No man's land

Voici mon premier livre gagné lors d'un concours organisé par le blog le souffle des mots en partenariat avec les éditions Sarbacane que je remercie chaleureusement.

Pourquoi avoir concouru pour ce livre ? Un de mes camarades de classe l'a lu lors de notre stage au Salon du livre jeunesse de Charleroi (2013) et a, apparemment, bien aimé ce roman. de plus, la couverture colorée et le thème post-apocalyptique m'ont beaucoup attirée.

Une catastrophe de grande envergure a détruit toute humanité sur la planète Terre, seuls les robots ont résisté aux radiations et aux secousses violentes qui ont eu lieues. On suit la vie d'Archi, Meph, Domo, Eliza et d'autres robots qui ont vu leur destin changer du jour au lendemain.

Nous entrons, dès les premières pages, dans un monde post-apocalyptique par le biais d'Archi, un robot « biblio » qui avait pour tâche de renseigner les lecteurs, de rechercher des informations, etc. dans une bibliothèque. Je me suis tout de suite identifiée à ce robot attachant, mais très tourmenté, car je suis moi-même future bibliothécaire. A part cela, tout le roman m'a déçue…

Premièrement, je n'ai pas réussi à visualiser correctement les personnages. Dans tout roman, il me semble important de faire travailler son imagination pour créer, via les descriptions données par l'auteur, les personnages. Or, ici, l'auteur m'a un peu embrouillée.
Au début, je voyais des robots « simples », mécanisés, comme sur la première page de couverture du livre mais, vers la fin du roman, l'auteur nous parle de robots avec une apparence quasi humaine : avec des bras, un torse musclé et une tête. Cela m'a beaucoup perturbée !

Deuxièmement, je pense que j'en attendais trop du thème « post-apocalyptique » (je regardais autrefois « The Walking Dead » donc cela m'a sûrement influencée). Dans ce roman, nous avons juste de « bêtes » robots qui prennent conscience de leur existence. Nous sommes dans un monde de bisounours. Aucune catastrophe ne vient entacher ce beau tableau. On ne connait même pas le sort du reste du monde. Nous sommes cloisonnés à une seule partie des Etats-Unis, il me semble...

Enfin, le fil du roman et son intrigue sont monotones et ennuyeux. Comme je l'ai dit précédemment, aucun événement ne vient perturber leur monde. Tout va bien. Ils font leurs petites réunions chaque mois, ils organisent des fêtes, des histoires d'amitié et d'amour se créent… On y retrouve quand même un peu de « philosophie » sur l'humanité et les hommes.

Pour ce qui est de la fin, elle est incompréhensible !

Un point positif: On peut remarquer que Loïc le Pallec s'est beaucoup documenté avant de commencer son ouvrage car celui-ci est parsemé de termes robotiques. On y retrouve également des références littéraires.

C'est vraiment un roman banal pour ma part et j'ai été très déçue car cela allait au-dessous de mes attentes. Après, chacun a une opinion différente. Comme je l'ai dit en début d'avis, il y a eu quand même pas mal d'avis positifs. de plus, il a gagné le prix littéraire Jeune Talent Cultura et le Grand Prix SGDL du livre jeunesse 2014.

Lien : http://mademoiselle-litterat..

L'idée crée la surprise puis s'enlise. Barbatruc et Pokémon au pays de Malevil.

L'idée crée la surprise. Une sorte de Malevil robotique mais ce roman un peu lent s'enlise dans une douceur laborieuse dénuée d'aventure et une platitude placide et bon-enfant qui en devient soporifique.

Je n'ai malheureusement pas réussi à entrer dans l'histoire. Quel dommage alors que le sujet me semblait très intéressant !