Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Malgré les avis défavorables que j'ai pu lire quant à ce quatrième tome de la Saga Millénium, je n'ai pas hésité une seconde avant de l'entamer. Je ne connaissais pas beaucoup Lagercrantz, mais l'avoir vu parler de "Ce qui ne me Tue Pas" dans une conférence sur l'espionnage lors des Quais du Polar en 2016, a définitivement éveillé ma curiosité. C'est donc tout naturellement que je me suis jetée dans ce nouvel opus, bien qu'ayant fini le tome 3 il y a maintenant 6 mois. Oui, j'aime bien faire durer le plaisir, et le suspense...
Bref. Je vois ce roman comme un hommage à l'oeuvre de Stieg Larsson, une façon de continuer à faire vivre ses personnages, le duo Blomkvist / Salander, l'inspecteur Bublanski, Erika, la maîtresse de Mikael, ainsi que les autres journalistes de la revue Millénium. On voit de nouveaux personnages émerger, ou resurgir, comme la mystérieuse Camilla, soeur jumelle de Lisbeth, rongée par la haine et le goût du sang.
C'est en tout cas plutôt bien écrit, David Lagercrantz navigue superbement bien entre espionnage, services secrets, intelligence artificielle... Sur fond de meurtres, course poursuite... Un parfait combo pour nous tenir en haleine jusqu'à la fin. Mais je pense que ça peut être encore mieux développé ! J'attends donc la suite avec beaucoup d'impatience...

J'ai ouvert ce livre sans a priori, par rapport à la "fameuse" trilogie Millenium, lue il y a déjà un bon moment.
J'ai donc retrouvé Michael Blomkvist, journaliste d'investigation, plein de doutes sur son avenir. Décrié sur les réseaux sociaux comme étant has-been, il envisage de quitter la revue Millenium, qui pourtant était jusque là, toute sa vie. La revue n'est pas au mieux, rachetée, elle est malmenée par ses propriétaires. Ce qu'il faudrait c'est un bon scoop. Et c'est peut-être ce que tient Michael Blomkvist quand Frans Bader, chercheur en intelligence artificielle, l'appelle en pleine nuit souhaitant lui fournir des informations sensibles. Mais Frans Bader est assassiné sous les yeux de son fils August autiste avant d'avoir pu parler.
Sur fond de piratage industriel, une bonne histoire où se croisent la NSA, les mafieux russes, et notre hackeuse préférée Lisbeth.
Bien construit, on est vite entraîné dans ce roman où il y a beaucoup de personnages ce qui nécessite de rester concentré.
A lire

Une bonne suite, si je ne savais pas que c'est un auteur différend des trois premier tomes, je ne l'aurai pas deviné, David Lagercrantz a réellement bien recréé l'univers de Stieg Larsson. C'est par contre un peu plus mou, et les mathématiques présent tout le long du livre m'ont un peu perdue. Mais ça fait plaisir de retrouver Mickaël et Lisbeth.

J'appréhendais un peu de lire ce roman, ayant peur d'être déçue après le côté addictif des 3 volumes de Stieeg Larsson.
En fait, j'ai plutôt apprécié. On retrouve avec plaisir nos personnages préférés : Mikael, Lisbeth, Erika. L'intrigue tient la route, il est question de piratage informatique, de découvertes scientifiques et de journalisme. On se retrouve dans l'univers de Millenium avec plaisir.

Décevant!!! Rien à voir avec les 3 tomes précédents. Il semblerait que l'auteur, journaliste, a voulu faire du remplissage. Lisbeth et Mickael sont relégués en personnages secondaires. Et que dire de l'apparition d'un nouveau personnage dont on n'avait jamais entendu parlé! quelle médiocrité!

