L'Empire brisé, tome 3 : L'Empereur écorché

Ayant beaucoup aimé les deux premiers tomes de L'Empire Brisé, j'avais vraiment hâte de me plonger dans celui-ci. Et comme les précédents, c'est avec regret que je suis arrivée à la fin, d'autant plus que L'Empereur Écorché est le troisième et dernier volet des aventures de Jorg. Au début cependant, j'ai eu un peu de mal à me replonger dedans car ça faisait longtemps que j'avais lu les deux autres tomes. Si j'avais quelques souvenirs des personnages principaux, pour ce qui est des autres, ils me sont passés à des kilomètres ! Certes, il y a un résumé au tout début mais il n'aide pas vraiment et l'auteur n'a pas cherché à faire de petits rappels dans les premiers chapitres. Bref, si jamais vous décidez de continuer cette trilogie, j'espère que vous aurez conservé davantage de souvenirs que moi.
Notre cher petit et attendrissant Jorg continue sa quête de pouvoir. Passé de prince à roi, c'est en toute logique que son ambition démesurée le mène sur la voie impériale pour bien entendu s'asseoir sur le trône en tant qu'empereur (c'est ça ou rien). Mais, allez savoir pourquoi, Jorg n'a vraiment pas de chance car beaucoup de gens (vivants ou morts) sont bien décidés à l'empêcher d'atteindre ses objectifs ! Pauvre petit… Heureusement, comme dans tout bon roman de fantasy, il est accompagné de ses fidèles compagnons. Enfin… On parle de Jorg là, donc disons qu'il ne leur a pas vraiment laissé le choix. Grâce à son charisme si puissant, il a réussi à les convaincre de rester près de lui (avec une épée sous la gorge, mais ça, c'est un détail de rien du tout !).

Dans le deuxième tome, j'étais un peu gênée par le côté de plus en plus humain de Jorg. Car en effet, ce qui me plaisait jusqu'ici c'était son côté sociopathe (pour ne pas dire presque psychopathe). D'ailleurs, en fait, Machiavel aurait pu s'inspirer de lui pour écrire son fameux traité, le Prince. Certes, il aurait sûrement trouvé quelques petites choses à redire sur Jorg, notamment sur son impulsivité mais sinon, il l'aurait trouvé parfait !
Alors quand Jorg s'est mis à réellement s'attacher aux personnes qui l'entourent, mon intérêt a commencé à retomber. Paradoxalement, plus il se montrait bon, moins il était attachant. La force du personnage réside justement dans sa part sombre totalement assumée. Et elle est de nouveau d'actualité ! Jorg ne fait jamais dans la demi-mesure (et avec un certain humour qui plus est) !

Comme les précédents, ce tome est divisé en chapitres alternant entre présent et passé, la plupart du temps du point de vue de Jorg, les deux finissant par se rejoindre vers la fin du livre. Si cela peu paraître agaçant au début, les chapitres étant très courts et s'alternant souvent, plus nous avançons dans le récit, plus ces chapitres sont longs et l'histoire prenante. A tel point, que par moment, je ne savais pas ce que je préférais : que l'auteur continue sur les évènements d'il y a cinq ans ou qu'il revienne au présent.
Estimant que l'univers dans lequel évoluent ses personnages a suffisamment été développé, Mark Lawrence nous fait cette fois voyager jusqu'aux confins de l'Afrique où Jorg espère trouver des réponses à ses questions et de quoi accéder au trône impérial. Car les enjeux dépassent ses ambitions personnelles. En effet, les Bâtisseurs n'ont pas totalement disparu et certains d'entre eux sont même déterminés à faire disparaître l'espèce humaine. Sauf que ce n'est pas du goût de Jorg. Et puis de l'autre côté, le Roi Mort et ses armées ne cessent de progresser vers Vyène, capitale de l'Empire brisé. Que cherche-t-il ? Il semble avoir un intérêt particulier pour notre antihéros mais nous n'en savons pas plus. Ce tome lève ainsi le voile sur de nombreux mystères !

