La Renaissance eut son tour. Les oeuvres de son architecture ne furent pas jugées assez imposantes au siècle de Louis XIV, qui rechercha en tout le grandiose; et quant aux objets mobiliers, leur forme si pure et si gracieuse, les ornements si fins et si délicats qui les décoraient, les arabesques si spirituellement composées, les figurines si capricieuses dont ils étaient enrichis, tout cela ne put les sauver ; ils parurent mesquins, et furent à leur tour abandonnés ou transformés.
On comprit que le sentiment de l’art au moyen âge n’avait pas du se manifester seulement dans les monuments de l'architecture sur lesquels les écrivains romantiques avaient d’abord appelé l'attention en en révélant la beauté, et que les instruments du culte, les meubles, les armes, les loyaux et même les ustensiles domestiques, devaient porter l’empreinte du talent et de l’imagination des artistes des anciens temps.