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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est toujours un grand plaisir de lire un roman écrit par Sarah Lark. Cette auteure a le don de m'embarquer dans chaque nouvelle aventure avec ses thèmes, ses héroïnes fortes pour leur époque, et dans des pays à peine naissant.

Dans L'île aux mille sources, je découvre Nora, une jeune fille riche et pourtant avec un caractère altruiste qui a su me toucher. Elle s'est révélée forte et pleine de ressources en s'occupant de son fiancé gravement malade, puis s'est éteinte lors de son décès. Un tiers du livre est consacré à la découverte des personnages de Nora et Simon, son fiancé tombé en disgrâce, puis à sa maladie et à sa mort. Nora va rester en retrait d'elle-même et se désinteresser de tout ce qui attire les jeunes filles de l'aristocratie du 18ème siècle: fini pour elle, les bals et autres sorties. La flamme de sa vie s'est éteinte avec la mort de Simon.

Jusqu'à ce qu'arrive un planteur, Elias, bien plus âgé qu'elle qui lui propose le mariage mais surtout de vivre l'aventure dont ils rêvaient, Simon et elle! le 2 ème tiers du roman nous emmène alors en Jamïque où démarre une nouvelle vie pour Nora. Ce nouveau pays l'enchante, pourtant elle voit l'autre côté, la face sombre de la Jamaïque : l'esclavage! 

Le personnage de Nora prend de l'assurance et se révèle encore plus fort au contact de la misère humaine et des conditions dégradantes de l'esclavage. Des personnages secondaires apparaissent qui apportent un souflle à l'histoire tandis que mystères et secrets inavouables font surface...

Après une première partie se passant à Londres, Sarah Lark a su m'embarquer dans la chaleur de la Jamaïque. J'ai adoré voir les changements dans la personnalités de Nora qui se font au fil des événements. Lors de son arrivée, selon le comportement de son mari et des esclaves de la propriété, lors de la rebellion... le thème de l'esclavage dans les plantations est finement traité (de mon point de vue personnel), et permet de s'intéresser aux personnages secondaires, esclaves, plutôt haut en couleur et qui marqueront la vie de Nora à jamais. 

Bien que dans la seconde partie de l'histoire, quand Nora vit hors de la plantation, j'ai trouvé que l'auteur avait choisi la facilité pour traiter la situation, cependant, j'ai adoré cette histoire et j'ai hâte de lire la suite de cette nouvelle saga!

Merci aux Editions Archipel pour cette nouvelle lecture dépaysante!
Lien : https://www.hellobeautymag.f..
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Evasion garantie avec ce roman mêlant vies de femmes, histoires d'amour et aventures tumultueuses entre Londres et les Caraïbes, durant la période sensible de l'esclavagisme anglais au 18ème siècle.
Le contexte historique particulier est plutôt bien documenté, et malgré quelques aspects romancés peu plausibles, je me suis laissée emporter par cette histoire aussi dépaysante que poignante, mettant en lumière certains aspects sombres de l'Histoire, ainsi que les torts et les parts de responsabilités endossés par les divers protagonistes.

"Il y a des choses qu'un être humain ne devrait pas faire [...]. C'est une question de bien et de mal, pas de Noir et de Blanc."
(p. 519)

J'ai apprécié que l'autrice n'oppose pas de façon systématique les Blancs aux Noirs, mais qu'elle mette davantage l'accent sur les profils individuels des personnages. Ainsi, leur psychologie et leurs caractères se dévoilent et s'affinent au fil des pages. Sarah Lark en joue avec une certaine subtilité, nous entraînant dans des cascades de ressentis, parfois contradictoires ou ambivalents, mais qui ne laissent en tous cas jamais indifférent.

L'écriture et le style sont agréables, fluides, vivants, et le vocabulaire relativement bien adapté à l'époque.
Certains termes ou expressions, concernant les femmes ou les esclaves noirs, pourraient d'ailleurs choquer aujourd'hui, mais s'inscrivent ici dans une réalité historique remontant à presque 300 ans. L'autrice a en effet un véritable talent pour nous plonger avec beaucoup de justesse et de réalisme dans les univers qu'elle crée, de l'East End de Londres à la luxuriante Jamaïque des années 1730.
La partie romance est harmonieusement intégrée, apportant une douceur bienvenue au récit, car par ailleurs ( ATTENTION ! ⚠ ) certaines scènes de cruauté et de barbarie soulèvent le coeur, tant leur horreur est intense et palpable.

