Citations sur Wild Seasons, tome 3 : Dark wild night (35)
J’ai exposé au grand jour l’impossibilité de l’amitié fille-garçon, enfin, de mon point de vue. Être juste amis, ça fonctionne tant que tout le monde souhaite la même chose. Dès lors que les besoins de l’un changent, le château de cartes s’effondre.
- Et trois, une sombre salope a tenté de coucher avec mon mari aujourd'hui.
Nous dévisageons Finn, ébahis. Il marmonne en buvant une gorgée de bière :
- Faux.
Harlow se tourne vers lui, les yeux écarquillés.
- A-t-elle ou non posé la main sur ton bras et gloussé comme une pute ?
- C'est le cas, avoue-t-il en riant.
- A-t-elle ou non pincé ton vigoureux biceps ?
Il acquiesce.
- Oui.
Elle se penche et gronde :
- T'a-t-elle ou non tendu sa clé de chambre d'hôtel ?
- Que je lui ai immédiatement rendue, lui rappelle-t-il. Ce n'est pas tenter de coucher avec moi. C'est échouer lamentablement.
- Je ressens des émotions.
Il parle contre mon ventre et l'embrasse.
- Quel genre ?
- De la panique.
Il sourit.
- Oublie ça.
Je ferme les yeux en lui caressant les cheveux. Comment un tel bonheur peut-il me donner la sensation d'un couteau qui se plante entre mes côtes ?
- Tout va bien, promet-il en m'embrassant sur la hanche. Je te désire depuis des mois. Je sais que tu ressens la même chose. Je t'aime. Je sens que tu le penses chaque fois que je le dis, à la manière dont tes mains s'agrippent à moi.
- Je désirais beaucoup trop cette fille sublime appelée Lorelei Castle pour avoir envie d'aller voir ailleurs
A cet instant, j'ai juste envie de la demander en mariage.
M'arrêter au bord de la route, sortir de la voiture, m'agenouiller sur la bande d'arrêt d'urgence. Parce que Lola sait que tout ça n'a pas d'importance, elle sait qu'elle doit être prudente pour arriver à ses fins. Elle réfléchit au meilleur moyen de se battre pour son avenir.
Olivier hoche la tête et pose à nouveau sa joue contre la mienne.
- Je n'ai pas le choix, c'est ce que je veux, Lola Je suis amoureux de toi.
Ces mots font éclater mes poumons, je ne parviens plus à respirer. Aucun mot ne pourrait qualifier ce que je ressens.
Il me regarde attentivement. Sa voix se fait rassurante :
- Je sais, mon cœur.
- Je ne connais rien à l'amour. Pourtant, j'aimerai changer. Mais ça me terrifie.
Que faire après une soirée câlins sur le canapé d'un ami quand on rentre seule dans un appartement très froid et très vide ?
Dans un premier temps, on récupère son vibromasseur dans le tiroir de sa table de nuit. Le lendemain, on se rue dans la boutique de l'ami en question et on passe sa journée à faire semblant de ne pas le regarder.
Mes pouvoirs sont beaucoup plus puissants que je ne l'imagine : elle boit une grande gorgée de bière, pose la bouteille sur la table et installe ses jambes sur la canapé pour s'allonger.
La tête sur mes genoux.
- Tu peux me dire n'importe quoi, mon cœur.
J'inspire profondément, en me préparant à ce que je vais dire.
- Je crois qu'Oliver me plait vraiment.
Elle rit, pose son front entre ses mains.
- Lola. Parfois, tu es tellement paumée que j'en ai mal pour toi.