Il paraîtrait que ce succédané, il n'y a pas d'autre mot, n'est pas une opération commerciale, soit ! Ce serait tout à l'honneur de l'auteur et des éditeurs. Néanmoins il ne sera jamais une réussite littéraire digne de son auteur originel ! En bref une histoire très à la mode sur le monde merveilleux des écoutes, mais mal fagotée, emplie d'invraisemblances touchant parfois à l'absurdité. Le suspense s'installe parfois mais ni meilleur ni pire que dans un SAS d'antan, sans la couleur brun extrême-droite de feu Villiers. Mais est-ce beaucoup mieux qu'un roman de gare ? Je ne trouve pas, d'autant que l'ennui vous saisit assez vite jusqu'à une fin genre bisounours tout à fait ridicule. Je passe sur le style passe-partout, sur les dialogues irréalistes, pour exprimer ma colère sur le traitement irrespectueux des personnages récurrents. Lisbeth Salander est transformée en wonderwoman omnipotente et insaisissable tandis que Mikael Blomkvist devient un ectoplasme qui traîne son intégrité et sa fatigue tout au long du roman. Quelle tristesse de constater l'inconsistance de ces personnages à qui Larsson avait donné tant de profondeur, de richesse, de tourments. Je le dis bien clairement : je m'attendais à être déçu mais pas à ce point et je ne lirai assurément pas le volume 5 – qui traitera probablement d'un nouvel affrontement entre les deux sœurs (Lisbeth et Camilla) – qui se préfigure déjà entre les lignes !
Un modeste avis de ma part : si vous voulez trouver de la tension et du réalisme dans une histoire de "grandes oreilles", NSA et autres malfaisants, dévorez "Nulle part où se cacher" de Glenn Greenwald, le Mikael Blomqvist de Edward Snowden.
On me trouvera peut-être particulièrement dur, mais ne faut-il pas fustiger ce procédé trop courant aujourd'hui qui consiste à exploiter le filon d'un véritable travail créatif, original, fertile pour le délayer dans une bouillie sans saveur ! Je compare cela à une sorte de plagiat.

Mon retour sera assez mitigé sur ce 4e opus de la série Millénium par l'auteur ayant été choisi après la mort soudaine de Stieg Larsson.
J'ai adoré retrouver le personnage de Lisbeth Salander et en savoir plus sur son histoire personnelle, mêmesi le personnage est plus fade dans ce tome que dans les précédents. Également, j'ai apprécié la 2e partie du roman, riche en rebondissements.
En revanche, la première partie m'a ennuyée avec sa lenteur et ses explications bien peu intéressantes sur les mathématiques. On ne peut pas dire que le sujet soit rendu sexy...
Également, la propension de l'auteur de faire de Lisbeth Salander une superheroine m'a vite lassée.

J'ai adoré la série Millenium, vraiment énormément. J'ai eu un coup de foudre pour le personnage de Lisbeth, j'ai rarement lu un personnage si travaillé, complexe, violent et attachant, fort et faible, le genre de personnage qui vous hante et plusieurs années après, personne n'a réussi à la détrôner dans mon petit Panthéon perso.
J'ai accueilli ce quatrième tome très dubitative, en ayant peur d'en attendre trop et d'être forcément déçue.
J'ai longtemps hésité à relire la trilogie avant de m'y atteler et je pense que j'ai bien fait de m'abstenir. Mes souvenirs étaient assez flous et ont permis d'éviter de trop comparer l'écriture de David Lagercrantz et celle du regretté Stieg Larsson, de les mettre en compétition d'une certaine façon.
Je n'ai pas appréhendé ce tome comme une suite mais plus comme un roman mettant en scène des personnages que j'avais aimés, une occasion de les retrouver sans chercher le coup de coeur ni la fébrilité et l'impatience ressenties pour la trilogie originelle.
Même si le thème principal ne me bottait pas beaucoup ( intelligence artificielle et espionnage industriel ) j'ai passé un très bon moment de lecture. Bon polar nordique, même si les puristes grincent des dents. Que voulez-vous? Millenium était le summum du genre, difficile de passer après !
Dès le cinquième tome terminé, c'est sûr, je relirai la trilogie.

