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C'est le énième livre que je lis sur ce sujet, avec bonheur ou non et notamment partie de ceux cités par Labro. Ce dernier, du fait de sa présence aux Etats-Unis lors du drame de Dallas, de sa connaissance du terrain et de son appartenance au journalisme, après un temps plus que certain, nous fait part de son analyse de l'assassinat de JFK.
C'est son droit.
Nous, vous, moi, pourrions aussi y aller de notre analyse, sans , forcément, arriver à la même conclusion que l'auteur. Certes avec le temps et sans plus vraiment de contradiction, ou peu, ou moins véhémentement, on n'ose plus contredire le fait qu'il s'agit de l'assassinat perpétré par un homme seul, Lee Harvey Oswald, lui même assassiné par un autre homme seul, Jack Ruby, sans qu'il y ait ou qu'il y ait eu complot de qui que ce soit, FBI, Mafia ou CIA. Cependant rien n'empêche de trouver certains faits plus que troublants.
Labro a choisi Oswald homme seul. Bien.
Ceci étant idolâtrer Kennedy à ce point c'est surprenant. Kennedy lave plus blanc, témoins ces longues pages où l'auteur compare les deux hommes de façon toute manichéenne, Kennedy blanc, Oswald noir, Kennedy ange, Oswald démon, Kennedy beau, Oswald moche, très moche, Kennedy lettré, Oswald illettré, Kennedy tombeur, Oswald refoulé, etc. C'est trop! Pour moi, s'entend.
Et puis, l'homme des missiles, le sauveur du monde, celui qui a (osé) tenu tête à Khrouchtchev. le "Ich bin ein Berliner" (une heure pour apprendre ces quatre mots) devant le mur de Berlin. le héros de la guerre du Pacifique, le prix Pulitzer décerné pour un livre écrit par un nègre, enfin je crois que je n'ai, encore, jamais lu un livre vénérant avec autant de force et de conviction celui dont on écrit l'histoire, la biographie ou pour le moins le récit de sa mort.
Bref, j'ai été déçu, de plus, et c'est vrai que ça se lit facilement, mais pourquoi écrire des mots, des phrases en anglais pour, ensuite, les traduire en français ou pas les traduire du tout, c'est selon? Je trouve cela parfaitement inutile comme, aussi inutile, balancer par-ci, par-là un mot savant ou peu courant que, nous lecteurs habituels, connaissons parfaitement, oui, pour impressionner qui? Et bien, non, Monsieur Labro vous ne m'avez pas convaincu et si je suis allé jusqu'au bout c'est pour voir jusqu'où vous alliez et par respect pour le livre.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Philippe Labro a vécu presqu’en direct cet attentat, et aussi presque par hasard. Il était en fait le seul journaliste français présent aux Etats-Unis (avec le correspondant de l’AFP) même s’il n’était pas directement à Dallas.
Dans ce livre, écrit bien des années après l'événement, très réfléchi, mûri est le fruit de nombreuses recherches, de nombreuses rencontres aussi bien sur place dans les locaux de la police que plus tard dans une sorte de quête de la vérité.
Il nous livre ainsi des faits, des situations racontées par les témoins et certains acteurs de l’époque, sans prendre vraiment parti.

J’ai aimé ce côté documentaire mais aussi ces témoignages, cette analyse emprunts de connaissance, mais aussi d’humilité face à cette situation hors du commun.

« The président has been shot » : C’est le titre du bouquin et tout part de là. La suite est une enquête menée par un homme sérieux, honnête et qui sait se remettre lui aussi en question.
C’est un très bon livre d’enquête sur un événement dont tout le monde a entendu parler et qui a certainement contribué à modifier notre environnement. En bien ? En mal ?
A chacun de se faire une idée.
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A l'origine, j'ai acheté ce livre un peu en désespoir de cause. Je n'avais pas particulièrement envi de me plonger dans une énième théorie du complot sur l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Mais voila, ce n'est qu'en salle d'embarquement que je me suis aperçue que j'avais oublié mon livre! Et la perspective de passer ce déplacement éclair qui allait me faire passer plus de temps en transit que dans la vraie vie, sans un livre à portée de main, était insupportable! Que voulez-vous, quand on n'a pas de tête, on se retrouve avec "On a tiré sur le président" -:D

En fait, plus qu'une énième théorie du complot sur la mort du président, nous sommes plutôt en présence d'un livre-souvenir. Philippe Labro, à l'époque tout jeune journaliste, a été amené à couvrir les événements en direct pour le compte de France Soir. C'est son vécu et son ressenti des événements, qu'il nous fait partager en nous transportant dans les coulisses de l'assassinat de JFK, la folie ambiante, ses rencontres avec les acteurs clés ou secondaires de cette affaire (dont certains portraits sont truculents), les débuts tumultueux de l'enquête.

