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Près à plonger dans un nouveau monde de fantasy?
Parfait, alors allons-y.
Terremer est un petit bijou qui a tous les ingrédients (ou presque) pour être un maître livre de fantasy. Il reprend tous les codes que l'on connait (et que l'on aime). Son originalité, vient à la fois de ce monde exclusivement insulaire, mais aussi du renversement du "code couleur" des personnages. Vous croiserez très peu de grands blonds aux yeux bleus et à la peau pâle. Et quand ce sera le cas, vous aurez de quoi le regretter -)
L'histoire de ce monde est très bien ficelée. D'ailleurs, tout est très minutieusement étudié. Chaque question trouve sa réponse. Pas toujours la réponse qu'on voudrait, mais rien n'est négligé!
Les récits sont truffés de bonnes idées. on y rencontre des situations inédites en fantasy, surtout à l'époque où les livres ont été écrits (années 70/80). C'est un monde agréable, bien décrit et dans lequel on prend plaisir à voyager.
La magie n'est pas facile à domestiquer et finalement, est presque moins importantes que les personnages qui la manipulent... presque!
Avec autant de bonnes critiques, pourquoi seulement quatre étoiles?
Parce qu'en dépit de tout ce que je viens de dire avant, j'ai un problème (qui ne concerne peut être que moi) avec la narration. le style d'écriture nous éloigne beaucoup trop des personnages. On suit leurs aventures, mais en les contemplant seulement. Jamais on ne "vit" les choses avec eux. On a très peu accès à leurs états d'âmes, à leurs sentiments, à leurs pensées finalement. Leurs actes parlent pour eux, certes, mais c'est parfois assez frustrant de rester "de l'autre côté de la barrière". de fait, le récit s'en trouve être assez froid et impersonnel. Et en ce qui me concerne, j'ai souvent dû m'accrocher pour lire un chapitre de plus. Je n'ai cependant pas regretté de l'avoir terminé, mais je ne le lirai pas une seconde fois, c'est certain.
Ensuite, je trouve dommage que l'on retrouve ce clivage homme/femme. Encore une fois, le récit a été écrit il y a une petite cinquantaine d'années. Mais en tant que femme, je trouve toujours frustrant de voir que les personnages féminins restent secondaires la plupart du temps, et quand ils sont mis au premier plan (les Tombeaux d'Atuan) ils ont tout de même besoin d'un homme pour s'en sortir (même si l'homme a tout autant besoin de la femme pour ne pas mourrir). Alors qu'on peut suivre des récits entiers où il n'y a pas l'ombre d'une femme, sans que ça ne paraisse gêner l'évolution de l'histoire, l'inverse ne se verra jamais (et tant mieux).
Quand au reste du monde, il est résolument misogyne. Vous me direz, c'est la norme en fantasy, surtout à cette époque. N'empêche que ça reste regrettable. Surtout quand l'autrice ne fait rien de flagrant pour y remédier. C'est comme ça, c'est tout (notons que, à travers l'un des récits, on apprend que ça n'a pas toujours été le cas). On doit l'accepter comme une fatalité.
Cependant, ça reste un récit à découvrir.
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Je n'avais encore jamais lu Ursula le Guin, autrice célèbre et reconnue à plus d'un titre, pour son talent à créer des univers et des histoires en Fantasy comme en SF.

Dès les premières lignes, j'ai été émerveillée et emportée dans Terremer, ce chapelet d'îles imaginaires fleurant bon la bonne vieille fantasy à la Tolkien mais sans tous les défauts de ce dernier. Je trouve que Tolkien noie son lecteur dans des descriptions et des informations (inutiles au récit) sur des chapitres entiers. Il s'est cassé le bonbon à créer un monde de A à Z et on sent bien qu'il veut nous en faire profiter même si, là, on n'en peut plus, on ne sait plus où on est, ni avec qui, ni pourquoi. Le Guin, c'est tout l'inverse et c'est là que ça peut être frustrant aussi.

Je titille un brin Tolkien mais il a transmis une toile complète et minutieuse de son monde jusqu'au moindre petit brin d'herbe. Le Guin, elle, nous partage sa palette de couleurs, les grandes lignes fondatrices et c'est tout. Débrouille-toi pour combler les vides. Tout ce qui ne concerne pas directement son récit est laissé vierge. Et que c'est frustrant ! Oui, ça laisse une folle liberté et cela ajoute grandement au plaisir de lecture, car, par tous les vents, la dame sait écrire ! C'est beau, plein de poésie (sans s'écouter écrire non plus) mais ça m'a laissé un immense goût de pas assez.

