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3,99

sur 327 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Quand je découvre le talent de Magali le Huche autrement que par ses albums pour enfants…

Au début des années 90, Magali entre au collège. Passionnée par la danse, la musique et le dessin, elle vit sa vie dans les traces de sa grande soeur travailleuse et affectueuse. Mais peu à peu la joie de vivre et la belle confiance en soi laisse place à l'angoisse, au mal-être, Magali frise la dépression. Sa passion dévorante pour les Beatles devient gênante pour ses amies mais c'est en grande partie ça qui va l'aider à traverser cette période. La phobie scolaire dont elle souffre sera entendue par ses parents, et après une année de scolarisation à la maison et de soins appropriés, Magali reprendra le chemin d'un collège plus enclin à valoriser les compétences artistiques et dans lequel elle pourra s'épanouir.

Magali signe ici les textes et les dessins (quelle merveille !) d'un témoignage tendre et terrifiant de cette adolescence perturbante et parfois traumatisante. Sans pathos et avec beaucoup de finesse, avec des dessins aux couleurs peps, des références musicales impressionnantes, elle signe ici une très belle leçon sur un mal-être mal compris encore maintenant.

Quelle merveille cette bd !
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Coup de coeur pour cette jolie BD toute douce sur la fin de l'enfance et l'adolescence.
Elle raconte une tranche de vie, pourtant pénible de l'autrice, et le réconfort trouvé notamment dans la musique et les Beatles.

Au-delà du bel hommage au groupe dont je suis ultrafan, les illustrations étaient vraiment très sympa.

Un témoignage qui traite de l'anxiété et qui donne espoir et courage :)
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Magali a 11 ans, et aujourd'hui elle retrouve sa meilleure copine pour faire sa rentrée en 6ème.

Malheureusement pour elle, l'enthousiasme des premiers jours va vite céder la place à une boule au ventre toujours plus grosse et qui va bientôt l'empêche de mettre les pieds au collège. En janvier le diagnostic tombe, Magali souffre de phobie scolaire et l'adolescente est alors déscolarisée. Durant cette période étrange et douloureuse, elle trouvera un réconfort inattendu dans la musique des Beatles (au point de se transformer en groupie inconditionnelle du groupe), avant de retrouver progressivement le chemin vers ses congénères.
Cela fait plusieurs années que l'on apprécie énormément les albums jeunesse illustrés par Magali le Huche à la maison, et on a été particulièrement touché par ce récit délicat où elle nous offre une part de son adolescence. Elle parvient à poser des mots (et des images) justes sur cette période charnière où il faut doucement faire ses adieux à l'enfance sans pour autant se faire dévorer par le sérieux des adultes.
Lien : http://www.super-chouette.ne..
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Magali entre en 6e et elle n'est pas prête à quitter l'enfance, à grandir. le passage au collège, cette enseignante qui la terrorise, le changement de ses camarades sont autant de choses qui rendent extrêmement pénible l'école. Elle développe même une phobie scolaire. La seule chose qui lui fait du bien, l'apaise, ce sont les Beatles.

Avec ses parents, ils mettent en place une continuité de son année de 6e à la maison. Malgré les professeurs à domicile, la psychiatre, les activités extra-scolaires, elle se referme sur elle-même et sur les Beatles. Cet amour tourne à l'obsession et certaines anecdotes sont vraiment rigolotes.

Sans spoiler une histoire qui se termine en douceur.

Un Gros coup de coeur sur les illustrations.
Lien : https://www.tiktok.com/@ink_..
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Nowhere Girl est un récit de phobie scolaire, un récit autobiographique. Magalie le Huche raconte comment elle à trouvé dans l'écoute des Beatles, une échappatoire à ses troubles personnels. On est dans les années 90 lorsqu'elle est au collège, et les Beatles, c'est plutôt la musique pour darons.
L'histoire en elle-même n'est pas particulièrement excitante, pourtant, l'autrice parvient à nous toucher grâce à son graphisme très original, en particulier par son utilisation de la couleur. le trait est simple et brut, mais l'utilisation de la couleur est très complexe, elle utilise d'autres encres que les encre de quadrichromie CMJN classique (cyan, magenta, jaune, noir) en remplaçant ou ajoutant des encres fluorescentes, (comme du Rouge Pantone 806 U, et du Jaune Pantone 809 U par exemple) qui nous font entrer dans son délire personnel. On passe de planches en presque bichromie, en dessin noir agrémenté de nuances du rouge fluo en trame, ce qui lui donne un aspect rose très sucré, on suit de vignettes en vignettes au fil de narration les cheveux orange de Magalie, mais régulièrement tout explose, on écoute les Beatles, on s'échappe avec elle, hors du temps, la musique des Beatles surgit de cet univers bigarré (en particulier l'album “Sergent Pepper Lonely Heart's Club Band”) dans des doubles pages d'illustrations sans structure, complètement psychédéliques.
Il y a évidemment une réflexion sur l'éducation, à la place qu'il faut y laisser à la liberté, à l'émotion, et ne pas laisser la punition, l'humiliation, mais ce n'est pas central dans l'intrigue. Elle ne s'attarde pas non plus sur le mal être, au contraire, elle nous invite à écouter de la musique pour se faire du bien, à soigner la dépression en faisant un tour (Magical Mistery) dans un sousmarin jaune. Une histoire de mal-être qui fait du bien, intime et universelle à la fois, touchante et émouvante, musicale, visuelle et sonore. C'est une belle surprise.
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🎼Un mot / une expression : les Beatles