Si le scénario en était relativement prévisible, j'ai toutefois beaucoup apprécié l'ancrage historique de ces aventures exotiques émaillées de passions, de rivalités, de trahisons et de vengeances.
J'en lirai donc la suite avec plaisir.
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Grâce aux éditions Archipel, je me suis découvert une belle passion pour les romans qui mêlent à la fois histoire, paysages exotiques et affaires de famille compliquées. L'île aux mille sources de Sarah Lark fait partie de ces romans que j'affectionne de plus en plus et j'ai été agréablement surprise par cette auteure. Encore merci aux éditions Archipel et surtout à Mylène qui a su se montrer disponible en ces temps troublés.

Résumé de l'éditeur

Londres 1732, Nora la fille d'un riche négociant, a perdu Simon son premier amour, avec qui elle rêvait d'horizons lointains. Pour satisfaire ses envies d'exotisme, la jeune femme accepte d'épouser un veuf bien plus âgé qui possède une plantation en Jamaïque.

Nora embarque alors pour les Caraïbes, à la découverte d'une île enchanteresse. Mais, bien vite, elle déchante : les conditions de vie des esclaves dans les champs de canne la révoltent.

Décidée à faire évoluer les mentalités, Nora pourra compter sur le soutien de Douglas, le fils d'Elias. Mais la révolte gronde, qui pourrait bouleverser à jamais la vie de Nora.

Avec cette nouvelle saga, Sarah Lark nous entraîne sur les pas d'une héroïne forte et attachante, à la découverte de contrées lointaines où tout reste à inventer, à commencer par sa propre destinée.

L'intrigue démarre au coeur de la société bourgeoise londonienne du 18ème siècle. Entre mondanités et la dure réalité des conditions de vie du peuple, Nora se découvre. Cette jeune femme qui rêve de partir à l'aventure dans les colonies avec son fiancé va rapidement devoir abandonner son rêve après le terrible malheur qui touche le jeune couple. On rencontre un personnage qui se dévoile peu à peu et qui, surtout grandit en devant surmonter la perte de son amour.

Sa rencontre avec Elias Fortnam va relancer l'intrigue en même temps que ce goût pour la vie que le personnage principal avait longtemps perdu. En un rien de temps, Nora se retrouve mariée et tient le rôle de maîtresse de maison dans l'exploitation de canne à sucre de son nouveau mari. A ce stade de notre lecture, on ne peut qu'imaginer le meilleur pour ce personnage qui a tout laissé derrière elle, elle touche du doigt son rêve le plus cher. Entre les cruautés liées à l'esclavage, un mari absent qui la considère comme une poupée de porcelaine, Nora doit se frayer un chemin au sein de cette société nouvelle.

Nora est un personnage très bien travaillé, elle perd au fil des pages son caractère naïf et enfantin pour se transformer en un personnage qui va se salir les mains et apprendre à connaître les personnes qui l'entourent. Nora est un personnage qui peut paraître assez simple de prime abord mais on se rend vite compte que c'est un personnage tourmenté qui fait de son mieux pour sortir de sa situation plus qu'inconfortable. D'une manière générale, le personnage féminin est à l'honneur dans ce roman, c'est avant tout le destin de plusieurs femmes que nous suivons attentivement. Celui de Nora, cette jeune anglaise qui prend conscience de sa force dès que celle-ci est mise à l'épreuve. Mama Adwé la cuisinière d'Elias qui se trouve être aussi la femme robuste et pleine de coeur qui a élevé son fils depuis sa tendre enfance et qui sera une alliée de Nora. Et bien sûr, le personnage de Maanu, la bonne de Nora sur la plantation qui se révélera être un personnage des plus complexes et le plus tiraillé du roman.

Outre la partie roman exotique c'est aussi un roman d'amour. Ici, on parle d'amour perdu, de mariage de convenance (et donc d'absence d'amour) et d'amour secret. C'est d'ailleurs l'amour qui va se révéler être le déclencheur de l'intrigue et c'est également ce sentiment qui va être vecteur de conflit et de malentendu. Je tiens tout de même à rassurer les futurs lecteurs, on tombe rarement dans les clichés et le pathos et c'est aussi pour ça que j'ai beaucoup apprécié cette lecture.

