empêche de mourir, vous ne le saviez pas ? » Tomek, l'épicier, qui a pourtant presque tout en stock, ne connaît pas cette eau. Il est bien décidé à retrouver la jeune fille qui en avait besoin et à la lui fournir. Alors, Tomek ferme boutique et part chercher « la rivière à l'envers »...

L'avis d'André, 13 ans : J'ai bien aimé cette adaptation en bande dessinée du célèbre roman de Jean-Claude Mourlevat, qui nous relate l'aventure épique de Tomek et d'Hannah, à la recherche d'une eau mystérieuse. La détermination de Tomek donne du rythme à cette bande dessinée. 

L'avis de la rédaction : le roman de Jean-Claude Mourlevat, désormais un classique de la littérature de jeunesse, est superbement illustré par Djet dans cette adaptation en BD.

Superbe adaptation du roman de Jean-Claude Mourlevat, fidèle, belle (très belle) et riche en couleurs. Les illustrations de Djet sont vivantes, elles fourmillent de détails, de vie, c'est un plaisir à parcourir, à lire, à détailler.

Avant de mon plonger dans cette BD j'ai décidé de relire le roman de Jean-Claude Mourlevat et je dois dire que le scénariste, autant que le dessinateur, a fait là un incroyable travail d'adaptation. C'est exactement comme ça que j'ai visualisé les différentes scènes et d'ailleurs là encore, c'est avec beaucoup d'intelligence qu'ils ont su découper le titre original pour n'en tirer que le principal car je n'ai pas du tout eu l'impression d'avoir manqué quoi que ce soir. C'est comme si tout y était..............................
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Dans ce premier tome, nous suivons Tomek, un jeune épicier, un peu rêveur qui va vendre un sucre d'orge à une jeune fille de passage, Hannah. Fascinée par tout ce qu'on peut trouver dans l'épicerie de Tomek, Hannah lui demande de l'eau de la rivière Qjar. Cette eau bien particulière qui coule à l'envers et qui rend immortel. Tomek va alors vivre l'aventure de sa vie en quête de la rivière Qjar.
J'ai adoré replongé dans cette histoire. Les couleurs bien vives et les dessins sont superbes.
Je regrette certains passages un peu rapide et flou, mais cela ne gêne pas plus que cela la lecture.
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Une adaptation du roman de Jean Claude Mourlevat, sans doute une bonne idée.

Nous ne l'avons pas lu celui-ci mais nous connaissons l'auteur et nous aimons les titres passerelles, d'un art à un autre, pour les grands et petits lecteurs.

À l'identique de la rivière de son histoire, la BD, si elle se montre efficace, fera remonter le cours d'eau aux lecteurs jusqu'à l'oeuvre d'origine, pour se plonger d'avantage avec plaisir.



Le texte est poétique, l'univers également, nous sommes dans la légende et Tomek, petit commerçant de désirs et de besoins en tous genres, découvre une faille à son catalogue.

Une jeune cliente lui demande un jour si il possède dans ses tiroirs un peu d'eau de la rivière à l'envers.

Qu'est-ce que cela?



Une source purifiée, par sa témérité et sa ténacité à remonter le chemin vers les chemins qui mènent aux sommets des montagnes.

Cette eau est magique, elle retient le souffle des derniers souffles et empêche de mourir.

Un sacré Graal pour Tomek qui se trouvera inspiré pour l'acquérir.

Encore faut-il que cette eau existe.

Était-ce une taquinerie de la part de cette jeune cliente ou bien le désespoir lui a t-il fait réclamer l'impossible?



L'adaptation BD emprunte des raccourcis, cela se sent, dans la gestion du temps (le temps d'une BD) mais l'essence du roman, si il est respecté, donne envie de s'aventurer plus loin.



C'est délicat, sans doute bientôt émouvant, un brin philosophique.

C'est une véritable quête initiatique pour le jeune Tomek qui part à la recherche de cette drôle de jeune fille et peut-être de la rivière car ses proches ne seront pas toujours éternels au retour de ses aventures.

Nous sentons bien que cette pensée rassure avec le départ et le désir de voir le monde.



C'est une aventure pleine de surprises et de magie, une aventure peut-être sans retour, mais nous ne le souhaitons pas au jeune Tomek qui se pose beaucoup de questions et mérite des réponses.

Le voyage va tenter de le toucher dans sa mémoire et ses émotions, Tomek se raccrochera à ce qu'il a de plus cher pour ne pas se perdre.

Nous naviguons entre angélisme et tentations de chimères, le ton est presque celui du conte.

L'imaginaire déployé est original et parfois tendre.

C'est à découvrir.

Vous allez peut-être être étonnés, mais je n'ai jamais lu le roman de Mourlevat La rivière à l'envers, dont est adaptée cette bande dessinée ! J'ai bien aimé l'histoire, pleine d'aventures, riche en émotion, découverte d'un autre monde, de rencontres... et il y a de belles illustrations !
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J'ai adoré l'imagination dont fait preuve l'auteur et l'univers merveilleux dans lequel évoluent les personnages ! L'eau qui coule à l'envers, les fleurs hallucinogènes, la forêt des oublis, l'arc-en-ciel sous lequel on disparaît... tout est très poétique et pourtant inquiétant à la fois ! N'ayant pas lu le roman, je ne sais pas si c'est déjà le cas dans celui-ci ou si c'est l'adaptation BD qui veut ça, mais j'ai par contre trouvé le rythme du récit assez particulier, avec une désagréable impression de récit décousu car l'enchaînement des différentes péripéties est trop rapide. Je pense que j'apprécierai davantage de lire le roman.
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C'est un livre que j'avais lu étant enfant et j'ai pris beaucoup de plaisir à me replonger dans l'univers de Tomek.
J'ai aimé cette BD parce qu'elle m'a rappelé un de mes livres préféré, par contre, je trouve qu'on survole vraiment l'histoire. Dommage que ça n'aille pas plus loin.

Adaptation du roman de Jean-Claude Mourlevat, La rivière à l'envers est un récit initiatique aux allures de conte fantastique au cours duquel les deux héros vont faire de multiples rencontres aussi surprenantes que bienveillantes. La magie et le fabuleux accompagnent chaque situation que les deux héros vivent rendant l'aventure encore plus surprenante et plus passionnante. En fond de toile se tisse l'histoire d'une rencontre, d'un amour naissant. le travail graphique est réussi et offre un nouveau regard sur l'histoire de Mourlevat sans en altérer l'essence. J'ai cependant été gênée parfois par les visages des personnages, un peu figés et pas toujours réguliers. Ces deux volumes n'en restent pas moins agréables à lire et permettent de redécouvrir cette histoire incroyable en la rendant accessible à un public plus large.
(critique commune au 2e tome)
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