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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Résumé : Naoko, 14 ans, doit quitter son foyer pour Kyoto comme le lui a ordonné son père pour apprendre à devenir une jeune femme respectable. Mais la jeune fille est triste car elle ne veut pas quitter sa ville et ce qu'elle aime. Elle a alors une idée : se déguiser en homme pour pouvoir suivre les études qu'elle désire. Elle y rencontre Kaomo avec qui elle partage des points communs et ils s'attachent l'un à l'autre, sans qu'il sache qu'elle est une fille. Mais quand elle doit rentrer soudainement chez elle pour se marier contre son gré, c'est le drame pour les deux amis...

Avis : J'ai découvert cet album au CDI du lycée que je fréquente et j'ai été attirée par la couverture très plaisante et le titre du livre. Je n'ai pas été déçue par l'intérieur, les illustrations sont vraiment magnifiques, d'une finesse et d'une poésie remarquable, ainsi que le texte qui est d'une grande beauté. Dès l'ouverture du livre, j'ai été séduite par la délicatesse de la composition. de par sa grande taille un peu handicapante à transporter, ce livre pourrait rebuter mais vraiment, ne soyez pas réticents, il vaut vraiment le coup et ne s'adresse pas uniquement à un lectorat jeunesse !
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J'ai aimé ce conte signé Benjamin Lacombe qui se déroule au Japon, bien qu'il soit inspiré d'une légende populaire chinoise.

Benjamin Lacombe est un artiste que j'apprécie énormément pour la qualité de ses dessins et l'univers singulier qui est le sien. Cette fois encore, il nous offre un petit bijou ; une histoire romantique soutenue par de belles et délicates illustrations.

Il nous propose ici une belle histoire d'amour, à l'intrigue bien ficelée mais jette aussi un regard un peu désenchanté sur l'univers des hommes. Par le titre et l'amour impossible, on pense à Madame Butterfly en découvrant ce conte où la mort devient la seule issue possible. Mais l'amour des deux jeunes étant réciproque et passionné, le récit s'apparente davantage à celui de Roméo et Juliette.

Les dessins sont délicats, poétiques tout comme le texte. Les couleurs sont choisies avec soin et sont en harmonie avec l'histoire. Mais le noir est toujours présent. Parfois pour magnifier les couleurs et les faire éclater ; à d'autres moments car la mort et la peine rôdent. Les traits des visages sont fermés, traduisant l'hostilité du monde qui les entoure.

Ce récit pourrait être travailler en classe au premier degré secondaire. Il convient parfaitement pour aborder la culture japonaise et les grandes amours contrariées comme Roméo et Juliette, Tristan et Iseult et tous ces couples mythiques qui n'ont pu être ensemble que dans la mort. Suite à la lecture, on peut également étudier l'évolution de la condition de la femme au Japon. Enfin, il pourrait aussi déboucher sur la découverte et l'étude des Haïkus que l'héroïne apprécie.

Je ne peux que vous conseiller également d'écouter en le lisant le concerto pour violon « Les Amants papillons » qui est inspiré par la légende.
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De nouveau, Benjamin Lacombe nous offre un très beau livre graphique qui ravira aussi bien les adultes que les plus jeunes. L'objet est une beauté à lui seul : un très grand format, une multitude de dessins en pleines pages, des découpages qui laissent entrevoir ou cachent la suite de l'histoire. On ne se lasse pas de contempler ce bel ouvrage.

Les illustrations nous plongent dans la civilisation traditionnelle japonaise, avec ses décors feutrés et ses tenues colorées. le texte étant peu présent, c'est à travers les dessins que l'auteur transmet les sentiments et émotions de la jeune Naoko, les papillons bleus constituant un fil conducteur dont on ne comprend la signification que plus tard.

Il est vrai que l'histoire n'est pas d'une grande originalité. le thème de l'amour naissant et contrarié a été abordé dans les contes à maintes reprises et cette version-ci n'y apporte rien de plus. le grand intérêt de cet album réside donc dans le graphisme et l'objet-livre, tout en constituant une première approche intéressante de la culture japonaise pour les enfants.
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Un album très grand format qui fait ressortir à merveilles les illustrations de Benjamln Lacombe. Un véritable voyage dans la culture japonaise, laisser vous guider par la lanterne qui vous accueille dès les premières pages....
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On va pas se mentir, Benjamin Lacombe est doué pour installer une ambiance à la fois glauque et sublime. Les dessins sublimes vraiment le conte et nous transportent dans une atmosphère un peu pensante, assez mystique. le traitement des couleurs est toujours impeccable avec Lacombe, c'est un vrai plaisir visuel. Par contre, pas à mettre dans les mains des plus jeunes, je trouve.
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Etant amoureuse des beaux dessins de Benjamin Lacombe, j'ai continué ma découverte avec Les amants papillons. L'histoire raconté ici m'a fortement fait penser au dessin animé Mulan. Cette jeune fille qui remplace son père au combat et se déguise en homme. Ici Naoko ne se déguise pas pour aller combattre mais pour étudier la littérature, ce qui est proscrit pour les femmes. Elle rencontre ainsi Kamo avec qui elle lie une amitié et même plus.

