Essayer de guérir quelqu'un est le meilleur moyen de se détruire soi-même. Non, le vrai truc, c'est qu'il faut rester fort jusqu'à ce que le malade prenne conscience que la balle est dans son camp.
J'ai toujours eu la foi, mais j'ai été sauvé par la grâce.
Mes larmes reviennent, encouragées par la pluie, me baptisant dans les ténèbres. Je pleure pour les choix que j’ai faits et pour la sœur que j’ai laissée derrière moi. Je pleure pour la réalité et ce qui ne sera jamais plus. Je pleure pour moi. Je pleure jusqu’à ne plus pouvoir faire la différence entre les larmes et la pluie.
Parce qu'essayer de guérir quelqu'un est le meilleur moyen de se détruire soi-même.
L'océan est si vaste et insondable, comme une personne. Je pourrais te connaître depuis des années et tu ne connaîtrais pourtant aucun des moments qui ont fait de moi la femme que je suis aujourd'hui. Ni ceux qui forgent celle que je serai demain ou dans cinq ans. Personne ne peut véritablement connaître une autre personne. Nous sommes tous des mystères, comme la mer.
Parce que c'est ça le secret. Les drogues et l'alcool ne nous aident pas à nous sentir mieux. Quand vous planez, vous vous détestez librement et sur le moment, tout va bien, parce que vous n'êtes pas responsable. Vous êtes libre d'être votre propre pire ennemi, libre d'être la personne qui se tapit à l'intérieur de vous-même. La personne qui est "moins que". Moins que ce que vous aviez prévu d'être. Moins que ce que vous pourriez être. Je pense que tout le monde ressent ça, même ceux qui ne sont pas sujets à l'addiction.
Parfois, une vie peut basculer en une fraction de seconde. Un bouleversement si brutal et inattendu qu’il vous coupe le souffle. Mais, généralement, ce sont de toutes petites altérations, très subtiles, une série de petits remous qu’on sent à peine. On arrête d’aimer quelqu’un aussi graduellement et inexorablement qu’on en tombe amoureux, le futur radieux qui ne prend pas vraiment forme. L’effondrement de ce possible avenir n’est ni abrupt ni tragique. Il est juste inévitable.
Parfois, une vie peut basculer en une fraction de seconde. Un bouleversement si brutal et inattendu qu’il vous coupe le souffle.
– Je ne rêve pas ni ne tire de plan sur la comète. Je ne peux pas prendre ce risque et je ne peux pas voler. Impossible.
– Alors, je te construirai des ailes.
– C’est toujours une bonne journée quand on respire, mon petit chou.
C’est pour cette raison que j’essaie de ne jamais me faire trop d’illusions. Je n’ai pas de source éternelle de positivité dans laquelle puiser. J’ai envie de voir la vie en rose et même en arc-en-ciel, mais j’ai appris à ne m’attendre qu’à du gris.