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EAN : 9782809841800
600 pages
L'Archipel (12/05/2021)
4.06/5   78 notes
Résumé :
L'auteure du Pays du Nuage blanc (plus de 250 000 exemplaires vendus en France, toutes éditions confondues) nous offre son neuvième roman dans les pas de la jeune Ida, à la découverte de la Nouvelle-Zélande du XIXe siècle, territoire inconnu et inhospitalier, mais riche de promesses.

La nouvelle saga de l'auteure de la trilogie du Nuage Blanc

Allemagne, 1837. Le rêve d'une vie meilleure pousse les parents d'Ida à partir avec leur fille ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Le nouveau roman de Sarah Lark nous fait voyager en Nouvelle-Zélande au XIXe siècle.
En 1837 : Nombreux colons rêvent d'un nouveau monde. C'est la cas d'une communauté très pieuse d'Allemagne. Ils décident de partir s'installer en Nouvelle-Zélande, pour acheter des terres dans l'espoir d'avoir une vie meilleure façonnée à leur image. Arrivés à bon port, tout ne va pas se dérouler selon leur plan, les terres qu'ils avaient longtemps convoitées ont déjà été distribuées à d'autres. Ils vont devoir s'implanter dans une région moins accueillante. C'est un voyage risqué et difficile, pour ceux qui ont peur de la nouveauté. Et qui ne veulent pas changer leur façon de vivre. Que va-t-il se passer ? Que vont-ils découvrir ?
J'ai apprécié la lecture du premier volet de cette belle épopée. « Fleur de feu » est un roman historique bien documenté. L'écriture m'a happé dès la première page et m'a transporté en Nouvelle-Zélande. Ce territoire inconnu à l'époque, mais riche de promesses, sorte d'Eldorado. Les personnages sont bien travaillés ; certains sont détestables et d'autres très attachants, plein de courage, tous liés par le fantasme d'avoir une vie meilleure. Ce roman traite de nombreux sujets comme la colonisation, la désillusion, le respect de la nature et de la religion, la place de la femme à cette époque et les droits de l'homme...
Je remercie Netgalley et les éditions de l'Archipel pour cette découverte livresque.

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Fleurs de feu de Sarah Lark aux éditions de l'Archipel
Quelle aventure! Conteuse hors pair Sarah Lark nous emmène en Nouvelle-Zélande ce pays qu'elle affectionne et connait très bien.
Nous sommes en 1837, nombreux sont ceux qui rêvent de partir au loin . C'est le cas d'une communauté de vieux-luthériens du Mecklembourg qui décide de partir s'implanter en Nouvelle-Zélande pour acquérir des terres et y vivre selon leurs lois. C'est le cas de la famille Lange. C'est pour Ida la fille ainée le début d'un long périple et d'une vie aussi austère qu'en Allemagne. Sa route va croiser celle de Cat, fille d'une prostituée, ayant vécu dans une tribu maorie dont elle a été bannie. Les aléas de la vie sont au rendez-vous. le contexte historique très documenté est à souligner ainsi que la qualité de la traduction de Jean-Marie Argelès La plume de Sarah Lark nous embarque et ne nous lâche qu'arrivés à bon port pour une escale puisque ceci est le premier volet d'une trilogie qui s'annonce palpitante.

Merci à Mylène des éditions de l'Archipel pour ce partage via netgalley
#FLEURSDEFEU #NetGalleyFrance
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Un magnifique roman, qui en appelle d'autres !

sarah Lark situe son roman dans le territoire de Nouvelle-Zélande au XXème siècle ; période où les colons européens se ruent sur ces terres comme un Eldorado, à s'approprier.

On voyage dans ses plaines, ses montagnes, au bord des fleuves où les descriptions sont superbes et donnent envie de découvrir ce pays.

