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Je vais vous parler d'un vrai coup de cœur de la rentrée. Une découverte de cette auteure pour moi, qui pourtant termine ici une trilogie qui a commencé en 2013.

Je referme à l'instant ce roman, que j'ai tout de même mis 6 jours à lire, il faut dire qu'il fait 600 pages et que c'est une lecture qui se savoure, de peur de trop vite en finir.

C'est le genre de lecture dont on sait que l'on ne sortira pas sans nostalgie des personnages: Jack, Gloria, Lilian, Gwyneira..., vont me manquer.

J'ai suivi leurs aventures avec une fébrilité certaine, leurs malheurs, mais aussi leurs bonheurs, les difficultés de la vie durant la première guerre mondiale, et aussi le charme de la nouvelle Zélande, les traditions Maories. Toutes ces choses qui font qu'un roman vous transporte loin.

Un voyage incroyable qui nous ballote entre des sentiments contradictoires mais très forts.

Nous ressentons indiscutablement la maîtrise de l'auteure: Sarah Larke, les grandes et belles sagas, elle nous les fait vivre.

Elle nous raconte une période difficile mais dont le charme interpelle le lecteur. En terminant ma lecture, je me surprend à me dire que j'aime ces belles histoires, qui parlent d'un passé qui est certes douloureux, la guerre, la malaldie, le rudesse de la vie en général, mais tout cela est agrémenté d'amour, de belles rencontres, de paysages époustouflants.

Un livre dont la couverture est une invitation au voyage, la couverture à elle seule nous donne de belles promesses.

Merci àL&P conseils aisni qu'à L'archipel pour cette superbe lecture, un vrai coup de
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Dernier tome de la trilogie de Sarah Lark qui se déroule principalement en Nouvelle Zélande.
Ici, on suit principalement la petite fille de Gwyn, Gloria, et son arrière petite fille, Lilly.
Entre l'Europe, les Etats Unis et cette île sur laquelle Gwyn s'est installée il y a de nombreuses années, on continue la lecture de cette saga familiale avec plus ou moins d'attachements.
J'ai préféré ce tome 3 au précédent. J'avoue quand même avoir sauté certains passages, notamment ceux qui concernent Jack pendant la guerre en Europe. Mon préféré restant le tome 1 !
Sarah Lark a le don d'écrire ici une vraie saga, sur plusieurs générations.
A découvrir...
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Le Cri de la terre clôt la trilogie néo-zélandaise commencée avec le pays du nuage blanc. Nous continuons de découvrir l'héritage de nos deux chères Gwyneira et Hélène découverte lors du premier tome. Ici, nous nous penchons cette fois sur Gloria, arrière-petite-fille de Gwyneira, fille de Kura. Élevée dans le décor idyllique de Kiward Station et loin de ses parents qui courent les scènes du monde entier, la jeune fille est très heureuse. Ce train-train proche de la nature et composé de découvertes quotidiennes sera stoppé lorsque Kura réclame sa fille prés d'elle. Anéantie, la jeune fille part pour l'Angleterre et laisse tout ce qui faisait son bonheur : sa maison, son arrière-grand-mère et Jack, son cousin dont elle est très proche. Mais elle le sait, un jour, elle retrouvera ce pays si cher à son coeur, qu'importe le prix à payer…

Très éloigné des autres tomes, le Cri de la terre est un tome de clôture très complexe à critiquer car particulièrement dramatique et dur. Loin de ces promesses pleines de douceur, de légèreté et de voyage promises par la couverture, on est, ici, dans un roman plutôt poignant. Très crédible cependant car Gloria, pour retourner en Nouvelle-Zélande, va s'enfuir, seule et sans un sou. On a donc une très jeune femme qui se retrouve à voyager sans aucune protection et on se doute bien que l'on va être très loin d'un voyage de croisière. le roman est très dur et on enchaîne les scènes de violences physiques et psychologiques qui vont nous laisser une protagoniste brisée. La jeune enfant intrépide de Kiward Station que l'on découvre au début semble totalement morte. C'est vrai que je ne m'attendais pas du tout à lire cela et Sarah Lark nous offre ici un troisième tome en total décalage avec les deux autres. Tout en sachant cela, l'auteure n'arrive cependant pas à sortir de ces intrigues habituelles et je sors assez déçue de ma lecture. Les 100 dernières pages paraissent interminables et l'auteure a réellement du mal à clôturer son histoire. Bien qu'on soit plein d'empathie pour Gloria (qui ne le serait pas) je n'ai pas réussi à m'attacher autant à elle qu'à une charismatique Gwyneira ou à une douce Hélène. Renfermée avec les autres, elle l'est finalement également avec nous.

Malgré un dernier tome en décalage avec les deux autres, je garderai malgré tout de cette trilogie des souvenirs doux pleins de voyages et de personnages attachants. Cette trilogie restera marquante pour moi et c'est avec beaucoup de tendresse que je me souviendrai de ces deux jeunes femmes avec qui tout a commencé !
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J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce troisième et dernier volet de la saga néozélandaise de Sarah Lark, peut-être parce que j'en attendais trop...