👱🏻‍♀️Mon avis : Un petit roman graphique autobiographique que j'ai beaucoup aimé! L'auteure et illustratrice nous livre une partie de sa vie. Victime de phobie scolaire, elle va découvrir les Beatles et cheminer avec eux jusqu'à sa vie d'adulte. J'ai apprécié le style graphique simple et efficace qui revisite certaines pochettes d'albums du célèbre groupe. le style du récit m'a totalement embarqué! Évidemment j'ai adoré les références générationnelles (Mac Gyver power 🤪)! C'était un plaisir de lire ce livre positif! 👍🏻

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Avec Magali le Huche c'est toujours plein de couleurs et c'est plaisant. Ici, j'ai été émue par certaines pleines pages plus sombres qui reflètent très bien les émotions de cette ado déboussolée. Mais j'ai aussi souri et gloussé et puis tous ces souvenirs des années 90... Une très chouette BD qui aborde le thème de la phobie scolaire de manière très émouvante sans doute parce que l'auteure nous parle d'elle-même !
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Quelle bombe cette BD !
On y parle des Beatles évidemment mais aussi de la phobie scolaire et de tout le parcours de son auteur qui traverse l'adolescence. le pouvoir de la musique pour se reconstruire mais qui peut aussi être source d'isolement ! Vrai cadeau que ce témoignage que nous offre @magalilehuche sans pudeur et avec humour toujours ! Merci merci!
John, Paul, Georges, Ringo, moi non plus je ne vous abandonnerai jamais !
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Nowhere Girl est un roman graphique très réussi. Si le sujet de l'adolescence et du mal être que cela peut entraîner est souvent traité, ce livre, à travers notamment la phobie scolaire n'en reste pas moins très attrayant et nourrissant.
À travers le portrait touchant d'une jeune fille en mal de confiance et de vivre, le lecture déambule dans un univers où se côtoient couleurs vives et noir et blanc. Ce mélange permet d'isoler le personnage principal de son environnement, tout en permettant un voyage dans les méandres de ses pensées, de ses tourments et de sa passion pour les Beatles.
Le récit est court et bien rythmé, les dessins sont réussis et personnels. le texte est sincère sans être mièvre. Les références aux années 90 sont bien trouvées et évoquent le propre passé des lecteurs.
Une belle découverte. Ou plutôt redécouverte, car c'est à la toute fin que j'ai fait le rapprochement entre l'autrice et la saga des Jean-Michel Caribou, dont les enfants adorent les aventures. Signe que malgré les difficultés, et à notre plus grand bonheur, l'autrice a tracé sa route et ses dessins pour mieux nous éveiller, nous faire rire ou voyager.
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Une BD foisonnante, attachante, drôle, dans les confins des débuts de l'adolescence de l'illustratrice et autrice Magali le Huche, bien connue en littérature jeunesse. Bien que cette Bd aie remporté la Pépite BD du salon du livre jeunesse de Montreuil, je trouve qu'elle s'inscrit plutôt pour un public adulte, nostalgique des années 90' avec son lot de K7, walkman et autres magnétoscopes. On y découvre une petite fille qui a dû mal à grandir au seins d'institutions rigides et castratrices, jusqu'au point de s'en rendre malade, et qui va se réfugier dans une passion sans bornes pour un groupe qui a déjà eu son âge d'or et qu'elle découvre : les Beatles. Son obsession naïve et son militantisme pour les Beatles donne lieu à bien des traits d'humour irrésistibles, comme quand elle fabrique des tampons "Beatles" sous la semelle de ses chaussures pour les immortaliser partout où elle marche. Autour d'elle et , son cadre familial est bienveillant, et c'est ce qu'il l'aidera à passer le cap de ses débuts difficiles au collège, à bord de son Yellow Submarine insubmersible.
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