On se cultive auprès de l'histoire de cette île lointaine et pourtant envahie par les arrivées européennes : les luthériens chassés de leur pays, des anglais en majorité.
Et on découvre ce peuple Maori, solidaire, proche de la Nature et des humains mais on tremble de les voir s'engager sur les chemins des blancs et de la matérialisation ...

bien sur, au milieu de tout cela, on suite une série de personnages très attachants, d'autres affreux mais pour lesquels on veut connaitre la destinée. tous ceux croisent, se séparent, se retrouvent au fur et à mesure de leur pérégrination, de leurs désillusions et de nouvelles ambitions.

Les thèmes de l'égalité homme-femme, de la protection de la nature et des croyances, le respect de sa religion et son interprétation, l'égalité des humains quelque soit leur religion, leur appartenance sont très forts et nous font passer par toutes les émotions possibles.

Un grand merci aux éditions L'archipel et Netgalley pour ce partage !
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C'est en ayant le roman en main que je me suis rendu compte du caractère imposant de ce pavé de 640 pages. Imposant en raison de son nombre de pages, mais aussi des différentes thématiques abordées dont certaines assez dures et sombres. En effet, l'autrice, qui semble avoir fait un certain nombre de recherches avant de se lancer dans son travail d'écriture, n'a pas édulcoré un contexte historique difficile, a fortiori pour les femmes. Que ce soit en Allemagne qu'un groupe de colons a quittée dans l'espoir d'une vie meilleure, ou en Nouvelle-Zélande, en ce XIXᵉ siècle, les femmes sont brimées et soumises, soumises à une foi rigoriste, à la bonne morale, à la rigueur, à leur père, puis à leur mari.

Des hommes qui, du moins dans ce livre, font bien souvent montre d'autoritarisme, si ce n'est de maltraitance. Ainsi, et il me semble préférable de le mentionner, vous n'échapperez pas à de multiples scènes de viol conjugal, Ottfried, le personnage le plus méprisable du roman, ne semblant pas savoir faire l'amour autrement que violemment et sous la contrainte. Ce qui n'empêchera pas Ida de rester à ses côtés, enfermée dans des principes religieux rigides et inviolables. Et pourtant, sous le joug de son tortionnaire de mari, Ida va connaître de nombreux épisodes malheureux, des humiliations et des actes immondes.

L'autrice possède un talent pour nous faire ressentir avec force toutes les injustices de l'époque et des violences faites aux femmes. Mais j'avoue que j'ai ressenti un trop-plein et une certaine lassitude à lire page après page, la soumission que l'on demande aux femmes et tous ces viols domestiques répétés inlassablement. Alors, même si l'autrice n'entre jamais dans les détails, et que l'on sent chez elle un véritable souci de véracité historique, ça a été difficile pour moi d'assister impuissante au calvaire d'Ida. Un calvaire que les hommes justifient au nom d'une foi portée par des individus faisant preuve d'une hypocrisie sans nom. Une fois qui, au lieu de relier les hommes comme toute religion devrait le faire, devient un outil de contrôle destiné à permettre à une minorité de conserver argent, pouvoir et privilèges.

J'ai parfois été agacée par le comportement d'Ida, mais je me suis également rappelée qu'on ne sort pas aussi facilement d'un endoctrinement qui nous définit depuis notre plus jeune âge. Mais Ida n'est pas seulement une femme pieuse et obéissante, c'est également une femme courageuse, intelligente, loyale, et résiliente, qui ne rechigne jamais devant l'effort. Si on ne peut s'empêcher de ressentir une certaine pitié pour elle, elle suscite également beaucoup d'admiration et de sympathie, d'autant qu'elle s'affirmera année après année. Et Cat n'est pas étrangère à cette évolution, certes lente, mais probante.

