Citations sur Wild Seasons, tome 2 : Dirty rowdy thing (44)
Oliver demande en s'asseyant sur la banquette
-Où est Finn?
Puis:
-salut Joe.
Je répond du Tac au tac.
-Occupé à satisfaire Mademoiselle Harlow.
Il me regarde perplexe.
-En train de lui commander un verre, traduit Lola.
Satisfait, Oliver hoche la tête, jette un coup d'œil vers le bar puis pose les yeux sur moi.
- Sois gentille avec mon ami.
Il me fait un clin d'oeil, mais je sens qu'il est sérieux.
-Parce qu'il est gentil avec moi? Je t'en prie( je tousse) Je le fréquente seulement pour son pénis énorme et ses surprenants talents utiliser les cordes. Ne t'inquiètes pas pour ses sentiments de fillette.
Oliver maugrée en cachant son visage dans ses mains.
-tu n'avais pas besoin d'en dire autant.
Au même instant, Lola crie:
-Alerte confidences déplacées!
-ça vous apprendra à me donner des leçons! Comment va la boutique?
lepetitmondedeceline.blogspot.fr
– Qu’est-ce que tu fous dans mon coffee shop ?
Il écarquille les yeux et ouvre la bouche, l’air incrédule.
– C’est toi la propriétaire ?
– T’es perché, Finn ? N’importe quoi ! C’est un Starbucks. Ce que je veux dire, c’est qu’il se trouve dans ma ville, dans mon quartier. Je mens. Il ferme les yeux en éclatant de rire. Un rayon de soleil illumine son visage, en particulier sa barbe, et j’imagine la sensation sur ma peau… argh ! Le regard noir, je hoche la tête.
– Qu’est-ce qui est si drôle ?
– J’ai pensé une minute que ce Starbucks t’appartenait vraiment.
Je roule des yeux, attrape mon café et me dirige vers la sortie. Devant ma voiture, j’étire le cou, roule des épaules. Pourquoi suis-je aussi affectée ?
Ce n’est pas comme si je m’étais attendue à ce qu’il me ramène en calèche quand je suis arrivée sans prévenir dans sa petite maison du bord de mer. J’avais déjà couché avec lui à Vegas, j’étais d’accord pour ne pas en faire des tonnes. Pas d’attachement. Évidemment, j’étais venue pour sa bite. En réalité, j’avais besoin de la confirmation qu’il était aussi bon au lit que dans mon souvenir. Et c’était tellement mieux.
Les garçons espèrent en apprendre sur le sexe en regardant du porno, alors que tout est fait pour l’angle de la caméra et non pour le plaisir de la fille. De toute façon, elle est payée pour s’extasier. Quand on baise, c’est à l’intérieur que ça se passe, pas sous le regard d’une caméra. Les mecs l’oublient toujours.
Ma plus longue relation a duré quatre mois : à la fac, je suis sortie avec Jackson Ford. Quatre mois, si je compte l’été passé en Grèce sur le tournage de mon père. En même temps, Jackson était aussi intéressant que l’étiquette d’un flacon de shampooing. J’ai toujours voulu vivre une histoire sérieuse. Mais la plupart des garçons tuent cette possibilité dans l’œuf dès qu’ils ouvrent la bouche
- Tu es heureux ici, sans elle ? Tu es content d'être seul tous les soirs ?
- Pas tellement, fais-je en ricanant.
- Tu penses que c'est une vraie garce. Parce qu'elle a essayé de détruire ton entreprise. Quelle connasse !
- Seigneur, Olls, elle n'essayait pas de la détruire, je lance, submergé par mon instinct protecteur. Elle essayait simplement de trouver un moyen pour que nous...
Je me fige en distinguant l'énorme sourire goguenard d'Oliver.
Je grogne.
- Va te faire foutre, l'Australien.
Il fait trente degrés, mais je grelotte. C'est ce qu'on ressent quand on a leur coeur brisé ? Comme si un liquide me rongeait de l'intérieur, comme si je ne pouvais plus respirer, tant je suis glacée, perdue. J'ai envie de pleurer sur l'épaule nue d'Oliver. Sans aucune fierté.
Avoir le coeur brisé, ça craint.
- J'aime laisser des marques. J'aime te voir trempée, te regarder marcher différemment le matin parce que je t'ai baisé si fort que tes jambes se soutiennent à peine. (Finn passe la langue dans mon cou, je frissonne.) Ce matin-là au Starbucks ? Tu ne fais jamais cette tête après une nuit avec moi.
Ma poitrine se contracte : Finn est constant, passionné, loyal. Il est celui que je cherchais
- Alors pourquoi m'embrasser ?
- Je n'ai pas pu m'en empêcher. (Je l'embrasse sur le nez.) Sinon tu aurais continué à parler de mes frères comme d'objets. J'étais outré.
Ca te dit, une bière ou deux ?
Perplexe, je plisse les yeux.
Qui est-ce ?
Le mec à qui tu pensais à l'instant.
Colonel Sanders ?
Essaie encore.
Je glousse en tapant : Ethan ? J'envoie tout de suite : Non ! Jake, je suis tellement désolée !
Finn me répond une minute plus tard.
Très drôle.
Finn m'a donné son numéro à Vegas il y a trois mois, mais je ne l'avais jamais utilisé jusqu'à maintenant.
On va dans un bar de bûcheron ?
Le mot que tu cherches, c'est pêcheur.
Peu importe. Mais attends... tu sais envoyer des textos. Je suis impressionnée.