Que c'était loooooong. Il faut dire que ce troisième et dernier volet du premier tome répète les mêmes recettes des deux tomes précédents. On retrouve Ged, certes plus âgé. Avare en parole, mais quand il ouvre la bouche c'est pour des leçons de philo à n'en plus finir.
Dans le genre roman d'apprentissage avec leçons de philo, je préférais Jacques le Fataliste, au moins c'était rigolo. Parce que Ged vieux n'est pas super fendard.
Et donc ce roman met également en scène un jeune homme, Arren, qui va apprendre aux côtés du vieux mage. Et puis c'est reparti pour un tour : le voyage sur les eaux de
Terremer, à la rencontre des peuples. Et puis la rencontre avec le Mal, et puis la Baston et puis la force du langage et puis l'écriture très tranquillou de l'autrice et puis... bref on connait la chanson.
Rien de nouveau sous le soleil dans ce tome. Que j'ai lu en diagonale une bonne moitié.
Le final m'a surprise, en revanche, même si sa construction et la manière dont il est amené suivent le modèle des deux premiers volumes. Mais il clôt particulièrement bien ce premier tome qui constitue une trilogie complète.
J'avoue avoir terminé avec un ouf de soulagement, malgré tout...