Autre femme forte du roman, cette dernière n'a pas non plus eu une vie facile. Fuyant une vie de fille de joie qu'on a voulu lui imposer, Cat se battra jour après jour pour bâtir une vie de femme libre ! Comme Ida avec laquelle elle nouera de très forts liens d'amitié, et qu'elle protégera de son mieux, elle va traverser des tempêtes, connaître la douleur, mais elle ressortira toujours la tête haute des épreuves que la vie place sur son chemin. Il faut dire qu'elle a un caractère de battante !

Cat présente également la particularité de faire le pont entre les colons et les Maoris, avec lesquels elle a vécu un certain nombre d'années. Je ne connais pas du tout la culture maorie, alors je n'ai pu qu'être fascinée par cette plongée dans ses us et coutumes, ses traditions, ses croyances et mythes, sa vision des rapports hommes/femmes bien plus égalitaires que ceux en vigueur en Europe au XIXᵉ siècle … de fil en aiguille, on découvre que ceux que les colons appellent sans honte « sauvages » sont bien plus civilisés qu'eux. Quand on les accuse de sauvagerie, ils se montrent accueillants, ouverts d'esprit, curieux, et d'une tolérance que les colons pourraient prendre en exemple. À l'inverse, les colons se révèlent brutaux, sanguinaires, voleurs, n'hésitant pas à tenter de s'emparer par la force, ou la ruse de terres, qui ne leur appartiennent pas et qu'ils n'hésitent pas à bafouer, faisant fi des croyances locales.

Bien sûr, tous les colons ne sont pas des brutes épaisses, certains juste des hommes désabusés par des vendeurs de rêve qui n'ont pas tenu leurs promesses. En effet, loin d'être le Pays de Cocagne tant espéré, la Nouvelle-Zélande présente ses propres défis à relever, mais tous n'y arriveront pas ou, du moins, ne seront pas prêts à faire les efforts et sacrifices nécessaires pour s'adapter. D'autres se lanceront dans le commerce de manière plus ou moins légale et/ou morale. À cet égard, si Jane est une femme pour laquelle je n'ai ressenti aucune affinité, il faut dire qu'elle est particulièrement retorse et méprisante, elle se révélera une femme d'affaires très douée. Vu la difficulté à l'époque pour une femme d'exister par elle-même, c'est un talent que l'on ne peut que louer. Dommage que Jane l'exerce au détriment des coutumes maories pour lesquelles elle ne montre aucun respect. Néanmoins, certains événements nous laissent espérer que la jeune femme évolue et arrive à concilier commerce et traditions, ou du moins, qu'elle soit plus réceptive à une culture autre que celle de l'argent.

En plus de la découverte de la culture maorie, j'ai apprécié cette plongée en Nouvelle-Zélande, dont on apprend à connaître la géographie et les paysages grâce à des descriptions concises, immersives et percutantes. En peu de mots, les décors sont posés, les paysages finement dépeints et l'atmosphère des différents lieux traversés imprègne l'esprit et le coeur des lecteurs. Quant aux sentiments des personnages, de la perfidie de l'un, aux ambitions de l'autre, en passant par l'amitié, l'espoir, les craintes ou l'amour de personnes séparées par les conventions et les circonstances, ils se font vivants, vibrants et poignants ! À cet égard, j'ai été très touchée par les sentiments entre Ida et Karl, un homme bon, courageux et travailleur, dont le seul tord aux yeux du père de la jeune femme a été de ne pas satisfaire à ses exigences de statut social.

Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte, mais la relation entre Ida et Karl contient cette part de drame, de beauté, de douleur et d'espoir qui forme les belles histoires d'amour, de celles qui marquent et émeuvent au-delà du temps. Bien que j'aurais aimé qu'il soit plus présent dans ce premier tome, Karl prouve que même à l'époque, certains hommes pouvaient considérer une femme avec respect et amour, et non pas comme un titre de propriété… Sans être un prince charmant, c'est un homme dont on ne pourra que louer la droiture et un certain esprit chevaleresque !