Il a déjà fallu que je retrouve mes marques parmi les nombreux personnages secondaires issus des deux précédents tomes. J'ai ainsi eu l'impression que l'intrigue s'éparpillait entre les différents personnages et que l'auteur survolait un peu trop vite certains passages qui auraient mérité d'être davantage développés. En plus, certaines situations m'ont paru trop extrêmes pour rester crédibles (comme la jeune fille de bonne famille et éduquée pour qui la prostitution est une alternative acceptable).

Et puis, la magie du texte a opéré et tandis que je me laissais emporter par l'histoire, j'oubliais tous ces désagréments, car le Cri de la Terre réunit tous les ingrédients d'une grande saga : de l'aventure, du dépaysement, de la passion... J'ai particulièrement aimé la façon dont Sarah Lark décrit la Nouvelle-Zélande du début du XXème siècle ainsi que ses habitants : une terre de contraste entre grands espaces sauvages et villes modernes en pleine expansion où se mêlent plus ou moins harmonieusement propriétaires terriens, industriels, érudits, Maoris,..
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Troisème et dernier tome pour Sarah Lark et sa saga néo zélandaise. Au fil des générations de femmes qui naissent les unes après les autres, on en arrive à Gloria, l'arrière petite fille de Gwineira, qui subit un destin un peu plus sombre que les autres héroïnes des tomes précédents.
Normal me direz vous car la période n'est autre que celle de la 1ère guerre mondiale, du coup, nous ne sommes pas en pleine période de tranquillité. Mais la qualité de l'écriture reste bien fidèle à ce qu'on attend de Sarah Lark et ce qu'elle nous a présenté avec le pays du nuage blanc et le chant des esprits.
Avec cette saga familiale au pays des moutons, la vie à la campagne, à la ville, aux 4 coins du monde nous accompagnera tout au long de notre roman et Gloria, loin d'être une victime de son destin, nous réservera de bons moments de plaisir à la lecture.
Bref, un vrai plaisir de lecture pour cette trilogie à recommander vivement...
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"Le cri de la terre" est le troisième et dernier tome de la saga "Le pays du nuage blanc", une épopée familiale et historique en Nouvelle-Zélande au XIXème siècle.

Dans le premier volet, nous suivons le départ d'Angleterre et l'arrivée à Christchurch de Hélène et Gwyneira, deux jeunes femmes issues de milieux différents mais ayant le même but : se marier et fonder une famille sur les terres du pacifique. Nous sommes alors en 1852. Les premiers colons ont construit des fermes et élèvent des moutons et des chevaux. Beaucoup d'hommes sont seuls. Les femmes manquent. Il est alors proposé aux européennes de faire le voyage jusqu'en Nouvelle-Zélande pour s'y marier. Hélène et Gwyneira prennent cette décision. Elles sont très jeunes et ne connaissent pas les hommes qu'elles vont épouser. Sur cette nouvelle terre, elles sont loin de leurs familles et sont face à l'inconnu. Les années qui suivront seront difficiles, leurs vies seront remplies de joies et de peines face à la rudesse de la vie et de la condition de la femme.

"Le chant des esprits" (tome 2) nous entraîne en 1892, quarante ans après. Hélène et Gwyneira sont aujourd'hui grands-mères. Ce deuxième tome raconte l'histoire de leurs petites-filles, Kura et Elaine.
Kura est à demie-maorie. Elle est hautaine, sûre d'elle, insolente et surtout très belle. C'est une artiste, très douée pour le chant et le piano et rêve de parcourir l'Europe et de se produire à l'opéra.
Elaine, sa cousine, est intelligente mais manque de confiance. Son désir est d'épouser l'homme qu'elle aime et de vivre à la campagne auprès des chevaux.
Le drame arrive lorsque son fiancé tombe sous le charme envoûtant de Kura, qu'il finit par épouser.
Elaine, malheureuse, se tourne alors vers un autre prétendant. Ce sera la pire de ses décisions.
Le destin des deux cousines est désormais scellé.

Dans "Le cri de la terre", nous sommes en 1907. Kura et Elaine sont maintenant mères toutes les deux. Leurs filles, Gloria et Lilian, ont presque le même âge et s'entendent à merveille même si elles ne vivent pas tout à côté.
Lilian, la fille d'Elaine, habite avec ses parents en ville.
Gloria, la fille de Kura, est élevée par sa grand-mère, Gwyneira, à la ferme et vit au milieu des chevaux. Kura ne s'est jamais souciée de son enfant. Elle est partie parcourir le monde à la poursuite de son rêve peu de temps après la naissance. Mais aujourd'hui, elle envisage de faire venir Gloria en Angleterre, en pensionnat. Il est temps qu'elle devienne un lady. Elle ne sera pas seule, Lilian va l'accompagner. Mais les deux petites filles n'ont pas le même caractère. Si Lilian trouve rapidement ses marques et s'y plaît beaucoup, Gloria ne s'adaptera jamais à cette nouvelle vie. Les siens lui manquent, l'environnement si différent ne lui convient pas. Gloria dépérit. Son seul souhait est de retourner au pays.
Devant l'entêtement de ses parents, elle va devoir prendre elle-même son destin en main.

