AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les fables de Jean de la Fontaine (387)

Hélas ! on voit que de tout temps
Les petits ont pâti des sottises des grands.

(Les deux taureaux et une grenouille).
Commenter  J’apprécie          280
Vous, chantier, j'ai six mortaises
Et bien tassés mes tenons !

(Le cigare et l'apprenti)

(N. B. : j'ai sous les yeux une version ancienne copiée à la main par un moine bouilleur de cru, qui parfois était sujet aux erreurs de copie.)
Commenter  J’apprécie          280
Je me figure un auteur
Qui dit : " Je chanterai la guerre
Que firent les Titans au Maître du tonnerre. "
C'est promettre beaucoup : mais qu'en sort-il souvent ?
Du vent.

(La montagne qui accouche)
Commenter  J’apprécie          270
Amants, heureux amants , voulez-vous voyager?
Que ce soit aux rives prochaines ;
Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau,
Toujours divers, toujours nouveau ;
Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
J'ai quelquefois aimé : je n'aurais pas alors
Contre le Louvre et ses trésors,
Contre le firmament et sa voûte céleste,
Changé les bois, changé les lieux
Honorés par les pas, éclairés par les yeux
De l'aimable et jeune bergère
Commenter  J’apprécie          260
Le cochet, le chat, et le souriceau

Un souriceau tout jeune, et qui n'avait rien vu,
Fut presque pris au dépourvu.
Voici comme il conta l'aventure à sa mère ;
- J'avais franchi les Monts qui bornent cet Etat,
Et trottais comme un jeune rat
Qui cherche à se donner carrière,
Lorsque deux animaux m'ont arrêté les yeux :
l'un doux, bénin et gracieux,
Et l'autre turbulent, et plein d'inquiétude.
Il a la voix perçante et rude,
Sur la tête un morceau de chair,
Une sorte de bras dont il s'élève en l'air
Comme pour prendre sa volée,
La queue en panache étalée.
Or c'était un cochet que notre souriceau
Fit à sa mère le tableau,
Comme d'un animal venu de l'Amérique.
Il se battait, dit-il, les flancs avec ses bras,
Faisant tel bruit et fracas,
Que moi, qui grâce aux Dieux, de courage me pique,
En ai prit la fuite de peur,
Le maudissant de très bon cœur.
Sans lui j'aurais fait connaissance
Avec cet animal qui m'a semblé si doux.
Il est velouté comme nous,
Marqueté, longue queue, une humble contenance ;
Un modeste regard, et pourtant l'œil luisant :
Je le crois fort sympathisant
Avec messieurs les rats ; car il a des oreilles
En figure aux nôtres pareilles.
Je l'allais aborder, quand d'un son plein d'éclat
L'autre m'a fait prendre la fuite.
Mon fils, dit la souris, ce doucet est un chat,
Qui sous son minois hypocrite
Contre toute ta parenté
D'un malin vouloir est porté.
L'autre animal tout au contraire
Bien éloigné de nous mal faire,
Servira quelque jour peut-être à nos repas.
Quant au chat, c'est sur nous qu'il fonde sa cuisine.
Garde toi, tant que tu vivras
De juger des gens sur la mine.
Commenter  J’apprécie          263
{Juste pour le plaisir, admirez la cadence de ces deux vers. Une merveille !}

Sous le faix du fagot aussi bien que des ans,
Gémissant et courbé, marchait à pas pesants,

Livre Ier, Fable XVI : La Mort et le Bûcheron.
Commenter  J’apprécie          257
Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde,
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
(...)
Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.

(Le lion et le rat)
Commenter  J’apprécie          240
C'est double plaisir de tromper le trompeur.

(Le coq et le renard)
Commenter  J’apprécie          220
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ;
Je plie, et ne romps pas.

(Le chêne et le roseau)
Commenter  J’apprécie          210
Epitaphe d'un paresseux :

Quant à son temps, bien le sut dispenser :
Deux parts en fit, dont il soulait passer
L'une à dormir et l'autre à ne rien faire.
Commenter  J’apprécie          190






    Lecteurs (10809) Voir plus




    {* *}