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Citations sur L'empire brisé, tome 1 : Le prince écorché (24)

Le fait de recourir à de grossières menaces dans un jeu tout en subtilité est un aveu d’échec, mais il faut parfois sacrifier une bataille pour gagner la guerre.
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Le vieux Lundist disait que je parlais la langue des bâtisseurs mieux que quiconque dans l’Empire Brisé, mais la moitié des termes du petit bouquin que j’avais piqué n’avaient aucun sens pour moi.
Je déchiffrais « top secret » en haut et en bas de chaque page, mais « neurotoxique », « carcinogène », « mutagène » ? D’anciens modèles de chapeaux, peut-être. A ce jour, j’ignore encore la signification de ces mots. Cela étant dit, ceux que j’arrivais à reconnaître étaient relativement intéressants. « Armes », « entreposées », « destruction massive ».
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Frère Gains n'était pas le cuistot parce qu'il cuisinait bien. C'était juste qu'il était mauvais pour tout le reste.
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La route se poursuit peut-être sans fin, mais ce n’est pas notre cas : nous nous étiolons, nous nous brisons. L’âge n’a pas le même effet sur tous les individus. Il en endurcit certains, en affûte d’autres, du moins jusqu’à un certain point. Frère Elban a cette dureté de vieux cuir. Mais la faiblesse finira par arriver, ainsi que la déchéance. Sans doute est-ce là la crainte qui se dissimule au fond de ses yeux. Tel le saumon, il a nagé à contre-courant toute sa vie durant, et il sait qu’il n’y a pas de hauts-fonds qui l’attendent, pas d’eaux calmes. Je pense parfois que ce serait faire preuve de bonté que d’accorder une fin rapide à Elban, avant que la peur ronge complètement l’homme qu’il fut.
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Makin pinça ses lèvres charnues.
- Prince, tu as mentionné l'idée d'interrompre le cycle de la vengeance. Tu pourrais commencer ici. Tu pourrais laisser partir sieur Renton.
Ric le regarda comme s'il était devenu fou. Gros Burlow gloussa sous cape.
- J'ai parlé de ça, Makin, oui, dis-je. Et j'arrêterai le cycle. (Je dégainai mon épée et la posai sur mes genoux.) Vous savez comment briser le cycle de la haine ? demandai-je.
- Par l'amour, répondit Gomst, tout calmement.
- Ça consiste à tuer chacune des pourritures qui vous ont baisé. Jusqu'à la dernière. Toutes sans exception. Tuer leur mère, tuer leurs frères, tuer leurs enfants, tuer leur chien. (Je laissai courir mon pouce sur le fil de la lame et regardai perler le sang cramoisi.) Les gens pensent que je hais le comte, mais à la vérité je suis un fervent partisan de ses méthodes. Il n'a que deux failles. la première, c'est qu'il va loin, mais pas assez loin. La seconde, c'est qu'il n'est pas moi. Bien qu'il m'ait enseigné des leçons dignes d'intérêt. Et lorsque nous nous rencontrerons, je l'en remercierai en lui accordant un mort rapide.
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J’ai grandi, mais si tant est que j’abrite un monstre, celui-ci m’a toujours appartenu. Il fut mon choix, ma responsabilité ; mon mal, en quelque sorte. Je suis ainsi fait, et si vous voulez des excuses, venez les chercher.
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Un assassinat n’est rien d’autre qu’un meurtre un tantinet plus minutieux que la moyenne.
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Je comptai mille marches, et étant donné que c'était mon ennui qui me motivait, j'avais manqué les dix premières minutes de l'ascension. Mes jambes se transformaient en gelée, j'avais l'impression que mon armure était en plomb de trois centimètres d'épaisseur, et je devenais trop maladroit pour placer mes pieds correctement sur les marches. Frère Gains persuada Gorgoth de faire une halte en tombant dans le gouffre et en vagissant pendant dix bonnes secondes avant que le sol invisible le persuade de se taire.
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Le mal n'existe pas. Il y a l'amour de certaines choses, le pouvoir, le confort, le sexe, et aussi ce que les hommes sont prêts à faire pour satisfaire leur convoitise. ( Je donnai un coup de pied au cadavre mutilé du nécromancien.) Tu penses qu'on devrait avoir peur d'elles?
Je mordis à pleines dents. La chair crue est difficile à mâcher, mais celle du nécromancien cédait sous la dent, comme celle d'un oiseau prêt à tomber du clou auquel on l'a suspendu. La saveur corrosive du sang m'irrita la gorge. J'avalai ma bouchée et elle glissa lentement dans mon gosier, amère.
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Il fut un temps où les morts restaient morts, remarquai-je. Je l’ai lu dans la bibliothèque de père. Pendant un temps infini, les défunts n’ont marché que dans les histoires. Même Platon les avait confortablement exilés, très loin, de l’autre côté du Styx.
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