Le tout est servi par une écriture originale, très brute mais à laquelle j'avais déjà accroché dès le premier tome. Ici, c'est l'apologie de la violence et de la cruauté qui est faite. Il n'y a aucun espoir de rédemption, du moins pour Jorg et ses semblables, et le lecteur doit trouver sa place dans cette ambiance très sombre. Certaines scènes sont même assez violentes et gores et elles m'ont fait tirer la grimace à plusieurs reprises. Ça ne m'a pas empêchée d'adorer ce livre pour autant, bien au contraire ! Tous ces points, qui pourraient être des défauts chez d'autres lecteurs, ont été pour moi très positifs. La trilogie de L'Empire Brisé change radicalement de la plupart des livres de fantasy que je connais.
La fin, même si elle était un petit peu prévisible, m'a quand même surprise car je ne m'attendais pas à ce que l'auteur conclut la saga de cette façon. Et pourtant, il faut bien se rendre à l'évidence, les aventures de Jorg sont bel et bien terminées… A mon plus grand regret ! Face au désarroi que l'auteur savait qu'il allait déclencher auprès des lecteurs, il a laissé une petite note pour se justifier. Et finalement, je comprends ce choix car même si j'adore certaines séries de fantasy, nombreuses sont celles où je n'en vois plus la fin et dont j'aimerais qu'elles finissent (enfin !!!) par se terminer. Comme le dit l'auteur, « les personnages qui continuent gaillardement leur chemin après leur date de péremption ont tendance à devenir des caricatures d'eux-mêmes, ils s'enlisent, moisissant un peu plus à chaque pas. » Merci d'avoir épargné ce destin à Jorg !

Au final, L'Empereur Brisé conclut en beauté une trilogie marquante à tous points de vue ! Avec un antihéros sociopathe et sa bande de frères d'armes toute aussi inamicale, Mark Lawrence a réussi à nous livrer un récit de fantasy dynamique où suspense, actions et émotions sont garantis ! Âmes sensibles s'abstenir !
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C'est avec l'Empereur Écorché que Mark Laurence clôt sa trilogie de l'Empire Brisé, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il le fait en beauté.

Au début du livre, l'auteur nous donne un résumé des événements importants ayant eu lieu dans les deux livres précédents. Une attention plutôt louable quand on sait que la structure du récit est assez complexe. En effet, une fois n'est pas coutume, l'histoire est découpée en plusieurs temporalités ("maintenant" et "5 ans plus tôt"), mais est également vécue selon différents points de vue (ceux de Jorg et Chella). L'ennui quand on multiplie les époques et les points de vue, c'est qu'on prend le risque de perdre le lecteur et de rendre certaines parties moins intéressantes que d'autres. Ce n'est pas le cas ici: les différentes parties s'emboîtent plutôt bien et chacune d'entre elles a sa raison d'être. Ainsi, les chapitres "5 ans plus tôt", qui décrivent la suite du voyage de Jorg après qu'il se soit rendu chez son grand-père maternel, nous dévoilent non seulement l'histoire des Bâtisseurs, mais également l'origine et le fonctionnement de la magie. L'histoire de Chella met en avant le roi Mort en nous donnant des indices sur son origine et ses projets. Enfin, durant les chapitres correspondant à "l'époque actuelle", nous suivons les péripéties du roi Jorg alors qu'il se dirige vers Vyène avec l'idée de se faire couronner empereur. Au final, chaque partie apporte un élément de réponse à la trame principale, sans jamais trop en dévoiler pour autant.