Ce roman nous en apprend également beaucoup d'un point de vue historique. On se retrouve plongé au milieu du  18ème siècle en plein essor de la colonisation et la traite des esclaves. L'auteure détaille richement les conditions de vie des esclaves des différentes exploitation, la manière dont ils vivaient, la hiérarchie qui existait au sein du groupe d'esclaves et leurs rites religieux. L'auteure met également en scène un mouvement de révolution parmi les esclaves et en tant que lecteur nous pouvons suivre chaque tractations avec les Blancs. Nous sommes vraiment immergés au coeur de toutes les intrigues ce qui nous rapproche au plus près de chaque personnage.

L'île aux mille sources est divisée en plusieurs parties que l'on pourrait même qualifier d'arcs. A chaque partie son intrigue, mais il faudra attendre la fin du roman pour apprécier la résolution des conflits. C'est un roman très bien mené, l'auteure maîtrise à la perfection les montées en tension et le suspense.

J'ai hâte de me plonger dans le roman suivant : L'île de la Mangrove Rouge.

Bonne lecture !!
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Je n'ai jamais lu de livre de Sarah Lark alors je me suis dit qu'il y avait un début à tout ! le résumé m'a vraiment donné envie de découvrir cette histoire et l'auteure qui est connue pour ses récits historiques.

Nora a toujours rêvé de vivre sur les îles des Caraïbes. Une vie qu'elle souhaite partager avec Simon, son premier amour. Malheureusement ce dernier décède des suites d'une maladie, laissant Nora seule face à ses rêves.
La jeune fille va voir l'occasion de les poursuivre en se mariant avec un vieux veuf... Mais la réalité va très vite la rattraper et la vie qu'elle va y vivre est bien loin que ce qu'elle avait imaginé.

J'ai eu du mal à écrire cette chronique... parce que je ne sais pas si je peux dire que j'ai aimé cette histoire.
Il s'agit d'une histoire qui commence de façon très ingénue et mignonne, malgré les quelques rappels à la réalité disséminés ici et là. Et puis la justement la réalité, très brutale, reprend le dessus ! Et finalement c'est cela qui prend le pas sur tout le reste.
En fait on voit Nora, jeune femme encore naïve qui rêve d'une vie parfaite, devenir une femme forte qui apprend à faire face aux moments difficiles (ou en tout cas qui essaye).

Alors oui j'ai voyagé ! Passant du Londres de 1732 aux îles des Caraïbes et c'est pour cela que j'aime lire car cela permet de voyager d'un pays à l'autre mais aussi de voyager dans le temps ! L'auteure parvient à faire cela avec brio !
Mais le côté très dure que Sarah Lark a insufflé dans son récit fait que je ne peux pas dire que j'ai "aimé". Pour autant cela ne veut pas non plus dire que j'ai détesté ! L'écriture est très plaisante à lire paradoxalement à ce qui l'auteure nous raconte... enfin elle ne raconte pas non plus une horreur totale mais il y a des choses qui ne sont pas faciles à lire !

C'est un livre qui m'a appris beaucoup de choses mais surtout m'a donné envie de faire moi-même des recherches sur l'époque durant laquelle se déroule l'histoire.
Je dirais donc que c'est un livre à lire car l'écriture est très plaisante nous faisant voyager et nous faisant découvrir une époque et ses travers. Mais il ne faudra pas s'attendre à une lecture remplie de légèreté !