Pareil au niveau des personnages. le point de vue externe devrait nous éloigner d'eux et de ce qui leur arrive… mais non ! Elle est arrivée à m'attacher à tous les personnages même ceux de 3è plan. le temps que je réalise qu'en fait je ne les reverrai plus, je me sentais toute abandonnée. J'aurai tellement voulu en savoir plus sur eux ! Et maintenant qu'elle n'est plus là, je ne peux même pas la harceler pour savoir… À moins de jeter un certain sortilège et la ramener de derrière le mur… (ne faites pas ça chez vous )

Le cycle commence par le roman initiatique de Ged, un gamin avec de grandes facilités en magie qui va vite être envoyé à l'île de Roke et sa grande école de magie. Là, il se confrontera à lui-même, se liera d'amitié et embrassera sa destiné. C'est hyper classique racontez comme ça et, en effet, ce 1er tome est classique, mais l'écriture de le Guin donne un tout nouveau souffle au récit et l'envie de dévorer la suite, qui poussera ledit classique dans ses petits retranchements. Et sans vouloir me répéter, il y a aussi ce monde fabuleux à la mythologie passionnante qui se dévoilera à nous au fil des tomes ainsi que tout ces personnages attachants.

Si Ged porte ce 1er tome, d'autres viendront partager leur histoire dans les suivants, complétant ce foisonnant puzzle à la fois dans le temps et dans l'espace. Ged refera des apparitions mais plus en soutien et comme fil conducteur qu'autre chose.
Chronologiquement parlant, les tomes 1-3 et 6 se suivent. le tome 4 se déroule en même temps que le 3 et le tome 5 est un recueil dont les histoires se déroulent avant le tome 1 et qui expliquent certaines parties du lore et c'est juste passionnant !

Enfin, j'aimerai abordé un point qui me tient à coeur. Là où Le Sorcier de Terremer est très masculin-centré (mais elle met en avant des personnages de couleurs, ce qui est déjà énorme pour l'époque et ce malgré le whitewashing des couvertures et des adaptations au petit et grand écran), Le Guin nous offre dans les suivants une très belle représentation de personnages féminins variés, complexes et intéressants. Je pense très fort à Tehanu qui est mon tome préféré et dont l'héroïne est une femme d'une cinquantaine d'années. Cela change pour le mieux et ça fait bien plaisir. Elle ira plus loin dans les suivants, bousculant quelques dogmes au passage. Donc, question ouverture d'esprit et représentation, je trouve que le Cycle de Terremer se pose.

Vous l'aurez compris, cette intégrale est un véritable coup de coeur et j'ai hâte de lire le reste de l'oeuvre de cette immense dame que j'aurai aimé découvrir beaucoup plus tôt. Peut-être pas pour la harceler mais juste pour la remercier.
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N'ayant entendu que du bien du Cycle de Terremer d'Ursula K. Le Guin, j'ai enfin pris le temps de le lire en me plongeant dans cette intégrale. J'ai eu la chance de lire cette saga dans l'anglais original, avec les magnifiques illustration de Charles Vess. Je n'ai pas réussi à lâcher ce livre. J'ai dévoré tout l'intégrale en un peu plus d'un mois, et je peux dire aujourd'hui que c'est désormais ma série de fantasy préférée !

C'est peut-être étrange de commencer par là, mais les introductions et rétrospectives d'Ursula K. Le Guin qui ponctuent cette intégrale ont fait de moi un fan de cette autrice. Ses analyses sont fines et sa plume aiguisée, et ses réflexions sur ses propres oeuvres, sur le genre de la fantasy, et sur la littérature en général, sont excellentes à tout point de vue. En tant que professeur, je vais sans aucun doute réutiliser certains extraits de ces réflexions, tellement celles-ci sont encore d'actualité.

En ce qui concerne le Cycle de Terremer lui-même, c'est tout simplement une série magnifique, du début à la fin. Si on s'arrête à la surface, les histoires mêlent magie, dragons, quêtes épiques, voyages en terres inconnues, et contiennent de quoi satisfaire les fans du genre. Néanmoins, cela serait trop réducteur de s'arrêter là. de nombreux ingrédients viennent faire de cette série une pépite qui mérite d'être lue par tous, un classique de littérature qui mérite d'être étudié, analysé et partagé.

