"D'après monsieur Bertherand, le tatouage est surtout en honneur chez les Kabyles. Les femmes portent sur le front entre les deux sourcils, sur une narine ou sur une joue, une petite croix bleuâtre qui est produite par de la poudre à canon ou de l'oxyde d'antimoine".
Lacassagne à propos du tatouage dans le monde arabe (XIXe) :
"[Le tatouage] est l'apanage à peu près exclusif de la prostituée [...] Presque toutes les prostituées arabes portent des croix ou des fleurs [tatouées] sur les joues, les bras".
"Nous ne croyons pas que l'on supprime le tatouage […] à l'aide des punitions. Il vaut mieux chercher à élever la dignité morale de l'individu, instruire l'homme, lui montrer qu'il se dégrade et s'abaisse en se rapprochant du sauvage […]"
"Le grand nombre de tatouages [donne] presque toujours la mesure de la criminalité du tatoué, ou tout au moins l'appréciation du nombre de ses condamnations et de ses séjours en prison."
Sur le rapport entre tatouage et prison :
"Sur les 378 sujets examinés, 278 ont été tatoués après leur
incorporation [...] L'influence vraie est celle de la prison".