En conclusion, contrairement à ce que la couverture laisse entrevoir, Fleurs de feu n'est pas qu'une aventure dépaysante baignée de chaleur, c'est l'histoire de l'arrivée mouvementée de colons dans un pays dont ils ne connaissent rien, mais dont ils espèrent tout. Néanmoins, entre les désillusions, les doutes, les espoirs, les coups durs et les sentiments contradictoires, la Nouvelle-Zélande ne sera pas le paradis promis, mais un défi que certains relèveront mieux que d'autres. Au-delà du côté aventure et nouvelle vie, ce roman, c'est également celui de l'émancipation de deux femmes qui vont découvrir la force de l'amitié, de l'entraide et de la solidarité féminine face à l'adversité !

Et si, après l'obscurité, survenait la lumière ?
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Cette saga a été publiée en 2013, elle comporte pour l'instant 2 tomes.
L'auteur à succès de la trilogie le pays du nuage blanc revient avec une saga familiale mettant en scène deux femmes dans la Nouvelle-Zélande du XIXe siècle, leur épopée pour survivre dans un monde très croyant et une société patriarcale qui ne leur laissent que peu de choix.



Un peu de géographie :

Baie de Peraki

Peraki ou baie de Peraki (en anglais : Peraki bay) est une baie du sud de la péninsule de Banks, dans l'île du Sud en Nouvelle-Zélande.
C'est le site de la première colonie européenne permanente dans la région de Canterbury.
Fondé par George Hempleman (que tu rencontres dans le roman) comme une station baleinière en 1835, elle est permanente depuis 1837. Son modeste cimetière est l'un des premiers cimetières européens en Nouvelle-Zélande.

Si tu veux plus de photo sur la Nouvelle-Zélande, en effectuant mes recherches j'ai trouvé ce blog, il parle de la culture, du climat, des livres, etc.



Sarah Lark nous emmène à nouveau en Nouvelle-Zélande à partir de 1838.
Raben Steinfield – Mecklembourg et Baie de Peraki – 1837 (Nouvelle-Zélande, île du Sud)
Le premier chapitre est consacré à Ida, 12 ans, fille de forgeron qui voudrait bien continuer à apprendre à l'école du village, mais qui dans un an sera forcée d'arrêter de la fréquenter, car une femme n'a pas besoin d'être plus instruite.
Karl, 13 ans, doit lui aussi cesser l'école. Sa famille a besoin de ses bras pour travailler. Il en est très peiné, mais fait face à ses responsabilités.
En secret, il rêve d'épouser Ida et d'étudier. Cela ne restera que des rêves, car un fils de saisonnier n'a pas les moyens d'épouser la fille d'un artisan.

Au second chapitre, on rencontre un autre personnage que j'ai pris immédiatement en empathie. Kitten, 12 ans vit avec sa mère qui a perdu la raison dans une maison close. le souteneur a décidé de la vendre aux enchères lors du retour de la prochaine pêche à la baleine. Kitten ne peut supporter de mener la même vie que sa mère et ses compagnes et décide de se sauver en se cachant dans une carriole qui prend la mer vers Cloudy Bay ;
Carpenter amène avec lui, en plus de ses marchandises, dans un village Maori, le révérend Morton, qui rêve de mettre Kitten dans son lit.
Cet homme m'a tellement dégoûté. Ses regards concupiscents je les sentais sur moi.
La fille du chef prend Kitten en pitié et l'achète au marchand ambulant.