Me rend plus fort ? Ce n'est pas le cas pour ce Millenium 4.
C'est un bon polar, efficace et tout ça, dans lequel passent (sans s'arrêter) deux de nos personnages préférés, Lisbeth Salander et Mikael Blomkvist.
Lisbeth est égale à elle même, non elle est bien supérieure à elle même, elle pourrait voler si on ne faisait pas attention, on la préfère en " trous noirs car elle se reconnait en eux" et Mikael Blomkvist toujours pile poil à l'endroit où ça craint, on le préfère moins performant "relique de cette époque lointaine où il était encore permis de s'immerger dans n'importe quel tas de vieux papelards".
Sinon on trouve toute une galerie de personnages peu finalisés, des beautés ( Arlequin ?), une Hanna Balder aussi fine que du papier à cigarette, un "homme qui se faisait appeler Jan Holster", une Camilla qui fait sa maligne enigmatique et l'ombre de Zala dans le dos.

Voilà un 4ème volume ultra documenté (sur l'IA, sur l'imbroglio de l'espionnage industriel très guerre froide Amérique-Russie, sur les méchants-méchants et les gentils-qu'ont-rien-compris) mais qui manque de cette magie présente dans les 3 premiers Millenium. Et la magie, ça ne se perpétue pas.

J'avais adoré la trilogie Millénium de Stieg Larsson. Ce dernier, mort prématurément, laissa derrière lui un manuscrit inachevé. C'était l'occasion pour les maisons d'éditions de continuer les aventures de Mikael Blomkvist et de Lisbeth Salander (et de se faire du fric au passage). Comme je suis curieuse de nature et qu'on me l'a prêté, je n'ai pas hésité et j'ai sauté sur l'occasion.

Alors oui, je reconnais que David Lagercrantz a du talent et qu'il a su parfaitement prolonger le récit du défunt Stieg. On retrouve son style avec exactitude et je ne suis pas du tout déçue de ce côté-là. En revanche, j'ai trouvé que l'intrigue manquait de profondeur et elle m'a parue brouillonne, moins travaillée comme aurait pu le faire l'auteur original.

Parlons de l'intrigue justement. On retrouve avec une certaine joie notre chère Lisbeth Salander. Celle-ci a piraté le site de la NSA, rien que ça. Défi? Risque démesuré? Quand Lisbeth fourre son nez quelque part c'est qu'elle a une bonne raison. Cette raison est bien valable et on en apprend énormément sur le passé trouble de Lisbeth. J'ai vraiment aimé ce côté-là de l'intrigue qui renoue bien avec le style de Stieg Larsson.

D'un autre côté, on retrouve Mikael Blomkvist, journaliste d'investigation à Millénium. Il a reçu un « tuyau » sur un ingénieur en informatique menacé de mort. Comme par hasard, celui-ci est assassiné, laissant derrière lui son fils autiste August, seul témoin de la scène. Les deux intrigues vont donc se rejoindre. Lisbeth et Mikael vont enquêter chacun de leur côté pour faire éclater la vérité. Et c'est là que le côté « brouillon » de la chose survient (pour moi, en tout cas). Je n'ai pas vraiment compris pourquoi Lisbeth se retrouvait là au milieu de tout ce bazar (enfin j'ai compris les grandes lignes). L'intrigue prend un tournant assez compliqué.

Cependant, hormis cet impair, le rythme du récit est dense, parfois même peut-être trop dense. Une fois entamée, je reconnais qu'il est difficile de stopper la lecture de ce roman. Tous les éléments sont là: la personnalité de Lisbeth, un mensonge de niveau international et des méchants sans pitié. L'auteur mène tout ça d'une main de maître. Cela va tellement vite, que je n'aurais pas craché sur quelques pages de plus.

Millénium 4 est une belle surprise. Même si l'intrigue retorse ne m'a pas complètement convaincue, j'ai passé un excellent moment de lecture, prenant plaisir à retrouver Lisbeth. le tome 5 m'attend sagement dans ma PAL avec bonheur!
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