Parce qu'il se concentre sur les Bâtisseurs et le Roi Mort, ce tome est donc riche en révélations. Mais ces dernières ne portent pas uniquement sur l'histoire de l'Empire Brisé, elles concernent également les personnages, et plus particulièrement celui de Jorg. Si ce dernier avait déjà mûrit durant le second livre, on peut dire qu'il est finalement devenu adulte dans ce tome. Alors Jorg est-il devenu un roi doux et aimant ? Bien sûr que non, il est toujours aussi acerbe, cruel et expéditif. Mais souvenez-vous, dans le premier tome, la Prophétesse des leucrotas avait assuré à Jorg que s'il trouvait de bonnes raisons pour se battre, alors il remporterait toutes les victoires. Et bien c'est en cela que Jorg est finalement devenu adulte, parce qu'il a trouvé de bonnes raisons de se battre. C'est un changement qui se produit lentement chez lui, parce que pour quelqu'un de rusé, Jorg peut parfois être incroyablement stupide et obtus. Et c'est peut-être cela qui le rend si attachant; c'est un personnage plein de contradictions, à la fois rusé et stupide, cruel et aimant, implacable mais clément avec ceux qui lui sont chers.

Mais ce qui m'a surtout plu dans ce troisième tome, c'est sa conclusion. On pourrait se demander à quoi correspond une "bonne" fin: un happy-ending ? une réponse à toutes nos questions ? une promesse de bientôt pouvoir repartir à l'aventure avec nos nouveaux compagnons ? Pour moi, c'est simplement une fin qui me bouleverse, pas parce qu'elle est triste mais parce qu'elle me trouble.
Au fil de ma lecture j'avais imaginé de nombreuses fins pour Jorg, certaines plus réalistes que d'autres parce que, quand on s'attache autant à un personnage, on a tendance à vouloir continuer à voyager à ses côtés. Pourtant, il devient assez vite évident que l'histoire ne peut se conclure qu'avec la mort de Jorg parce que, comme le dit l'auteur, "l'histoire l'exigeait". Et c'est là ce qui est troublant, se dire que le seul happy-ending pour Jorg se trouve dans la mort.

Mark Lawrence désirait que nous quittions Jorg en fanfare, avec un "goût de revenez-y"...et bien c'est chose faite ! L'Empire Brisé aura été une très bonne surprise pour moi. D'abord, parce que j'ai découvert un auteur que je prendrai désormais un grand plaisir à suivre (et j'espère sincèrement qu'il n'aura pas à se nourrir de pâtée pour chat dans les années à venir !). Ensuite, parce que je ne m'attendais absolument pas à évoluer dans un univers tel que celui-ci. Mais surtout parce que j'ai pris un plaisir non feint à traverser l'Empire Brisé aux côtés de Jorg et ses frères.

Quand j'y pense, les titres de cette trilogie spoilent un peu l'intrigue. Déjà que le personnage principal, Jorg, n'a pas de réelle difficulté à avancer dans ce monde hostile, avec ces titres on a une idée encore plus précise de sa progression. Enfin bon, ça reste une bonne traduction : si le titre VO est The Emperor of Thorns, L'Empereur Écorché garde l'idée de ce qui est arrivé à Jorg dans son enfance, et donne une touche plus violente et moins poétique que L'Empereur des Épines/Ronces.

Puisqu'il s'agit du troisième tome, je ne peux pas trop parler de l'intrigue au risque de spoiler. Je peux juste dire que cela se passe deux ans après l'opus précédent et sept ans après le premier. Jorg a maintenant vingt ans et convoite de diriger l'Empire Brisé entier malgré la menace du Roi Mort.
Encore une fois, la narration se fait en deux temps : le présent et des faits datant de cinq ans, qui permettent de relier les événements et retracer la vie de Jorg. On en apprend même plus sur son enfance, alors qu'il était parmi les Frères depuis peu. Toute la trilogie montre, dans le désordre, que l'existence de Jorg a été marquée par la violence.

