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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lorsque l'on a passé un merveilleux séjour au sein d'une famille exceptionnelle, il est de bon ton d'envoyer un mot de remerciement à la maîtresse de maison.
Ces mots de reconnaissance, c'est à vous que je les adresse chère Madame Laberge.
Grâce à vous et à « vos enfants », Gabrielle, Adélaïde et Florent, j'ai passé quelques semaines hors du temps, bercée par leurs histoires d'amour, de bonheur, de chagrin, bref, des histoires de vie tout simplement.
J'ai aimé votre plume sensible et délicate. Votre talent de conteuse m'a émue et émerveillée.
Vos personnages m'ont attendrie, parfois jusqu'aux larmes. Ils m'ont agacée souvent mais plus que tout je les ai aimés dans leurs excès, leurs passions, leur amour de la vie, leur « goût du bonheur ».
Une saga exceptionnelle, j'ai adoré !
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Celui ci pour une femme moderne est prenant. Il aurait pu s'appeler Léa.
Je ne connais toujours pas le canada mais je pense que cet aspect de l'homosexualité, cette découverte de la pilule est de mon temps.
J'ai aimé cet aspect d'un homme qui essaie de vivre un amour si ce n'est interdit, toujours est il mal vu ( en France quoi de différent) et de cette jeune fille dont les troubles de la vie sont un peu romanesques
Pour moi c'est celui qui me touche le plus, avec le premier.
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Roman de Marie Laberge.
Kitty la folle a finalement réussi à séparer Adélaïde et Nic et à briser leur famille. Désormais, Adélaïde ne pense qu'à sauver ce qui reste des siens : sa petite Léa et son bébé Thomas. « Il faut garder le passé, mais cesser de le creuser. Il faut laisser les morts où ils sont et ne pas leur demander de revenir. Les morts de peuvent qu'une chose pour les vivants, et c'est leur rappeler de vivre. » (p. 24) Mais le deuil de la jeune femme est long et il n'y a que Florent qui est capable de la sortir de son chagrin. Devenu un créateur très en vue, il est torturé par son homosexualité et ses désirs que la religion et la morale condamnent. Adélaïde l'aide à s'affranchir de ses doutes et de ses peurs, elle-même torturée par un désir puissant. Tout le monde attend d'elle qu'elle se remarie, mais c'est inconcevable : le seul homme de sa vie est Nic et elle ne pourra pas le remplacer, même si elle s'éprend de Paul Picard, un chirurgien qui lui est entièrement dévoué. Et elle ne veut plus entendre parler de religion. « Pourquoi obéirait-elle à des gens qui s'inclinent et se prosternent devant un dieu qui ne protège même pas les bébés ? » (p. 91) À la tête des entreprises de son défunt mari, elle fait prospérer les affaires et en fait profiter ses employés et les défavorisés. Léa grandit et s'attache de plus en plus à Leah, la première fille de Theodore, le premier amour de sa mère. Adélaïde la protège encore et toujours du secret de sa naissance et du traumatisme d'avoir trouvé le cadavre de son père assassiné. « Il y a une règle dans cette famille, on paie pour ses erreurs. » (p. 458) Horrifiée par la névrose meurtrière de Kitty et par le comportement ultra violent de Pierre, le fils de sa soeur Béatrice, Adélaïde craint la folie et les fous, mais parfois elle s'interroge sur son propre comportement. « Était-cela, la folie ? Ne pas trouver sa place et devenir une catastrophe pour s'en faire une ? » (p. 317)

Entre protéger les siens et les laisser vivre leurs erreurs, Adélaïde balance. Elle chérit la famille qu'elle s'est créée, entre liens de sang et liens de coeur, et les fantômes de ceux qu'elle a aimés. Des années 1950 à 1970, on achève de suivre les destins de tous les personnages de la trilogie. Tous ont souffert et ri. Tous ont donné et perdu. Tous ont vécu, tout simplement. J'ai refermé le troisième tome de cette saga avec plaisir et tristesse, heureuse d'avoir suivi l'accomplissement des personnages et navrée de les laisser derrière moi.
