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Citations sur A comme Association, Tome 1 : La pâle lumière des ténèbres (65)

_ Je suis l'Ager Jaspent, je finis par dire d'une voix rauque. Je veux dire, l'Agent Jasper. Et je suis contraint de procéder à votre interpellation. J'espère que vous n'en garderez pas une dent contre moi.
Une dent contre moi... Pathétique. Dans la famille "Je mets toutes les chances de mon côté pour me faire des amis", je demande le fils.
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Pour faire bonne mesure, j'en rajoute une couche. Le retour du jet d'ail, en quelque sorte.
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Désolé, je suis le roi du mauvais calembour et du jeu de mots foireux. Je ne peux pas m'en empêcher et le pire, c'est que je ne m'entraîne même pas. Je fais de l'esprit comme monsieur Jourdain fait de la prose, c'est une seconde nature!
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Je commence par me cogner contre une palette qui traîne par terre. J'étouffe un cri et sautille sur place, tandis que mes mains enserrent ma pauvre cheville. C'est ce qu'on appelle une entrée en fanfare.
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"Si seulement on pouvait remonter le temps, anticiper les réactions, caser des répliques préparées à l'avance !
Mais faut pas rêver. on vit avec ce qu'on a dit et ce qu'on a fait, et tout l'inéluctable qui va avec."
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Je roule sur le côté (...) et me redresse en brandissant l'aérosol relevé au jus d’ail spécialement concocté par le Sphinx à l'usage des méchants vampires.
- Fini de rire, Séverin ! je lande en regrettant immédiatement de n'avoir pas dit quelque chose de plus à propos (il ne riait pas).
Son regard devient méfiant.
Je ne dois pas lui laisser le temps de comprendre. Je presse le bouton, libérant un nuage de gouttelettes sur la figure du vampire.
Pour faire bonne mesure, j'en rajoute une couche. Le retour du jet d’ail, en quelque sorte.
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Je piétine sur place, contrarié. Fabio est en retard. À l'angle de la rue Bram-Stocker et du passage Murnau, où l'Association donne traditionnellement rendez-vous aux vampires, je me les gèle. Mes orteils sont recroquevillés dans les solides chaussures en cuir qui me font passer pour un ringards auprès des filles de ma classe, mais qui me permettent de marcher confortablement et longtemps sans que mes pieds se transforment en erzatz de camemberts. Ce Fabio, je ne vais pas me contenter de le toiser avec sévérité. Je vais le foudroyer du regard !
Au moment où, avec délectation, je me passe cette scène dans ma tête, le bruit d'une alarme me fait sursauter. Puis la vitrine d'une bijouterie toute proche explose, percutée de l'intérieur par un corps qui chute sur le trottoir avant de se relever et de prendre la fuite.
J'ai le temps de voir le visage du cambrioleur : c'est Fabio.
- Hé ! Euh, stop ! Fabio ! Monsieur Fabio ! Attendez ! Je lance en bégayant.
Ça peut paraître surprenant mais il ne s'arrête pas. On dirait même qu'il accélère.
Je lâche un juron.
- Fabio ! Ne faites pas l'idiot !
Un mort à qui je chuchoterai à l'oreille me prêterai plus d'attention que le type après lequel je hurle.
Dans les films d'action que je regarde sur écran géant, le poursuivant gagne toujours du terrain sur le fuyard. Curieusement, ce n'est pas du tout le cas. Il faut dire qu'un vampire, même catarrheux au dernier degré (je n'ai pas dit Cathare, ce genre de Créature n'est pas parfaite), pourrait en remontrer à un champion olympique. Ce que je ne suis pas du tout. Le sport n'a jamais été mon fort (désolé Nelson).
Mes poumons commencent d'ailleurs à faire des bruits curieux, à mi-chemin entre le râle et le sifflement. Mais je n'ai pas perdu de vue Fabio. Pas encore.
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"Chassez le naturel, a dit un jour un jockey (ou un troll), il revient au galop."
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Ma mère participe à un stage de poterie tibéto-alsacienne en Ardèche. Je reçois régulièrement des SMS enthousiastes. Singe infaillible que de nouvelles horreurs ne tarderont pas à tenir compagnie aux sculptures germano-sénégalaises et aux points de crois nippo-bretons de l'appartement.
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Walter est un vieux de cinquante ans. Il est chauve, transpire tout le temps et s’éponge régulièrement le crâne avec un mouchoir dégueulasse. Il a aussi du bide. Bref, l’archétype de celui qu’on ne veut pas du tout devenir plus tard.
Il portait une chemise bleue à carreaux qui n’avait sûrement jamais rencontré de fer à repasser et une cravate jaune canari qui avait dû remporter de nombreux prix de ringardise (j’ai compris plus tard, hélas, qu’il avait fait ce jour-là un gros effort vestimentaire…). Mais il émanait de lui une aura qui mettait immédiatement en confiance. Un charisme puissant, détonnant avec son apparence ridicule.
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