Aussi incroyable que cela puisse paraitre (pour moi!), cette lecture s'est avérée plaisante et distrayante. Oui, oui, vous avez bien lu, distrayante. Quand l'auteur raconte l'onde de choc que l'assassinat de JFK a déclenché, les soubresauts, l'affolement, l'émoi, l'effervescence de ces journées, on s'y croirait. Quand il décrit la meute des journalistes fourmillant dans les commissariats, on s'attend presque à voir policiers, journalistes et interpelés à siroter une bière ensemble, un vrai show. Quand il nous rappelle le monde sans portable ni internet, on ne peut s'empêcher de sourire. Et quand il dépeint l'ambiance, les mentalités et les moeurs du Texas des années 60, c'est tout simplement SA-VOU-REUX !
Ha… ♪ Dallas… ton univers impitoyable ♫ (Pour mémoire, Dallas est la ville ou JFK a été tué)

Évidemment, l'auteur nous expose aussi ses convictions: l'hypothèse d'un tireur unique et par conséquent le rejet d'une théorie du complot. Il s'appuie pour cela - comment dit-il déjà? - sur "son intuition raisonnée"(!), fruit de ses investigations qui se sont poursuivies pendant des années et basée sur l'existence de preuves tangibles. Mais son intention n'est pas de réécrire l'histoire. Si vous souhaitez lire une analyse sérieuse et complète de toutes les théories et contre théories qui existent sur le sujet, passez votre chemin. Ce livre s'adresse plutôt à ceux qui ne connaissent pas bien, ou pas du tout le contexte de la mort de JFK et qui voudraient en savoir plus sans prise de tête. Et apparemment aussi à ceux qui comme moi, sont blasés de ce sempiternel martelage médiatique (????).

Publié en 2013 à l'occasion du 50ème anniversaire de la mort de JFK, c'est aussi un livre- hommage dans lequel il dresse en dernière partie un portrait du président plutôt intéressant. Pas forcément objectif, mais à découvrir.

Bref, en ce qui me concerne, un livre-surprise qui apporte un angle de vue différent sur les événements. A lire pour les anecdotes et les descriptions des différents protagonistes de l'affaire, ainsi que, et surtout, pour l'esprit des EU des années 60. Mais gardez en tête que ce livre est avant tout un ressenti. Et c'est probablement ce que j'ai, à titre personnel, le plus apprécié dans ce livre. Philippe Labro est indéniablement un conteur.

La prochaine ouverture des archives est apparemment en 2017 ! Je doute qu'elles mettent en lumière la moindre révélation sur l'assassinat de JFK mais ce dont je suis hélas quasiment sure, c'est qu'une nouvelle vague de publications et théories déferlera… " Un secret, ça se découvre et s'explique. Un mystère, cela perdure, et cela fascine."

Et le mystère JFK est loin d'avoir fini de faire parler dans les chaumières…. la preuve par cet avis (!).