***

Les cinq années qui suivent dans le pensionnat de jeunes filles sont très longues. Gloria est terriblement seule. Sa mère est connue dans toute l'Europe et les autres élèves le lui font bien payer. Durant, tout ce temps, elle ne verra jamais ses parents, beaucoup trop occupés à parcourir le monde. Et Kiward station est si loin qu'elle ne peut jamais s'y rendre, même pour les vacances.
Mais bientôt, des incidents en Europe font planer la menace d'une guerre. Kura finit par récupérer sa fille et l'emmène en Amérique. Lilian retourne au pays.
Gloria découvre alors New-York, puis la côte ouest des Etats-Unis. Elle est toujours très seule et fait face quotidiennement aux remontrances de ses parents.
Finalement, Gloria décide de fuir. Nous allons alors suivre son périple jusqu'au "pays du nuage blanc", en même temps que l'engagement au combat des troupes australiennes et néozélandaises dès 1915.

Une trilogie passionnante sur l'histoire de l'île et de la colonisation européenne au milieu des peuples maoris sur près de soixante ans : de 1852 à la fin de la première guerre mondiale.
Un contexte historique très riche, des personnages attachants et bien travaillés, une histoire familiale qui se dévore.

Excellent.
Une superbe lecture !
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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toujours le style agréable parlant de la vie compliquée d'une famille néo zélandaise.
Des parents expédient leur enfant dans une pension de Grande Bretagne :
l'horreur
elle est maltraitée par la directrice et par certaines élèves
elle doit apprendre à chanter et peindre ; ce qu'elle exècre
des années très pénibles qui nous sapent le moral
va t elle trouver un chemin pour retourner en Nouvelle Zélande ?
sans argent ? comment faire ?
nous espérons que cela se termine bien ..... A LIRE ::!!
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Voici le troisième et dernier tome de la saga familiale de Sarah Lark. Une nouvelle génération est en route et elle connaitra elle aussi ses joies et ses peines.
Cet ultime tome conclut d'une excellente manière cette trilogie. le Cri de la terre va cette fois nous éloigner de la Nouvelle Zélande pour nous emmener aux Etats-Unis, en Australie et sur les plages de Gallipoli durant la Première Guerre Mondiale. Encore une fois, j'ai adoré suivre le récit des différents personnages. Cette saga m'a fait voyager aux 4 coins de la terre et on en redemanderait bien encore une petite dose. J'ai simplement deux petits reproches à faire. D'une part, l'auteur supprime un des deux personnages pionniers du récit, ce que je trouve vraiment dommage et d'autre part, la trop grande multiplicité des personnages et la difficulté de se souvenir des liens de parenté entre eux, et ce même si j'ai enchainé les 3 tomes. Un arbre généalogique des personnages en début de tome n'aurait donc pas été du luxe.
Une saga formidable que je conseille à tous les amateurs de grands espaces et d'histoire familiale.
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Suite et fin de la trilogie de l'auteur. Un 3è tome long et que j'étais contente de finir. L'ensemble de cette saga m'a tout de même plu.
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J'ai refermé la 702ème page de ce roman avec un petit rictus mi-sourire, mi-déception.
Ne vous méprenez pas, la déception ressentie est dûe à la fin de cette trilogie car, oui, ça y est, j'ai terminé la trilogie néo-zelandaise de Sarah Lark.

Moi qui ne lisais pas de romance. Moi qui ne commençais pas de trilogies trop imposantes par peur de ne pas avoir le temps de les lire. Moi qui.... Oublions tout ça.
Tome après tome, j'ai basculé du côté obscur de la force.
J'ai lu des histoires de familles, d'amour et de trahisons. J'ai suivi des familles de pionniers peupler la Nouvelle-Zélande. Je me suis imprégnée des traditions Maories et de la malheureuse influence qu'elles ont subie...

Pas d'enquêtes, pas de meurtres mais.... N'oublions pas mes basiques... Une superbe fresque familiale et historique sur le développement de la Nouvelle-Zélande aux XIX ème et XX ème siècles, sur les relations avec l'Angleterre et les traditions séculaires. Un récit romancé mais qui est une mine d'informations sur la cohabitation forcée entre les peuples autochtones et les colons. Cela permet également de s'imprégner de l'avancement d'un pays ciselé par les éléments.

Vous l'aurez compris : je me suis régalée.
Si je n'étais pas allée en Nouvelle Zélande, je n'aurais peut-être jamais ouvert la 1ère page. Je suis sortie de mes sentiers battus et bien m'en a pris.
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