Le voyage de Fulmir

Fulmir se laissa choir au sol. Les enfants vinrent l'entourer. Ils comprenaient qu'il avait eu peur - non pour lui, mais pour eux. Dans leur cœur, la gratitude se mêlait à une sorte de respect sacré. Ils avaient trouvé un héros et un père, et peu importait qu'il fût nain.

À l'ouest, le soleil était caché par un rideau de pluie. Le rideau s'ouvrit soudain, et les rayons fuserent pour embraser le monde. L'or était partout.

J'ai peur de tout depuis la mort de mon époux. Un bruit de pas, un chat qui miaule... La peur est partout en moi et au-dehors. Mes prières ne vont nulle part, elles me reviennent à la figure. Toi, gentil nain, tu me rends le courage de vivre. Tu es mon sauveur !

Lorsqu'un homme est vraiment cruel les autres le sentent et se plient à sa volonté.

On peut très bien vivre sans connaître toutes les réponses. L'existence des créatures de Dieu est tissée de mystères, amen à cela !

La vue se perdait dans les lointains brumeux. Un vent puissant chahutait les nuages, les déchirant à plaisir, tandis que d'innombrables oiseaux blancs jouaient à se frôler dans les basses couches du ciel. Leurs cris évoquaient des trompettes.