Trouvé en anglais dans une boîte à livres en vieille édition de poche Penguin Classics, défraîchie et gondolée... Rappelant indirectement que le roman a 100 ans. (Re) découverte d'un auteur lu dans ma jeunesse. D'emblée rien qui puisse donner envie de le lire... Et soudain, l'intensité et le luxe- et l'agacement-de la grande lenteur des descriptions (sentiments, décors, habillement, noirceur du pays minier et splendeur de la nature). Depuis un siècle les analyses sur le style , les voyages, les malentendus et les accusations de pornographe se sont amoncelées aurour d'un auteur "moderniste".
Mais lire
D. H. Lawrence à une époque ou les humains- dans la rue, au restaurant, dans les transports- ont souvent la tête penchée vers de petits boîtiers lumineux et extra plats peut produire un plaisir intense... Passé un agacement initial pour tant d'introspection... Laquelle finit par nous séduire. À lire comme une ethnographie condensée de l'analyse des sentiments amoureux chez les femmes et les hommes, mais aussi de la perception du monde.
Commenter  J’apprécie         40