Tout d'abord, la plume d'Ursula K. Le Guin est accessible à tout âge. Ces romans sont tout à fait adaptés à la jeunesse, et je recommanderais ce livre dès les années collège. Qu'on soit jeune ou plus âgé, chacun y trouve son compte : la manière dont ces romans sont écrits permettent aux plus jeunes d'y entrer facilement, et aux plus âgés d'apprécier la finesse et la qualité de la prose.

De plus, même si certaines caractéristiques classiques du genre de la fantasy sont présentes, notamment dans l'évolution du protagoniste du premier roman, les héros de ces romans ne remportent pas la victoire et ne se distinguent pas par des actes guerriers : c'est toujours par des actes de compassion, d'empathie, ou bien par une meilleure compréhension de soi et du monde qui l'entoure, que le protagoniste réussit à surmonter les obstacles. Cela est un choix délibéré, et pour moi cela élève cette série et la place bien au-dessus de ses pairs : ces romans montrent qu'il est difficile de choisir et de maintenir des actions qui promeuvent ces belles valeurs, mais que cela en vaut la peine.

Les thématiques abordées dans ces romans sont riches et profondes : la compréhension de soi, la quête d'identité, les rôles de l'homme et de la femme, la mort, le deuil... Chacun des récits tourne autour d'un thème central, exploré à travers l'histoire, tout en incluant des thématiques secondaires qui résonnent en écho. Ces histoires explorent ces thématiques subtilement, et les font émerger aux yeux du lecteur grâce aux divers personnages et actions de chacun. le Cycle de Terremer fait partie de ces oeuvres qui ont quelque chose à dire sur le monde d'aujourd'hui, et ces livres sont si excellents que les thématiques abordées sont toujours d'actualité.

Il faudrait aller dans le détail de chaque roman et les analyser chacun pour vraiment apprécier à quel point cette saga est un chef-d'oeuvre. Ce que je dirais pour conclure, est que je ne peux que recommander cette intégrale : j'encouragerais toute personne à la lire au moins une fois dans sa vie, si ce n'est que pour apprécier la prose d'une excellente autrice qui a beaucoup de choses à dire, et surtout beaucoup de choses justes à dire.
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Tout au long de cette lecture qui se sera étalée sur plus de trois ans, j'ai pu découvrir un univers d'une densité extraordinaire : les différents textes nous font voyager loin, très loin, au nord, au sud, et par-delà même les limites du monde connu. On rencontre cet univers alors qu'il est tout jeune, et on le quitte bien des siècles plus tard, après être passé entre les mains de bien des hommes… L'autrice a magnifiquement bien rendu les différences entre les lieux et les époques, rendant cette profondeur d'univers d'autant plus tangible : les personnages que l'on suit ont des manières complètement différentes de voir le monde, ce que j'ai senti dans la narration même, ainsi que dans les réactions et les sentiments qu'elle insuffle à ses personnages de manière très crédible. On se trouve dans un univers classique d'epic fantasy, avec des sorciers et des dragons, mais que l'autrice est parvenue à emmener bien plus loin, proposant ainsi quelque chose de très novateur.

Au-delà de l'univers, c'est également par ses thématiques que Terremer se démarque des autres récits de son époque – et même encore aujourd'hui. On retrouve bien, par exemple, la classique quête épique pour empêcher la fin du monde, mais elle se teinte ici de la culpabilité d'en avoir déclenché la cause, et de l'apprentissage de la responsabilité. On y parle du passage de l'enfance à l'adolescence, puis à l'âge adulte et à la vieillesse ; de la manière dont on aspire à différentes choses en prenant de l'âge ; de la condition de la femme, de son rapport au monde, à la magie et aux hommes ; de la vie de couple, de la parentalité, de l'héritage ; des ténèbres du monde, des ténèbres en soi, du monde après la mort… Si le propos est le plus souvent épique, j'ai toujours retrouvé en filigrane de chacun de ces textes des thématiques profondément universelles, qui placent l'humanité au centre de chaque récit, et assoient là aussi l'originalité incontestée de Terremer.