En tout cas cette histoire m'a tout de même donné envie de découvrir les autres histoires de Sarah Lark car même s'ils sont aussi difficiles à lire, s'ils me permettent de découvrir différentes époques... je veux bien, enfin je ne les lirais peut être pas tous d'un coup (mais bon il ne faut jamais dire "jamais) !
Lien : https://livrescroquer.blogsp..
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C'est le premier tome d'une nouvelle trilogie qui se passe en Jamaïque. Cela nous promets donc une nouvelle grande saga.
C'est l'histoire de Nora, qui, très éprise de Simon, va devoir affronter de grandes épreuves (les retournements de situation sont la marque de fabrique de Sarah lark ). L'histoire débute en 1725 en Angleterre mais on en vient à l'oublier (on s'aperçoit difficilement que cela se passe avant notre révolution) .
C'est toutefois une belle épopée, car arrivant en Jamaïque, une terre colonisée, elle traite de l'esclavage, de la liberté et de la révolte féminine. Une aventure un peu anachronique à mon sens mais que l'on prend un grand plaisir à lire si on imagine qu'elle se situe 1 siècle plus tard.
L' autrice reste fidèle à son style et les décors de Jamaïque y sont magnifiques et les éléments sans pitié.
Une saga dont j'attendrai le tome 2 pour le lire pour le plaisir du voyage, mais pas pour le contexte historique.
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Un roman parfait pour les vacances : dépaysement et plaisir de lecture garantis, j'ai testé.
Je suis rentrée immédiatement dans l'histoire : à Londres, Nora, jeune héritière, tombe amoureuse d'un des secrétaires de son père. Tous deux rêvent d'îles lointaines, le père de Nora fait du commerce avec ces ces pays.
La première partie du roman se déroule à Londres entre les quartiers pauvres où réside Simon et les beaux quartiers.
La suite du livre nous entraîne en Jamaïque dont le premier nom signifie « île aux mille sources ».
Sarah Lark nous immerge complètement dans cette belle île : la nature et ses trésors floraux sont présents tout au long du récit.
L'histoire de Nora se confond avec certains événements marquants de ce pays comme la révolte des esclaves.
À la fois roman d'aventure et romance, une lecture très agréable : les personnages sont attachants, les rebondissements multiples et le rythme trépidant.
Un très bon cocktail pour passer un bon moment.
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Première remarque : Sarah Lark nous propose encore une fois un roman d'aventures dans des contrées lointaines. Mais force est de constater qu'à la différence du roman "Les Rives de la terre lointaine", l'intrigue ici se révèle beaucoup plus simple. Beaucoup moins de personnages et donc de destins et de péripéties entremêlées. Il semblerait qu'avec cette nouvelle saga, l'auteure cherche à conquérir un plus large public. C'est un choix, même si, pour cela, la recherche de la simplicité m'est toujours apparue comme une solution bien trop facile.

Il n'en reste pas moins que l'on ne s'ennuie pas. Et c'est en grande partie dû à l'ambiance historique choisie en fond d'intrigue. On se retrouve effectivement plongé dans la période de l'esclavage et l'on assiste à la conquête de la Jamaïque par les bourgeois anglais nantis et prêts à tout pour obtenir un confort de vie au détriment de celle de populations arrachées à leurs racines. On assiste ainsi à la violence des traitements infligés aux esclaves mais c'est surtout la psychologie des « backras » qui intéresse ici puisque le personnage de Doug, fervent opposant à son père Elias sur cette question, tente de faire bouger les choses. Et ce n'est effectivement pas du luxe quand on liste les reproches que l'on peut faire à ces maîtres inhumains : punition au fouet, pendaison, viol, pédophilie… Doug et Nora incarnent alors le désir de changement vers une plus grande humanité et un plus grand respect mais il est difficile d'affronter la majorité, d'autant que les regards portés sur eux des populations si longtemps exploitées restent méfiants. Sarah Lark en profite d'ailleurs pour rappeler que nombre d'esclaves envoyés dans le Nouveau monde avaient déjà ce statut en Afrique puisque l'esclavage n'est pas qu'un problème de blancs et de noirs. Il existait également des tribus africaines qui le pratiquaient avec leurs semblables. C'est d'ailleurs une question importante qui divise, dans le roman, les quelques esclaves qui parviennent à fuir les plantations pour ce qu'ils pensent être un « monde meilleur ». Autre petit détail culturel : la peinture des croyances africaines avec des références aux pratiques magiques et notamment aux « hommes et femmes obeah » ou aux « duppies », les fantômes ou les esprits censés pouvoir influer sur les destinées en Jamaïque.

