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3,42

sur 85 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
A Tournon-sur-Rhône, petite ville de l'Ardèche, les suicides d'adolescents se multiplient. Dépêché sur place, le lieutenant Alexandre Korvine doit essayer de comprendre ce qui a poussé autant de jeunes à se supprimer.

Dans un climat pesant fait de silences et de secrets, l'enquêteur doit faire face à ses propres souffrances, un cancer des poumons et les démons de son passé.

Si l'auteur aborde avec justesse les tourments de l' adolescence, le rapport délicat avec les parents et l'atmosphère d'une petite ville de province, je ne peux pas dire que ce roman m'a convaincue.

Il y a beaucoup de redites sur le nombre d'adolescents suicidés. le style est parfois sec et abrupt. Les rapports entre les différents protagonistes manquent de subtilité dans certains passages. Selon moi, le roman se partage entre épisodes plutôt bien troussés et d'autres sans finesse. La psychologie des personnages est à l'image du roman, inégale ; subtile et bien dépeinte ou sommaire et trop caricaturale.

Quant à l'épilogue, le pourquoi de cette vague de suicides, il m'a laissée perplexe, sur ma faim. J'ai trouvée l'explication tirée par les cheveux, pas très crédible.

C'est ma première lecture d'un roman de Marin Ledun. Elle me laisse une impression mitigée. Peut-être que la lecture d'un autre de ses romans saura me convaincre de son talent.

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Ledun Marin, "La guerre des vanités" – Gallimard, 2010 (ISBN 978-2070125180)

Disons-le d'emblée, en tant que récit littéraire, c'est mauvais, vraiment mauvais, avec quelques circonstances atténuantes, en ce qui concerne l'écriture ampoulée et les formules usées jusqu'à la corde : il faut se montrer indulgent avec l'auteur, car – pour survivre, sans doute – il écrit des pièces radiophoniques pour "France Culture" dont on connaît le ton snobinard constipé.

En ce qui concerne en revanche l'intrigue totalement invraisemblable (une série d'adolescents qui décident de se suicider par des procédés violents), l'auteur ne peut s'en prendre qu'à lui-même. Il en remet, il en remet, il en remet jusqu'à plus soif, sa théorie étant que c'est cette petite ville de Tournon (au Sud de Lyon, le long du Rhône) qui étouffe ses jeunes et protège ses notables (décidément, je n'apprécie vraiment pas ce racisme social germano-pratin envers la France profonde des petites bourgades), théorie doublée bien entendu du cliché archi-usé de l'enquêteur sur le point de rendre l'âme tant il fume mais se montre capable de courir comme un lapin dès que la situation l'exige.
Bref, encore une fois c'est très mauvais : ces gens-là devraient lire et relire les romans de Pierre Magnan.

Pourtant, le sujet constituait à lui seul non seulement ma motivation d'achat, mais surtout un thème intéressant : comment en est-on arrivé à une jeunesse aussi obnubilée par les écrans, les réseaux, aussi éloignée de tout contact avec la réalité, même dans les petites villes, et comment ces petites villes sont-elles en train de mourir, asphyxiées par leur désertification ? Sur ce thème, l'auteur fournit des portraits bien brossés (voir citation).
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roman noir à tournon
qui tourne en rond
malgre tout jeune auteur vraiment pas con
A suivre le filon!
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Dans une petite ville de la vallée du Rhône, des adolescents de suicident les uns après les autres. le lieutenant Korvine mène l'enquête.

L'écriture de Marin Ledun est nerveuse. Pas de temps mort dans le récit.
Mais je n'ai pas été convaincu par ce roman.
Ni par les personnages, notamment Korvine, que je n'ai pas trouvé particulièrement intéressant. Certes ce n'est sans doute pas l'objectif principal d'un roman, mais cela participe malgré tout à l'intérêt que l'on porte à un livre. Il a notamment pour défaut de fumer autant que la cheminée d'une centrale à charbon soviétique, allumant cigarette sur cigarette : tout simplement asphyxiant.

Pas plus convaincu par l'atmosphère décrite : un temps lugubre fait de vent froid et de grisaille (pas très original) dans une petite ville de province lugubre. Comme s'il fallait toujours qu'il y ait de terribles secrets connus de tous dissimulés derrière les façades des maisons, que ces villes soient des lieux d'abandon, de désillusion, de tristesse, de désespoir… Stéréotype agaçant.

Pa plus convaincu par l'histoire elle-même. Sans trop déflorer le sujet, les raisons de ces suicides ne sont pas très claires ni très satisfaisantes. Et l'environnement où un certain pouvoir médical affleure tel un iceberg ne m'a pas semblé très nouveau.

Bref cette guerre des vanités m'a paru bien vaine.
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Ce n'est pas le meilleur livre de Marin Ledun. le lieutenant Korvine qui mène l'enquête est impuissant à faire cesser la vague de suicide qui agite la ville de Tournon. La conclusion du livre est décevante, légère et frustrante.
Seul point positif l'auteur sait créer une atmosphère trouble.
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