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Critique de Thyuig


Le vent d'ailleurs conclut la série d'Ursula le Guin consacrée à Terremer. Comme de coutume avec les fins de cycle (mais s'agit-il seulement encore d'un cycle ici quand on voit avec quelle finesse les destins des personnages tissent une trame aussi profonde que kaléidoscopique ?), c'est souvent la tristesse mélée à un sentiment de crainte qui guide la lecture. Quand est-il de Ged, de Ténar, de Téhanu, pourquoi ce vent d'ailleurs ? Comment refermer un cycle qui a connu mille histoires aussi diverses que le simple conte ou la fable, l'épopée, le roman d'aventure, la nouvelle et enfin le roman d'heroic fantasy dans toute sa plénitude pour ce quatrième tome ?
L'exercice est difficile et autant l'avouer de suite ne convainc que partiellement. Mettre un point sur chaque histoire était peut-être une opération louable de la part d'Ursula le GUin mais est-ce que que les admirateurs du cycle dont je suis désiraient vraiment que chacun connaisse sa conclusion ? Pas si sûr.
On entre dans le roman par la personne du mage Aulne, hanté chaque nuit par le mur qui séparent le monde des vivants de celui où reposent les morts. Aulne sera notre guide dans ce livre, ses rencontres créeront des associations et la communauté des personnages ainsi associés dans le destin d'Aulde conduira le livre jusqu'à sa fin, déterminant les tenants et aboutissants du monde tissé par Ursula le guin. Magnifique monde qu'on quitte avec mal, la finesse de l'auteur s'instillant encore une fois dans chaque ligne du roman.
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