La seconde partie commence 6 ans plus tard à Raben Steinfeld, Hambourg et a Bahia, Nelson – Nouvelle-Zélande (île du Sud) 1842-1843
On retrouve Karl qui a perdu toute sa famille. Tous sont décédés. Il exerce toujours le métier de journalier allant de ferme en maison là où l'on a besoin d'un ouvrier souvent pour les plus basses besognes.
Le père d'Ida désire émigrer en Nouvelle-Zélande, car les terres sont plus nombreuses et riches qu'en Allemagne.
De plus en Allemagne à cette époque ils vivent encore sous un régime féodal. Ils doivent remettre une partie de leur récolte au seigneur, le Jäger, et leur terre ne l'appartiennent pas, ils sont corvéables à merci. Très peu ont les moyens de subsister. le servage est encore très loin d'être aboli, de plus les habitants du Mecklembourg, vieux luthériens, restent très méfiants, car le précédent roi de Prusse, Frederic-Guillaume III les empêchait de célébrer leur culte. Même si ce n'est plus le cas de leur roi actuel, ils préfèrent émigrer là où ils pourront vivre leur religion en paix, fonder leur propre village où tout leur appartiendra.
Un culte religieux très pieux, tu le verras, les femmes sont soumises, n'ont aucun droit à la parole quant à penser choisir leurs époux c'est une chimère.
Ida suit son père aveuglément. Elle s'occupe de Elsbeth et Franz son petit frère et sa petite soeur, tient le ménage et travaille aux champs et sa vie sera toujours la même.



Ida est tellement sous l'emprise de son père et de sa paroisse qu'elle ne dévoile rien d'elle-même, elle ne s'interroge pas sur les décisions prises, elle ne s'avoue aucun sentiment autre que ceux dictés par son père et « Dieu » un Dieu très loin d'être miséricordieux. Même si elle est insatisfaite de sa situation elle n'en montre rien et le prononcer à haute voix même à sa soeur c'est hors de question.

Pour une femme à cette époque il existe très peu de moyens de subsister seule ; nos héroïnes vont devoir faire preuve de courage, d'abnégation et de volonté pour trouver un moyen honorable de vivre.
Chacun reste à sa place. Les femmes n'ont qu'à suivre et obéir à leur père puis leur mari. Mari qu'on leur impose. Par alliance ou parce qu'un père veut absolument marier sa fille grâce à une dote comme cela sera le cas de Jane. Une héroïne que tu rencontreras au cours du roman.
Je ne l'ai absolument pas aimée, elle est sèche, pimbêche, hautaine, mais j'ai compris sa volonté de s'émanciper.

Ida, qui dégage un entêtement presque au-delà de la raison

« Rien, en ce bas monde, n'est sans épines, aucun chemin n'est dépourvu de cailloux. »

Les coutumes des Maoris sont expliquées par l'autrice. Un peuple à l'esprit ouvert. Je les ai déjà découverts dans les précédents romans de Sarah Lark, mais ils ont ici aussi une grande place.
Un peuple ou l'importance est l'être humain. Ni la couleur de peau ni le sexe.

« La Nouvelle-Zélande est composée de deux îles principales séparées par un détroit, le détroit de Cook. »

Tu découvres aussi le métier d'arpenteur, la naissance des villes d'Auckland et Dunedin, les conflits et la méfiance entre immigrés français, anglais et allemands. Tous cependant sont d'accord avec la crainte des « sauvages » même si les Anglais ayant émigré auparavant savent qu'il faut simplement les respecter.
Les conflits occasionnés par les acquisitions de terrains sont nombreux, toujours au détriment des Maoris.

L'arrière-plan historique de ce roman a fait l'objet de recherches approfondies. L'histoire du village Sankt Pauli où les habitants du Mecklembourg fondent leur paroisse a réellement existé.
Le conflit de la plaine du Wairau aussi. Ce conflit est un des faits qui m'a le plus marqué dans ce livre.
Sarah Lark s'est inspirée des documents existants pour construire son intrigue. Quasiment tout le roman se base sur une réalité historique même certains noms.
De la traversée à l'établissement dans la vallée du Moutere tout a existé.

Ce livre est basé sur un contexte historique documenté. Il donne un véritable aperçu de la vie, de la psyché et des attitudes des immigrants.