Si j'avais un regret, il tiendrait à la narration particulière de l'autrice : elle raconte avec ton très grandiloquent, très beau et souvent poétique, mais de fait très imagé. Elle prend énormément de détours pour décrire un simple fait, et passe beaucoup de temps dans l'intériorité des personnages davantage que sur le déroulé des actions. Couplé au fait que la dernière moitié des récits, composée de nouvelles qui décrivent les premiers et les derniers temps du monde, ne suive pas du tout la chronologie de l'univers, je reconnais avoir été souvent perdue dans la grande fresque des événements de Terremer. Si j'ai apprécié ce que l'autrice a créé avec cet univers, je n'ai malheureusement pas réussi à être autant impliquée que je l'aurais souhaité en tant que lectrice.

J'ai néanmoins versé ma larmichette en refermant le livre d'un si vaste univers, et je suis curieuse de découvrir l'autrice hors de Terremer...
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Cette édition du cycle de Terremer est une véritable intégrale, rassemblant les romans et les nouvelles rattachées à cet univers, plus une introduction et un essai d'Ursula le Guin. L'essai, "Terremer revisité", est consacré à la fantasy, et elle y donne des éclairages singuliers sur son oeuvre.
Il faut le dire, ou le redire : le cycle de Terremer est le plus beau cycle de fantasy de l'histoire du genre, à l'exception du Seigneur des Anneaux. Ce qui rapproche ces deux cycles si différents l'un de l'autre, c'est la qualité littéraire : on a affaire à des créateurs, non à de simples artisans (les habiles artisans de la littérature étant du reste très estimables !)
Cette intégrale d'un format poche bien commode est donc un volume clé de toute bibliothèque de fantasy bien ordonnée.
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Une excellente initiative que cette intégrale de Terremer : 1793 précieuses pages presque aussi fines que du papier à cigarettes et 4,2 cm sur l'étagère de votre bibliothèque pour évoquer, voire invoquer un monde îlien magique qui se raconte en six romans plus deux nouvelles inédites en France, tout cela magnifiquement illustré par Charles Vess et agrémenté d'éclaircissements de l'auteure, la gigantesque Ursula le Guin qui nous a quittés il y a une année déjà.
Le monde de Terremer est constitué d'une multitude d'îles où règne la magie. Les sorcières de village cultivent un petit pouvoir inné qui peut être utile ou malsain selon la personne en cause alors que les sages, formés dans l'île de Roke où ils apprennent le « vrai » nom des choses, source de leur pouvoir, ont une éthique et ne doivent se servir de leur influence qu'à bon escient.
Toute l'histoire s'organise autour de Ged, jeune forgeron qui devient mage, puis archimage de Roke, Tenar , grande prêtresse de Innommables et gardiennes de leurs tombeaux sur l'île d'Atuan, Lebannen qui devient le premier roi de Havnor depuis Maharion et Tehanu la « fille-dragon » recueillie par Tenar.
Dans le sorcier de Terremer, on assiste à l'apprentissage de Ged surnommé l'Épervier. Par orgueil, il va libérera une ombre, entité maléfique qui le poursuivra jusqu'à ce qu'il se décide à l'affronter dans le « lointain Est ». Les tombeaux d'Atuan raconte l'histoire de Tenar, la grande prêtresse qui devra défier les gardiennes du savoir qui l'ont conditionnée pour aider Ged à récupérer dans les tombeaux la deuxième moitié de l'anneau d'Erreth Akbe, symbole et gage de paix. Dans l'Ultime rivage, Ged et le prince Arren (le futur roi Lebannen) devront traverser le pays des morts pour traquer un mage renégat qui détruit le pouvoir des mages et des dragons. Ceci est la première trilogie, écrite dans la foulée de 1968 à 1972.
Le quatrième roman de cette série, Tehanu, sera écrit bien des années plus tard. Dans le prologue, L'auteure nous apprend qu'elle avait besoin d'atteindre l'âge de Tenar dans ce roman pour sentir son personnage. Tenar qui s'est enfuie avec Ged prend soin de la petite Therru (Tehanu), une enfant martyrisée qui va par la suite se révéler capable de parler aux dragons.
Les contes de Terremer et toute la suite de ce recueil explorent différentes facettes de ce monde de Terremer qui influencera toute une génération d'écrivains de fantasy voire davantage. L'écriture d'Ursula le Guin, toute de retenue, d'élégance et de sensibilité donne une dimension supplémentaire à cet incontestable chef-d'oeuvre, magnifiquement réédité ici.
CB
Chronique parue dans Gandahar 16 Christine Renard en février 2019
Lien : https://www.chrisbrigonne.fr
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Je n'en suis qu'a la moitié de ma lecture et je commence a m'ennuyer :-(
Je regrette le choix d'avoir pris la version "Intégrale" car, a ce stade je n'ai guère le choix que de me forcer a terminer le volume... Au moins, j'aurai trouvé ici ma limite au monde de la Fantasy (ce qui ai une bonne chose au passage).
Je pense que mon problème vient de la narration de l'histoire, qui n'est pas "accrochante", surtout quand on sort de la lecture d'un volumen d'Adrien Tomas :-)
Les personnages évoluent trop rapidement dans le temps sans qu'on est finalement compris comment ils y sont parvenus au stade suivant, l'exemple le plus notable pour moi serait le passage de Ged en tant qu'Archimage qui aurait du faire l'objet d'un chapitre au moins car entre son passage dans les Tombeaux d'Atuan et son histoire avec Arren il s'est passé un nombre phénoménale d'années.
Bref, vivement la fin... NEXT
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Après avoir grandi avec le film d'animation du même nom, je me suis attaquée aux livres en me persuadant qu'ils allaient être tout aussi bons. Tout compte fait, je crois que je ne suis pas faite pour lire de heroic fantasy. Ce roman, lui, était plein à craquer de codes du genre.
Je précise que je n'ai lu que le premier livre. Je n'ai pas eu la foi d'entamer le suivant tant le premier m'a épuisée psychologiquement. le récit n'est pas accrocheur ; bien que créatif, notamment dans la description de Terremer, il s'embrouille rapidement. L'écriture m'a semblée presque brouillonne tant je n'arrivais plus à me souvenir de tel endroit ou de tel personnage et les scènes d'action ne sont pas si captivantes. L'autrice s'attendait-elle vraiment à ce que le lecteur puisse localiser à sa première lecture tous les lieux qu'elle liste presque par sadisme ? Peut-être que le premier tome n'est que introductif ? Dans ce cas, pourquoi l'autrice a t-elle énoncé dès la première page ce qu'allait accomplir le personnage à la fin ? J'ai l'impression d'avoir perdu mon temps et mon énergie. Qui sait, je lirai sûrement la suite pour voir si la plume me correspondra et si les nouveaux protagonistes seront plus attachants.

