Quelle idée de s'appeler
Verte... Pourquoi pas Brune ? Ou Violette ? Il est des moments où
Verte, cette jeune fille de 11 ans, déteste sa mère, Ursule, de l'avoir prénommée comme ça.
Verte habite avec sa maman, dans un appartement. Elle va à l'école, joue avec ses amies attire l'attention du jeune Soufi qui se demande bien pourquoi
Verte lui rappelle quelqu'un. Peut-être se sont-ils croisés en colonie de vacances ?
Verte serait une petite normale si ce n'est qu'elle est une sorcière. Ou plus exactement une fille de sorcière. Parce que les tours de magie, les mandragores séchées, les crapauds ou les chauves-souris disséqués, très peu pour elle. Au grand dam de sa maman qui se lamente et souhaiterait qu'elle suive ses pas et ceux de sa grand-mère, Anastabotte. Justement, Ursule demande à sa maman d'initier
Verte à la sorcellerie...
Adapté du roman de
Marie Desplechin,
Verte prend vie sous les traits de Magali le Huche. Loin d'être une jeune fille comme les autres,
Verte, pourtant réticente, va apprendre, grâce à sa grand-mère, que la sorcellerie peut l'aider et réaliser de jolies choses. La jeune fille, très attachante, n'hésite pas à imposer ses opinions et à critiquer sa mère qui, elle, veut en faire une vraie sorcière. Des personnages hauts en couleurs, que ce soit
Verte ou Anastabotte, la grand-mère fantasque. L'auteur aborde divers sujets tels que l'amitié, l'amour, la famille, la relation mère-fille... Un album jeunesse bien ficelé qui plaira à bon nombre de jeunes lecteurs. Graphiquement,
Magali le Huche, avec son trait tout en rondeurs et ses couleurs douces, réussit à créer une ambiance tendre et un brin magique.