La psyché et les attitudes des personnages sont bien décrites. Ils sont trop occupés à regarder en arrière ; à garder leurs traditions pour remarquer et apprendre quelque chose de nouveau.
Les fortes croyances religieuses de l'époque te donnent envie de crier.
La tragédie et le mal sont également présents dans l'histoire, qui était difficile à lire comme toujours, mais le karma l'est aussi : où finalement chacun obtient ce qu'il mérite.

Ce roman te transportera dans une époque oubliée depuis longtemps, mais t'apprendra également des faits sur l'histoire de la Nouvelle-Zélande.

Les Canterbury Plains, un pays vaste et montagneux, des plaines herbeuses à l'infini, des collines boisées, la mer, les villages maoris, la faune et la flore ; tout est là devant tes yeux.
Sarah Lark te fait énormément voyager durant les plus de 600 pages du roman. Tu verras la Nouvelle-Zélande dans son entièreté. Les différences climatiques, les différents villages Maoris, les différences entre les colons de nationalité divisés, les moyens de subsistance, les métiers qui se créent, ceux qui se perdent.
Comme toujours une évasion garantie avec un pouvoir romanesque intense. Ida m'a à un moment porté sur le nerf devant son indécision, son devoir d'obéissance, mais je l'ai finalement comprise. Elle a été élevée dans un culte ; à la limite de la secte, c'est très difficile pour elle de s'en sortir et de prendre une décision alors que jusqu'à présent elle n'a jamais pu se le permettre ; même pas ce qu'elle allait manger.
Cat ou Kitten est l'héroïne que j'ai préférée. Sa résilience, sa manière de ne jamais courber l'échine, sa manière de respecter toutes les personnes qu'elle rencontre. Son profond amour pour les femmes qui feront office de mères et amies au cours de sa vie. Elle leur est entièrement dévouée tout en réfléchissant toujours à s'en sortir par elle-même et surtout en ne vendant jamais son corps.

Vivement la suite il me tarde de retrouver Chris, Laura, les frères Redwood et Deans, Ida, Cat, Karl, etc.
Lien : https://unesourisetdeslivres..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le plus important…
- … ce sont les êtres humains ! termina Cat.
- Nous allons bien nous entendre, dit la vieille femme avec gravité.
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" - La terre ! Elle apporte pour dot de la terre pour une ferme. Le principal, c'est la terre !
- Non, répondit Cat et elle cita la devise favorite de sa mère adoptive : "le principal, ce sont les êtres humains"
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— Tu sais, Poti, quand nous dormons et rêvons, notre esprit vagabonde. Les corps et les âmes de Karl et d’Ida sont déjà réunis. Et l’esprit de Karl ramènera aujourd’hui le sien chez eux, à Aotearoa.
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Le dieu avec lequel elle avait grandi manquait totalement d’humour.
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"L'essentiel, c'étaient les êtres humains. Les vivants."
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Vidéo de Sarah Lark
#LaValleeduLotusRose #KateMcAlistair #Inde
Le nouveau volet de l'enivrante saga du Lotus Rose, dans la lignée des grands romans de Sarah Lark (Le Pays du nuage blanc) et de Tamara McKinley (La Dernière Valse de Mathilda).
• émotion et évasion : un roman qui s'inscrit dans la lignée des sagas de Tamara McKinley et Sarah Lark • parution simultanée chez Archipoche du deuxième volet de cette saga : La Cité du Lotus rose • le livre audio de la Vallée du lotus rose s'est hissé dans le top 30 Amazon « On ne résiste pas à l'histoire de cette héroïne déterminée à échapper au carcan de son éducation », Ici Paris ; « Voyages rocambolesques, villes légendaires, amours, passions et haines émaillent ce roman », Maxx ; « Un grand roman d'évasion, une magnifique histoire romanesque » Babelio
------ Le livre : http://www.editionsarchipel.com/livre/lheritiere-du-lotus-rose/ Facebook : https://www.facebook.com/larchipel Instagram : https://www.instagram.com/editions_archipel/ Twitter : https://twitter.com/Ed_Archipel
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