Le premier tome m'avait laissé un sentiment mitigé. le second m'avait permis d'avoir une meilleure opinion de l'histoire et de Jorg : je trouvais l'écriture moins floue et le personnage un peu plus humain. le troisième tome, par contre, m'a laissée perplexe par moments : j'ai l'impression d'y avoir trouvé des incohérences dans les caractères et actes des personnages, et je n'arrive pas à comprendre Jorg qui s'est contredit dès le début rien que par ce qui l'attire chez la gente féminine.

Je n'ai pas compris certains passages, ce qu'il se passe avec les rêves de Jorg, et cette fin très mystique. La narration à la première personne me rappelle le Royaume Blessé (décidément, on a beaucoup de contrées désolées en Fantasy), avec un dénouement qui sort des sentiers battus. Concernant L'Empire Brisé, c'est à la fois doux-amer et étrange, mais je comprends l'auteur dans son besoin d'en finir avec une trilogie plutôt que d'étirer la vie de Jorg sur trop de tomes et d'affadir son histoire.

Jorg est un protagoniste très sombre, parfaitement dans la veine de la Dark Fantasy, et j'ai pu constater que plusieurs lectures l'aimaient profondément. Personnellement, j'apprécie sa détermination et les piques qu'il envoie (celles qui visent Ric sont particulièrement drôles, ce qu'il est odieux avec ce Frère qui le lui rend bien 😆), mais je le trouve trop antipathique pour être aimé. Ses actes restent monstrueux même s'il a aussi été victime avant de devenir bourreau, et j'ai beau aimer les anti-héros, pour moi Jorg tient quasiment de l'antagoniste. Je le trouve impossible à aimer. À vrai dire, j'ai trouvé le Roi Mort plus intéressant et charismatique. J'aurais aimé en voir plus le concernant.

Le personnage, comme l'univers et la trilogie, avaient beaucoup de potentiel, mais on sent les limites d'un premier écrit. Il paraît que l'auteur s'est amélioré par la suite et je veux bien le croire. Malgré les inconvénients que j'ai relevés avec Jorg, je vois ce potentiel et je suis partante pour lire la trilogie de la Reine Rouge ainsi que celle du Livre des Anciens.

Ce n'est pas la lecture Fantasy que je recommanderai en premier, pour autant je ne dis pas que tout est à jeter. L'Empire Brisé a ses bons côtés et je la préfère de loin à Prince Captif ou La Voie du Sabre qui m'ont vraiment déplu. Cette trilogie est à lire si on a déjà fait quelques pas dans la Fantasy, et il ne faut pas oublier qu'il s'agit des premiers pas de l'auteur.

En tout cas, malgré mon ressenti mitigé, j'ai pu aller au bout de ma lecture et les qualités de l'univers, le potentiel du personnage de Jorg, me motivent à lire les autres récits. D'ailleurs, il paraît que la trilogie de la Reine Rouge, que l'on voit brièvement dans ce tome, se passe à la même époque, donc ce n'est pas exclu d'y croiser Jorg. Ça me permettrait de voir comment il est perçu à travers la perception d'un autre narrateur.

Au passage, l'image de couverture me rappelle beaucoup Aragorn, surtout la couronne.

Le dernier tome de la trilogie. Une histoire qui montait crescendo tout au long et qui fait de même dans ce troisième tome. Un récit vraiment bien construit avec de l'action et du suspense, toujours en deux parties se rejoignant à la fin, fait de voyages, de complots, de luttes pour le pouvoir, de fidélité, d'histoires personnelles...
Il faut dire aussi que ce tome fait tout particulier attention aux personnages. Bien plus complexes et matures, ils sont loin d'être antipathiques et donc bien plus attachants. Jorg suit une merveilleuse évolution qui n'enlève en rien son côté obscur.
L'univers de l'Empire Brisé s'étend encore dans des contrées lointaines et plus ou moins hostiles, toujours détaillées, vivantes avec des légendes et une histoire.
La fin est très prenante, impossible de lâcher le livre. le rythme s'accélère, on sent qu'on touche au but mais impossible de savoir ce qui va se passer. Une belle fin qui sait être sobre sans fioriture ni trop de bons sentiments, pas de fin bisounours.