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Heureusement, Philippe Labro est le seul journaliste qui n'écrit pas comme un journaliste aguicheur, mais qui est bel et bien un romancier. Il en découle un style sobre qui permet de relater ce qu'il a vu et ressenti le 22 novembre 1963. Et Philippe Labro est un homme honnête. Cinquante ans après les faits, il se souvient de ce jour où, jeune journaliste aux USA, il fut l'un des deux seuls reporters français à hanter les couloirs du commissariat de Dallas, à rencontrer Jack Ruby, à rendre compte encore et encore pour France-Soir. Labro est un amoureux de l'Amérique, et Kennedy est son idole; Pour lui, il n'y a pas de doute: Oswald est l'unique assassin, les théories conspirationnistes sont toutes décevantes. Il n'en demeure pas moins que son honnêteté narrative pousse le lecteur à s'interroger, à chercher lui-même une explication. C'est ce que je fis en lisant ce très bon livre. Si l'hypothèse Oswald est tellement combattue et si celle d'un complot n'a jamais pu être étayée, n'y aurait-il pas une troisième voie jamais explorée...? Kennedy malade, souffrant, dépressif, drogué, ayant des problèmes conjugaux, aurait-il pu organiser son suicide en le maquillant en assassinat pour éviter d'affaiblir l'Amérique et pour transmettre les rênes du pays à Bob? Sachant ce qu'on sait de ce Président si fantasque et si intelligent à la fois, rien ne me semble impossible. Vous voyez, quand je dis souvent dans ces colonnes que la littérature est faite pour réfléchir...
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Philippe Labro, jeune journaliste envoyé spécial pour France Soir était aux USA au moment de l'assassinat de JFK. 50 ans plus tard il nous livre ses souvenirs de ce moment clé resté présent dans la mémoire collective internationale. Mille fois revues et corrigées, les théories du complot des plus absurdes aux plus intrigantes n'ont cessé de nourrir ce fait tragique.
L'auteur ne réécrit pas l'histoire, il n'a d'ailleurs aucune prétention de nous apporter des éléments nouveaux. Il fait tout simplement un exercice de mémoire, à son image : sobre et intelligemment construit.
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La phrase éponyme fut la première phrase à jaillir lorsque les gens ont repris leurs esprits, en ce 22 novembre 1963, alors que le Président américain John Fitzgerald KENNEDY traversait Dallas (Texas) pour y prononcer un discours. Appréciant le beau temps et les bains de foule, il avait ordonné de décapoter la voiture et avait imposé ses conditions aux services de sécurité qui l'entouraient. Il sera assassiné d'une balle dans la tête, mais l'assassin présumé sera tué à son tour, laissant une Amérique sans réponse à ses interrogations.


« Trois coups. du feu. La mort. La tragédie. Et bientôt, la phrase qui serait la plus prononcée à travers l'immense espace américain : The President has been shot. On a tiré sur le Président. »


Si, depuis cette date, notre monde a connu d'autres types de « ruptures historiques » comme les nomme l'auteur, celle-ci reste unique pour la raison suivante : « Dans le cas de Dallas, deux éléments dominent ces autres dates clés : cinquante ans plus tard, un doute plus ou moins raisonnable subsiste et la question : « qui a tué le Président et pourquoi ? » n'a cessé d'être posée, engendrant une culture, une industrie de la conspiration et du complot qui n'a cessé de se développer ».


A l'époque, Philippe LABRO était un jeune journaliste de 26 ans couvrant l'évènement pour France Soir. En 2013 il publie « On a tiré sur le Président » pour honorer le cinquantième anniversaire de cette mort. Il y raconte ce grand moment de sa vie journalistique : les coulisses de l'enquête qui a suivi, une atmosphère bouillonnante, les réactions à chaud de la population - qui ont d'ailleurs conduit au meurtre de l'assassin de JFK dans les locaux de la police, et sous les yeux médusés des médias de l'époque. Avec l'auteur, nous prenons la température de la ville, pénétrons certains milieux privilégiés et interrogeons des témoins ou intellectuels. C'est un récit enrichissant qui rappelle comment et pourquoi JFK a été un grand Président.


Il nous décrit l'ébullition, l'attente médiatique dans les couloirs de la police, les rebondissements de l'affaire. Il aborde aussi longuement les hypothèses que la police, le FBI, les journalistes, la commission Warren, mais aussi chaque citoyen américain a pu échafauder pour expliquer cet évènement inédit et brutal. Pour « combler les vides que la réalité propose » et expliquer l'inexplicable. Coïncidences, théories du complot, accusations, démentis, on replonge dans les jours qui ont suivi cette date funeste. Mais c'est avec le recul des années de réflexions que Philippe LABRO nous expose les faits, les interrogations et les thèses parfois romanesques qui ont suivi. Loin de relancer le débat sur les explications sensationnelles que l'on a pu vouloir trouver à cet acte, il revient simplement sur cette page de l'histoire en hommage à celui qui s'est avéré être un grand Président.


Il profite donc de l'exercice pour nous parler de l'Homme JFK comme de sa Présidence. Et si j'ai apprécié ces rappels historiques, j'ai également aimé les nombreuses références culturelles qui jalonnent son texte, toutes expliquées simplement et appelées à bon escient à titre d'illustration. Connaissant mal cette période, j'ai pris plaisir à en apprendre un peu plus par quelqu'un qui était sur place et ne cherche pas à affirmer son point de vue sur la vérité. Comme il le dit d'ailleurs, à l'ère de la totale transparence, si une vérité nouvelle et inébranlable avait dû voir le jour, ce serait déjà fait.


Avec lui, il faut donc « accepter qu'un acte de violence hasardeuse, commis par un obscur insatisfait, pouvait anéantir un Président des Etats Unis d'Amérique » même si « c'est admettre un monde chaotique, désordonné, ce que redoutaient tous les Américains de l'époque ».