PS : voici une liste d'éléments qui vous prouveront toutefois le mérite de le Guin :
- le concept de la Force dans Star Wars est pompé d'ici
- le concept du méchant qui veut vivre éternellement dans Harry Potter vient également d'ici
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Je voulais lire Terremer car j'avais entendu dire que c'était un classique de la fantaisy. Je n'ai nullement été déçu .
J'ai achevé la lecture de Terremer il peu et pourtant j'ai encore du mal à quitter le lieu tant il est magique. Que demander de mieux que la présence de magie , de sorciers et de dragons.
Je serais volontiers resté à voyager dans Terremer au coté de Ged, Tenar et de tout les autres personnage tant l 'univers est riche.
Les personnages y sont attachants avec leurs failles leurs faiblesses et leurs forces.
Le plus de l'intégrale est d'être guidé au fil du livre par les explications d'Ursula le Guin et qui apporte un éclairage supplémentaire sur la façon dont Terremer a été conçu et ce que voulait dire l'auteur à travers ses histoires.
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J'ai aimé la manière dont cette histoire est construite. D'abord, on suit Ged, et dans le deuxième tome, c'est Ged aussi, mais on est toujours sur l'épaule de Tenar, et dans le troisième, on est le plus souvent sur l'épaule de Lebannen. J'ai été perturbée par contre par les nombreux points de vue du dernier tome (oui, c'est moi qui dit ça, avec mes sauts intempestifs quand j'écris…), parce que les autres tomes ne sont pas construits comme ça, et aussi parce que ça sautait parfois un peu vite, je crois (une grande histoire en pas beaucoup de mots).

Je ne crois pas que ce soit une histoire qui se relit (enfin, tous les romans peuvent être relus), plutôt une histoire qui se digère, comme un conte.
Lien : https://enirenrekhtoues.blog..
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