Je n'irai pas plus loin pour ne pas vous dévoiler la fin, mais l'histoire est belle et poétique. Malheureusement ces albums se lisent beaucoup trop vite. Mais bon on peut quand même savourer les magnifiques dessins de Benjamin Lacombe!
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Le jour de ses quatorze ans, Naoko doit quitter son foyer pour rejoindre Kyoto. Pendant cinq ans, elle y apprendra à devenir une femme du monde, l'art de servir le thé, de jouer du luth ou de faire danser des éventails. Mais Naoko aime lire et écrire ! Aider par sa servante, elle ira à Kyoto déguisée en homme pour pouvoir étudier la littérature! Sur le chemin, elle rencontre Kamo, une rencontre qui va boulverser sa vie...

Quelle joie de retrouver les sublimes illustrations de Benjamin Lacombe accompagnant un texte doux et poétique. A travers ce conte, on découvre les traditions japonaises sur l'éducation, le deuil, la famille. J'ai beaucoup aimé découvrir cette tragédie japonaise à la Roméo et Juliette.
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Naoko est une jeune japonaise, toujours en deuil de sa mère. A ses 14 ans, son père qui l'élève seule décide de l'envoyer à Kyoto pour qu'elle apprenne les bonnes manières et devienne une parfaite épouse. Mais elle, ce qu'elle aime, c'est lire et écrire des haikus, activités peu convenables pour une jeune fille...
Aussi, aidée de la complicité de sa servante, elle s'enfuit déguisée en homme et part étudier la litterature. Son chemin croise celui de Kamo, un beau jeune homme de 16 ans qui va devenir son compagnon de chambre et d'étude. L'amour nait entre eux malgré le déguisement. Puis soudain, le père de Naoko la rappelle pour la marier subitement. Leur histoire d'amour finira alors tragiquement mais se poursuivra dans le corps de deux papillons.

Cette histoire toute japonaise est pourtant inspiré d'une ancienne légende chinoise. Une jeune fille, contrainte par les traditions de son rang et de son sexe à se conformer à un mariage de raison reste impuissante et soumise devant la volonté de son père. Elle trouvera la liberté dans la mort et se métamorphosera en papillon, dont la vie est si éphémère.

L'histoire de déroule donc devant nos yeux de manière assez froide et détachée. On n'y retrouvera pas la subtilité et les non-dits dont les japonais sont si friands. La fin abrupte se fait inattendue et on regrette que l'album soit si court !

On y retrouvera donc l'univers d'un Japon féodal où les jeunes femmes portent des kimonos, où l'on se déplace à cheval ou en chaise à porteur, où l'on s'éclaire à la lanterne.
Et si cela n'est pas clairement dit dans l'album, Naoko semble bien être appelée à devenir une geisha. En effet, elle évoque les 5 années d'apprentissage pour apprendre à jouer le luth, servir le thé, faire danser les éventails. En effet, les Maikos (apprentis geishas) vont suivrent pendant 5 ans un apprentissage où elles apprendront l'art de tenir compagnie aux hommes : danse, musique, litterature, élégance et mantien, ... avant de devenir de vraies geishas.
Le petit hic de l'histoire, c'est que Naoko porte des kimonos fort décolleté dans la nuque et se farde le visage de blanc (marques vestimentaires des maikos) alors qu'elle n'est pas encore en apprentissage. Sa coiffure en chignon, orné de peigne et d'épingles à cheveux est également typique de cet état. de plus, sa passion de la littérature ne devrait pas être un frein à son éducation car une geisha se doit d'être très cultivée.
Autre souci : le père de Naoko la rappelle à lui pour la marier. Hors les geishas sont censés être célibataire. Se marier signifie abandonner le métier.
De petites incohérences regrettables donc... L'auteur a-t'il voulu jouer sur le côté extremement esthétique du personnage de geisha ou bien est-ce de l'ignorance ? J'aurais aimé ce souci de la réalité historique...

Néanmoins, cet album se rattrape par ses illustrations de toute beauté. Etalant une palette variée allant du rouge profond jusqu'au bleu - vert, Lacombe met formidablement en valeur la profondeur et la poésie qui se dégage de ce conte. On notera la branche de cerisier (symbole de beauté éphémère) qui illustre de façon symbolique la derniere planche de l'album où les 2 papillons s'éloignent pour s'aimer en toute liberté.
On relèvera aussi la très belle première page qui dévoile un découpage de papier ajouré qui révèle le beau orangé de la page suivante.

Etant peu habituée aux lectures jeunesse, je ne saurais évaluer clairement le niveau de lecture pour les enfants.
L'album pose la question de la mort de façon assez directe et demande surement un accompagnement par un adulte. La transformation des 2 amoureux en papillons et le contexte japonais peu connu peut dérouter et entrainer quelques questions. Il s'agit ici d'un album qui fait réfléchir et c'est tant mieux !

"Les amants papillons " est donc un très bel album qui utilise avec brio les codes esthétiques japonais. Je ne peux donc que regretter les erreurs citées ci-dessus sur certains éléments du contenu, qui en aurait fait un album exceptionnel.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Les albums illustrés de Benjamin LACOMBE sont toujours un émerveillement, à eux seuls ils racontent une histoire. Les traits sont fins, précis, les couleurs choisies avec soin. Un réel plaisir de tourner chaque page et d'en découvrir les suivantes.
Cet ouvrage nous raconte l'histoire de Naoko. Entre convenances sociales et réalisation de ses rêves le chemin est long et difficile.
Une histoire sur les traditions japonaises à découvrir.
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un magnifique album, très joliment illustré , triste et beau à la fois. Dommage que l'histoire soit si courte.
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