« Personne n'accepte, en effet, qu'il y ait dans la vie « la tragédie sans la raison » (…). J'accepte la tragédie sans la raison. Je fais ce pari. A mes risques, mais sans grand péril. Si une autre vérité que celle-ci n'a pas surgit, c'est qu'il n'y en a pas. Ou alors s'il y en a une – je me serais trompé, ce n'est pas très grave - elle est tellement énorme qu'elle déstabiliserait et détruirait tellement la base du système démocratique américain qu'on l'a enfouie pour toujours – dans les tombes des dix mille protagonistes de cette histoire, ce roman, le plus grand roman américain. Dix mille tombes. Dix mille secrets. Dix mille mensonges. Aucune vérité, sauf celle de l'irrationnel. »

Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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Il est 12h30, heure locale à Dallas, Texas, USA, le 22 novembre 1963… trois coups de feu. La mort. La tragédie : On a tiré sur John Fitzgerald Kennedy (JFK), on a tué le 35ème président des Etats-Unis !
Lorsque tombe l'information, Philippe Labro est en reportage au sein de la prestigieuse université Yale, dans le Connecticut. Sur ordre de la direction du journal « France-Soir », pour le compte duquel il travaille, il devra changer de programme et se rendre sans délai à Dallas afin de couvrir l'évènement : l'histoire la plus invraisemblable de l'Amérique !

Pour rédiger ce récit historique, l'auteur s'est référé à ses carnets de notes de l'époque, ses comptes-rendus, ses lectures d'ouvrages et ses nombreux entretiens avec différentes personnalités ayant joué un rôle pendant les années Kennedy. Ces témoignages authentiques combinés à sa présence sur les lieux peu après le drame, lui ont permis de retracer, avec minutie, la chronologie des faits puis de développer ses arguments, après avoir mené sa propre enquête auprès de témoins clés de l'assassinat.

Dans ce livre, Philippe Labro conjugue deux talents : l'expertise du journaliste ainsi que les qualités rédactionnelles indéniables de l'écrivain. de nos jours encore, la vérité sur cette affaire demeure cachée : Cuba ? CIA ? Mafia ? les scénarii les plus farfelus sont toujours évoqués, nourrissant un peu plus l'industrie du conspirationnisme. Jusqu'à quand va-t-on perpétuer le secret qui entoure la mort de JFK ?
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Je pense que le récit est véridique mais fragmentaire .Peut être Oswald est l'auteur du crime mais qui confirme que personne n'est au courant de ses machination et fermer les yeux pour le laissé faire .La mort du président Kennedy arrangeait pas mal de monde .les texans pro Johnson avec sa politique sans humanité et dur envers la guerre du Vietnam .on déduit deux appréciations antithétiques
En outre même sans Oswald il aurait rencontré la mort avec son grand corps malade .Présentement avec la contrariété de la transparence qui ondoie sur la politique des états unis d'amerique .il y aurait de chances mini de voir Feu Kennedy accéder a' la magistrature extrême des êtas unis pour deux facteurs suivants
A/ Raisons médicales
B/Sa passion excessive pour les femmes a' vrai dire On ne compte plus les politiciens éjectés du monde politique pour un écart sentimental. DSK est le parfait exemple. Bill Clinton, l'un de ses disciples, avait lui aussi failli sauter sur une histoire de sexe avec une certaine Monica.
Pour conclure mon humble avis .C'est un roman intéressant et fascinant qui nous plonge d'une manière littérale au coeur de cet évènement historique avec des témoignages palpitants .
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Voila un livre qui ne m'a pas laissée indifférente:j'ai appris une multitude de choses sur Kennedy et j'ai trouvé que Labro est un portraitiste hors-pair.Quelques mots d'anglais parsèment ce récit et j'ai trouvé ça très distrayant et instructif,original.
Je vous recommande ce récit passionant.
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Un livre un peu surprenant, pas le meilleur de son auteur pour moi: c'est plus un livre de ressenti, d'impressions, de souvenirs de ce qu'il a vécu étant aux USA lors de ce drame qui a marqué plus de la moitié du monde à l'époque. Mais rien de très neuf, on en apprend un peu si on n'est pas né à l'époque (j'avais 4 ans ...), mais pas de quoi en faire un livre-évènement, crucial pour l'histoire. Alors ? c'est bien écrit, comme toujours, assez "punchy", comme souvent et on ne s'ennuie jamais. Mais on se demande quand même un peu ce qu'on fait là finalement ...
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