AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
392 pages
Librairie Européenne C. Muquardt (30/11/-1)
3/5   1 notes
Résumé :
Ce travail embrasse une période de quinze années : le plus ancien des articles qui y sont reproduits remonte à 1861 ; le plus récent, inédit, a été écrit en 1876.
Il m'a semblé intéressant de les réunir, autant pour moi que pour les artistes et les amateurs d'art qui voudront se donner la peine de les lire.
Les principes sur lesquels repose la critique d'art ne sont pas moins ondoyants et divers que ceux de la politique, et on ne peut guère plus reproc... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je ne sais quel diplomate ou quel juge sceptique a dit que dix lignes de l'écriture d'un homme suffisent pour en faire un criminel. C'est une idée juste, qui devient fausse par son exagération. Il est bien certain que tout homme qui exprime beaucoup d'idées finit par montrer le défaut de sa conscience ou de sa logique, en même temps que le peu d'assiette de ses principes les plus choyés. Ceux qui ne se contredisent point sont extraordinairement rares. Sans qu'il s'en doute, l'écrivain même qui fait le plus abstraction de sa propre individualité, qui est historien ou philosophe, qui croit s'être placé bien au dessus des petits sentiments intéressés, met à nu son esprit, fait pénétrer le public dans ce for intérieur que les Machiavel veulent à tout prix entourer de murailles infranchissables et de pièges de toutes sortes.
Commenter  J’apprécie          20
Lorsque Rubens naquit, en 1577, l'école flamande était en pleine décadence : elle n'était plus formée que d'imitateurs du style italien, depuis qu'on avait successivement importé en Flandre des apparences de transformation qui produisaient les effets les plus déplorables. Il y avait longtemps que la simplicité des Van Eyck et des Memling: était oubliée. L'ère de transition entre la naïveté primitive et l'expansion savante, entre le caractère local et le style cosmopolite, était alors entrée dans une période malade, où peu à peu le génie flamand pouvait s'éteindre, si Rubens n'était pas venu.
Commenter  J’apprécie          20
Il n'y a pas de « beau éternel » ni de « beau que la raison dicte, » ni de « beau qu'approuvent les siècles. » Ce qu'on est convenu d'appeler le Beau se manifeste selon la nature des esprits.
Commenter  J’apprécie          20
Il n'y a que deux raisons de marcher en droite ligne dans le chemin de la critique, de la philosophie, de l'esthétique : le premier et le plus commun est d'avoir un parti pris, par exemple de suivre quand même le principe de la révélation, l'idée romantique, une fantaisie déterminée ; le second est de s'appuyer ou sur le vrai, ou sur la justice relative.
Il est rare alors qu'on s'égare. On est dans la bonne ou dans la mauvaise voie, et l'on y reste, sa petite lumière à la main.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : artVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (1) Voir plus




{* *}