Les Poupées

Comment vaincre une ombre ? Un fantôme ?
Comment tuer ce qui est mort ? Ce qui n'existe pas ?

Peut-être n'avais-je pas été la fille modèle, mais j'étais sa fille, et il semblait parfois nécessaire de le lui rappeler. Pas facile d'aimer une mère qui ne vous aimait pas. J'ai toujours été convaincue qu'elle aurait préféré que je sois une autre. Et j'étais tout aussi certaine qu'elle aurait détesté cette autre à peu près autant que moi.

Venturi fit irruption dans le bureau de la psy qui sursauta.
- Je vous réveille ? s'amusa-t-il.
-On ne vous a pas appris à frapper?
- Uniquement les suspects.

Dans la ruche bourdonnante qu'était le commissariat, personne n'avait remarqué l'air sombre du policier. C'était l'un des maigres bénéfices de faire souvent la gueule.

Je suis un assassin de la pire espèce.
Je suis celui qui tue votre fils votre frère votre meilleur ami votre voisin votre collègue sans aucunes formes de remords
sans plaisir non plus.
Vous avez le droit de me haïr, je pense même que vous en avez le devoir.

- Admettons. Ça nous sert à quoi de savoir qu'il se passe du Dalida en boucle ? Mis à part faire chier les voisins, je ne vois pas ce que ça change.

Faut vérifier son état-civil, je crois qu'il a trois cent cinquante and. S'il a tué quelqu'un, c'était sous la Révolution.

un homme extraordinaire est un homme ordinaire qui réalise des choses extraordinaires

Qu'est-ce que c'est sinistre ! renâcla Olivia. On dirait qu 'ils le font exprès sous prétexte que c'est une morgue.
Ils pourraient faire un effort,non ?

-Aucun occupant ne s'en est jamais plaint.
-C'est malin !

On n'emmerde pas quelqu'un qui geule. Les râleurs ont une paix royale.