AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Shâb ou la nuit (40)

La mémoire en larmes des époux semblait aussi figée que les pampilles de leur lustre vénitien accroché au plafond du salon.
Commenter  J’apprécie          302
Je n’eus jamais peur des textes comme je ne trouvai jamais que mon nouvel ami fût sévère ou que le noir fût noir. Cette teinte honnie par ma mère restait pour moi une couleur absolue, contenant toutes les autres couleurs. Et le génie des auteurs que j’aimais entretenait un rapport catégorique avec le noir : il me donnait la lumière.
Commenter  J’apprécie          280
J’en voulais aux hommes de disposer de mon corps et de pouvoir jouir sans qu’il ne leur en coûtât jamais rien, tandis que je prenais chaque fois le risque de ne plus m’appartenir.
Commenter  J’apprécie          250
La mort avait commencé à entrer en elle à faire son œuvre. Le temps se rétrécissait atrocement. La vie entrait dans la mort, mais c’était encore la vie. Ce le serait jusqu’au bout. Marcher sur le fil tendu de cette frontière rendait fou.
Commenter  J’apprécie          250
Aucun mot ou construction poétique élaborée par les adultes n’est à la hauteur de l’enfance et du génie de celle-ci, capable de remettre en question la plus vieille de toutes les métaphores.
Commenter  J’apprécie          240
Une femme sans époux en Iran, c’est une pute chez qui tout le monde peut entrer la nuit.
Commenter  J’apprécie          240
Les claquements de doigts des Jets et des Sharks emplirent le salon. La musique de Bernstein était chaude. J’entrais dans un monde nouveau dont ma mère venait de pousser la porte.
Commenter  J’apprécie          240
Les femmes d’ici, portant tchador ou hijab, disparaissaient. Le diabolique morceau de tissu contribuait à rendre tout plus ténu en elles : présence, gestes, regard, voix.
Commenter  J’apprécie          230
Le ciel d’Ispahan était une écharpe de soie cobalt, irisée de franges orange où une main invisible avait brodé des rossignols. Sur la place royale, le ciel enflammait l’eau lisse du grand bassin en pierre noire.
Commenter  J’apprécie          200
J'avais marché vingt-cinq ans à cloche-pied dans une cellule capitonnée où l'on avait éteint la lumière. (p. 149)
Commenter  J’apprécie          190






    Lecteurs (149) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les écrivains et le suicide

    En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

    Virginia Woolf
    Marguerite Duras
    Sylvia Plath
    Victoria Ocampo

    8 questions
    1722 lecteurs ont répondu
    Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

    {* *}