A l'instar des personnages de Kathleen ou de Lizzie des "Rives de la terre lointaine", Nora nous apparaît comme une héroïne de choc. Décidée à fuir l'Angleterre pour oublier la mort de son premier amour et retrouver son âme là où ils rêvaient de passer leur vie ensemble, elle se révèle d'un mental et d'une force admirables face aux péripéties qu'elle doit surmonter. On admire sa détermination et sa foi en des valeurs plus humanistes que chrétiennes, valeurs auxquelles elle ne renoncera pas même lorsqu'elle se verra attaquée et rabaissée par ceux qu'elle avait auparavant toujours protégés. On aime également ses capacités d'adaptation qui vont jusqu'à lui attirer l'admiration de ses oppresseurs. Là encore, on réalise combien le statut de femme, tant dans le monde des blancs que des noirs, se révèle quasi similaire. La femme est là pour satisfaire, dans tous les sens du terme, aux plaisirs des hommes : l'un y voit une manière d'afficher sa réussite, un autre sa virilité et sa vigueur sexuelle. On regrette qu'encore aujourd'hui ce genre de mentalités subsistent chez certains dans notre société. En cela, on retrouve quelques échos dans la deuxième partie de l'ambiance du roman d'Amy Belding Brown, "L'envol du moineau" même si ce dernier se révèle nettement plus littéraire que le roman de Sarah Lark.

Seul petit bémol pour moi : la fin qui manque, selon moi, d'envergure et de dimension dramatique, mais d'autres apprécieront sans aucun doute. Une chose est sûre : on peut déjà deviner à quels personnages sera consacrée la suite de cette saga et cela s'annonce pas mal du tout selon moi.

Mon chouchou à moi

Le personnage de Mama Awe qui, bien que personnage secondaire, n'en reste pas moins attendrissant.

En définitive, une nouvelle saga à découvrir et à suivre même si moins ambitieuse pour le moment que celle de la Trilogie Maorie.
Lien : https://mespetitsplaisirsamo..
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Un roman pas toujours facile à lire lorsque l'auteur traite de l'esclavage en Jamaïque au XV111ème siècle.
Mais Nora et son beau fils sont des planteurs d'une nouvelle génération avec des idées avant-gardistes pour apporter plus de libertés et de considérations aux esclaves.
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« L'île aux mille sources » de Sarah Lark
Grâce aux éditions Archipel, je débute ce mois de juillet par une lecture qui me fait voyager. En effet, les éditions Archipel m'ont gentiment envoyé le dernier roman de Sarah Lark, L'île aux mille sources qui nous embarque dans plusieurs pays : de l'Angleterre du XVIIIème siècle à ses colonies et plus particulièrement la Jamaïque.
Voici la présentation de l'oeuvre par l'éditeur :
« Londres, 1732. Nora, la fille d'un riche négociant, a perdu Simon, son premier amour, avec qui elle rêvait d'horizons lointains. Pour satisfaire ses envies d'exotisme, la jeune femme accepte d'épouser un veuf bien plus âgé qui possède une plantation en Jamaïque.
Nora embarque alors pour les Caraïbes, à la découverte d'une île enchanteresse. Mais, bien vite, elle déchante : les conditions de vie des esclaves dans les champs de canne la révoltent.
Décidée à faire évoluer les mentalités, Nora pourra compter sur le soutien de Douglas, le fils d'Elias. Mais la révolte gronde, qui pourrait bouleverser à jamais la vie de Nora. »

J'ai vraiment apprécié cette lecture parfaite pour un début de vacances, à lire les pieds dans l'eau et la tête sous un chapeau ! Si l'histoire débute dans une Angleterre humide, sale, malade, les rêves de Nora – après un amour perdu – nous embarquent dans les colonies où le paysage est complètement différent mais malheureusement l'homme tout aussi mauvais.
Car dernière le roman d'apprentissage et le parcours de Nora, c'est avant tout un tableau du XVIIIème siècle que l'auteure dresse en creux dans son roman : colonies, esclavage, place des femmes, exploitation de l'homme par l'homme sont autant de thèmes qu'elle aborde sous le couvert des histoires de Nora.
Si l'histoire d'amour de Nora et son issue se laisse entrevoir très rapidement, le roman reste néanmoins très agréable à lire notamment par le triangle familial : Nora-Douglas- Elias mais aussi par l'évolution des mentalités qu'essaient de mettre en oeuvre certains personnages du roman.
Décor peu fréquent de la littérature, la Jamaïque a ici une belle place. Les descriptions des paysages de bord de mer comme celles des montagnes nous donnent envie de découvrir cette contrée qui malgré sa beauté a été pour la population des esclaves un lieu de souffrances et de mort.
En résumé :Sarah Lark réussit à associer histoire d'amour, roman d'apprentissage et réflexion sur l'histoire des colonies dans un beau roman qui donne envie de plonger dans ses autres romans.

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