J'ai beaucoup aimé la page sur le pourquoi de cette fin et surtout sur le fait que certaines séries surfent sur leur succès et s'essoufflent à force de réchauffer pour faire des tomes. Terminer une série dont la lecture est plaisante est toujours un peu triste mais au moins elle reste une bonne série. Pas de déception. Savoir donner cette limite devrait se faire plus souvent.

Ça fait toujours bizarre d'achever une série et d'avoir à quitter un personnage pour lequel on s'est pris d'affection… Ainsi, après avoir laissé il y a quelques jours FitzChevalerie et son ami le fou en terminant enfin L'Assassin royal, je dis cette fois adieu à Jorg Ancrath en tournant la dernière page de L'Empereur écorché, troisième et dernier tome de la trilogie L'Empire brisé de Mark Lawrence. Et j'en suis un peu triste, car je dois bien avouer que malgré sa multitude de travers et surtout sa moralité très questionnable, je me suis attachée à lui au fil des pages. Mais vous êtes là pour savoir ce que j'ai pensé de ce tome, alors allons-y.
Tout d'abord, je dois remercier Mark Lawrence pour sa délicate attention envers les lecteurs qui aiment à s'éparpiller : un résumé en une vingtaine de points de la situation telle qu'elle était à l'issue du tome précédent. Et je peux vous dire que lorsqu'on a lu quantité d'autres livres entretemps, une telle entrée en matière est fort appréciable !
Nous retrouvons donc Jorg à la tête de sept royaumes après sa victoire sur le prince de Flèche, et marié à la jeune Miana, qui est alors enceinte. Mais sept nations ne suffisent pas, et Jorg compte bien sur la Congression à venir pour monter sur le trône d'un Empire qui en serait restauré… En effet, tous les quatre ans depuis la mort du dernier Empereur se réunissent les Cent, à savoir les dirigeants des différents fragments de l'Empire brisé afin d'en élire un nouveau, chacun disposant d'une voix par royaume possédé. Et il se trouve justement que la Garde Dirée vient d'arriver en Renar pour escorter Jorg, ses délégués et ses conseillers jusqu'à Vyène pour accéder à ladite Congression, alors même le Roi Mort régnant sur les terres défuntes lève peu à peu une armée afin de s'emparer du trône par la force.
En parallèle, nous suivons le périple de Jorg cinq ans auparavant, quelque temps donc avant la précédente Congression, afin de découvrir les secrets des Bâtisseurs et, peut-être, de gagner quelques alliés dans des terres lointaines…
Je dois dire que j'ai été quelque peu désarçonnée par ce passage incessant d'époque à époque, sans oublier les chapitres dédiés à la nécromancienne nommée Chella, passée à la solde du Roi Mort… Je devais parfois faire un effort pour me souvenir où et quand se déroulaient les évènements relatés, et me souvenir de ce qui avait conduit jusque-là. Je me suis parfois sentie perdue par le trop grand nombre de circonstances accumulées : relations diplomatiques, relations familiales, guerres, nécromancie, fantômes de Bâtisseurs…
Jorg en revanche ne déçoit toujours pas par sa fourberie, sa malhonnêteté, son amour du sang, tout en dévoilant peu à peu le coeur d'un père capable d'amour. le personnage est bien construit, et reste fidèle à lui-même jusqu'au bout, sans oublier tout de même d'évoluer. Avec des actions parfois aussi choquantes que légitimes, il parviendra à nous surprendre jusqu'à la fin.
Alors, bien que ce dernier tome reste un peu en-deçà des précédents, je ne peux pas dire que j'aie vraiment été déçue, et Mark Lawrence prouve encore une fois qu'il a une place bien méritée parmi les meilleurs auteurs de fantasy actuels.