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Des larmes dans les yeux. La douleur d'une rupture, d'une fin. J'ai fini Florent pendant des mois, lisant quelques pages au compte-goutte pour ne pas quitter cet univers, pour ne pas avoir fini, pour rester avec ses personnages si vivants, si vrais, si profondément humains. Est un chef d'oeuvre, le roman que l'on ressent comme tel et tel est le cas de la trilogie de Marie Laberge. Si québécois en apparence, si universel en réalité. A aucun moment, l'auteure ne perd son souffle. Elle fait de l'intime, le terreau de tous les combats : combat contre l'obscurantisme religieux, combat pour l'égalité entre les femmes et les hommes, combat contre l'homophobie, combat congre les conventions sociales… Vivre, survivre, croire dans le rebond de la vie quand elle se dilue. Chacun a deux naissances et doit vivre deux accouchements. le premier naturel dont il est témoin plus qu'acteur puis l'accouchement de soi-même, dont on est seul responsable, un accouchement qui est un cheminement vers sa propre liberté… Car le gout du bonheur est avant tout le courage intime de sa propre liberté. Merci Madame Laberge pour ces longs moments passés avec vous et pour ce cadeau que vous avez offert à nombre de vos lecteurs, et à moi assurément, se sentir chez soi, chez vous
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Marie Laberge continue à explorer des thèmes qui lui semblent chers : l'amour, la famille, la religion, la folie, la vengeance, la justice, l'homosexualité, l'acceptation des différences, l'émancipation des femmes, le deuil, l'amitié, le pardon, le conformisme, l'étroitesse d'esprit, le poids des secrets, la douleur… J'ai aimé le rythme, les expressions québécoises, l'intensité des évènements vécus, les émotions des personnages, le style. Quel talent !
Avec cette trilogie de près de 2800 pages, dont plus de 1000 pour ce dernier volet, Marie Laberge nous invite à savourer notre vie comme elle vient, tout simplement. « La vie nous brise, Florent, elle nous abîme, nous malmène. Mais on fait pire : on l'ignore, on la laisse passer et on la déteste d'être aussi exigeante. La vie t'a fait mal, elle n'est pas juste, nous le savons. Mais il n'y a qu'une réponse et c'est vivre, porter ses bleus et ses bosses et vivre quand même. » p.1007 et 1008
Outre les différents membres de la famille Miller, McNally et Singer, toujours aussi attachants, c'est vraiment ce que j'ai envie de retenir du Goût du bonheur : cette incroyable force de vie en dépit de tout.
Que vais-je bien pouvoir lire après ça ? de peur que tout me paraisse fade après ça, j'ai emprunté à la médiathèque deux autres livres de Marie Laberge. A suivre...
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Malgré toute la bonne volonté qu'a pu mettre Adélaïde à vivre heureuse, la perte de son mari si aimé est dévastatrice.
Heureusement son ami de toujours est là, et si la vie n'est pas facile pour Adélaïde et les femmes de son entourage, la vie d'un jeune homosexuel issu d'une famille extrêmement pauvre et ancien tuberculeux, rien n'est simple non plus.
L'auteure rend à la perfection les sentiments de chacun, qui peuvent certes être trop bon pour être vrai mais cadrent avec les personnages.
On en apprend beaucoup sur le pays, ses difficultés économiques, son évolution sociale à travers différents personnages, de différents horizons sociaux et de différents caractères, qui font évoluer les choses ou bien n'osent dépasser la tradition au risque d'y laisser leur bonheur
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Le tome 3 n'est pas mon favori, mais c'est encore un livre puissant, plus noir.
C'est celui où il se passe les choses les plus terribles, on tire les leçons de la barbarie, celle de la guerre mais pas seulement.
Celle de l'homophobie, de la misogynie et autres.
Certains payent de leur vie l'impossibilité de se reconstruire,d'autres ont la chance d'y arriver.
Au final j'éprouve toujours cette même nostalgie quand je me plonge dans une saga : les vies passent,laissent la place à de nouvelles vies, tout comme nous.
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Troisième et dernier tome de cette magnifique trilogie 💕
C'est plus noir... Les événements du deuxième tome ne laissent pas nos personnalités indemnes. C'est avec grand plaisir que je les ai retrouvés au fil de ces 1100 pages 😊 Cette trilogie évoque l'amour sous toutes ses formes. On y trouve plein de sensibilité, de phrases qui font mouche, c'est un condensé d'émotions.
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Bien. Je pense pouvoir dire, après quelques semaines, que cette trilogie est un véritable coup de coeur. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été emportée pendant autant de page dans un livre autre que fantasy. Ce dernier tome était peut être celui que j'ai le moins aimé, j'ai pris mon temps pour le lire, espérant à chaque page que le bonheur finirait bien par arriver. Ce tome a réussi à m'apaiser après la fin horrible du deuxième tome. Je ne voudrais pas trop en dire, mais c'était une très belle fin. Alors oui, évidemment, j'en voudrais plus. Savoir comment ils vont tous vivre par la suite. Mais il faut se faire à l'idée qu'on a dû leur dire au revoir.
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Vite la suite !!!!!!!!!!
Le plus dur dans ce livre...bien entendu le début mais surtout se dire que c'est fini !!!!
J'ai lu tous les autres Marie Laberge...vite un autre !!!!
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