Nous étions les hommes

Je connais bien cet auteur pour ces livres chargés d'humour, désopilant mais j'ai voulu le tester dans le thriller.

Je ne retrouve pas sa plume si légère, on est bien dans du thriller pur !

Un sujet compliqué sue le thème de la maladie d'Azheimer, ses origines, sa développement et peut être sa raison d'être dans notre monde actuel. Oui, on peut se poser la question pourquoi ce mal apparaît maintenant ! Faut-il l'endiguer comme la rage ou la peste ?

Un sujet intrigant et philosophique.

Il y a plusieurs personnages, les chercheurs qui veulent trouver un remède au mal, ceux qui cherchent le pourquoi, mais aussi ceux qui veulent tout racheter pour cacher l'avancée des recherches...

Un thriller complexe mais instructif.

A Edimbourg, Scott Kinross et Jenny Cooper travaillent sur la maladie d'Alzheimer, lui en lien direct avec les patients, elle dans son labo de recherche. Ils mettent au jour un indice qui prévoit le moment de basculement des patients atteints de cette maladie. Ils se rendent compte que le mal progresse, toujours plus vite et toujours plus violent, tellement fort qu'il pourrait conduire à l'extinction de l'humanté. Mais peu après cette découverte, leurs vies sont mises en danger, les intérêts financiers règnent aveuglément et sans pitié sur le milieu médical...

Que la mention d'Alzheimer et de thriller scientifique ne vous fasse pas peur, Legardinier maîtrise son sujet et apporte informations et documentations sans nous noyer sous des termes barbares. Dans ce thriller, les patients atteignent des stades de démences violents et avancés qui leur font perdre tout humanité. Une chose bien flippante, surtout que les "accidents" se multiplient de par le monde. Nous allons suivre Scott et Jenny, attachants, solidaires, mais aussi David, garde du corps, et Greenholm, son patron milliardaire, ainsi que Thomas et plusieurs de ses frères. Les personnages sont travaillés, malins, courageux, sans être exagérés.
Bien écrit, ce thriller se lit très vite et l'auteur n'oublie pas de distiller quelques pointes d'humour, notamment dans les dialogues entre David et Scott.
Bien qu'Alzheimer soit le point de départ du livre, il n'en est pas question tout le long, mais je n'ai pu m'empêcher de ressentir le désarroi de Scott face à ses patients, ayant eu des proches touchés par cette maladie et qui en sont morts...
Lien : http://revoir1printemps.cana..

Deux scientifiques, une généticienne et un neurologue qui essaient de trouver les causes de la folie meurtrière et soudaine à partir des indices statistiques. Ce n'est pas vraiment ou pas seulement un thriller sur la maladie d'Alzheimer.
La suite est un peu fourre-tout : mise en cause des entreprises pharmaceutiques qui ne sont pas philanthropiques, ou bien milliardaires qui peuvent tout se permettre y compris acheter des expériences brevetées.
L'histoire commençait bien mais je reste un peu sur ma faim. Car, où l'auteur voulait-il en venir ? A la fin de cette lecture, je ne sais pas.

Deux éminents chercheurs d'un hôpital d'Edimbourg font cause commune pour faire progresser la recherche médicale sur la maladie d'Alzheimer.
Selon les derniers résultats de leurs travaux, une découverte terrifiante pourrait anéantir l'espèce humaine.
A des milliers de kilomètres de l'Ecosse, un homme, avide de pouvoir, suit tout particulièrement l'évolution de cette recherche.
Pour lui, l'enjeu est de taille : il ne reculera devant rien pour contrôler l'humanité.
Malgré le côté fiction auquel je n'adhère pas, cela reste un bon roman dans l'ensemble.

De Gilles Legardinier, je ne connais que ses derniers romans, très optimistes.
Comme c'est un auteur dont j'apprécie le style, je me suis laissée tenter par un de ses thrillers.

Et ça commence fort, dès le 1er chapitre, j'ai été propulsée dans une scène cauchemardesque digne du film War Z, avec des êtres dénaturés traquant des humains sains.
Cette 1ère entrée en matière augurait un roman rythmé, riche en émotions.
La violence de ce 1er chapitre contraste avec la suite où l'on rencontre 2 chercheurs, emprunts d'idéo, qui travaillent sur la maladie d'Alzheimer. Leurs recherches ont mis le doigt sur une inquiétante progression de la maladie chez de jeunes gens. La sonnette d'alarme est tirée, et des affairistes se montrent fortement intéressés par ces découvertes.

Les débuts étaient vraiment prometteurs, mais j'ai trouvé que les ficelles étaient un peu grossières. La 2de partie manque de souffle ; j'aurai aimé retrouver l'angoisse du début, au lieu de ça, la lecture suit son cours tranquillement, pour un final propre à l'auteur.

Je ne connaissais Gilles Legardinier que par ses romans humouristiques.Changement de décor, on range les éclats de rire, frissons à l'horizon.Intrigue bien construite, l'idée est génialement flippante.Seule la fin m'a paru un peu compliquée et embrouillée et le personnage du méchant m'a déçue.Malgré cela j'ai fini ce livre, emmenée par le style toujours aussi prenant de l'auteur.

(...)
Car effectivement, ce qui ressort le plus de cette lecture, ce sont les personnages. On sent quand on lit ce livre que l'auteur les adore. Il sait nous les rendre sympathiques. Il les a assez creusés pour susciter notre empathie et les a fait suffisamment différents les uns des autres pour qu'ils aient tous un rôle important à jouer à un moment ou un autre de l'histoire. C'est vraiment sur eux et sur leurs interactions que le roman repose.

A l'opposé, j'ai trouvé l'intrigue assez poussive et peu crédible. Difficile d'adhérer aux théories soulevées, on manque d'explications pour étayer quelque chose qui n'est au final que suggéré.

Reste le talent d'écriture, qui est plutôt efficace quoique assez classique. le roman est bien rythmé, l'auteur sais ménager le suspens et signe une dernière partie explosive.

Je préfère donc garder en tête les excellents personnages et l'optimisme qui affleure même sous toute cette sombre intrigue. Car oui, dans un thriller ayant pour socle un sujet noir, Gilles Legardinier sais nous transmettre de l'espoir, et c'est assez rare pour être souligné et mis en avant. C'est là l'atout et le talent de cet auteur.
Lien : http://www.lavisdedeidre.org..

J'ai du mal à donner une opinion sur ce roman. En fait je crois que l'histoire n'était pas assez concrète pour moi. L'intrigue est trop abstraite : une maladie que tout le monde connaît et la question est de savoir à quel moment on bascule dans l'inconnu. Un brevet en rapport avec cette maladie est convoité mais franchement ce n'est pas palpitant.
Par contre les personnages sont attachants, ils sont plein d'empathie et il y a un peu d'action.
Lu mais sans grande conviction.

Un adroit mélange d'anticipation et de polar, des personnages attachants avec une certaine dose d'humour parfois, le Gardinier sait tenir le lecteur en haleine avec des chapitres courts et rapides, une dynamique qui dynamite parfois le récit... Un excellent moment !

C'était mon premier roman de cet auteur.
J'en ressors un peu perplexe ...
Mettez une pincée de thriller, un bon méchant qui se prend pour Dieu, quelques jésuites qui arrivent un peu comme le cheveu sur la soupe pour contrer le méchant, un poil de romance, une ou 2 pousses de bambous très synchrones, et un zeste de dénonciation des lobbies médicaux et du système de brevets ...
Vous mélangez le tout, et obtenez un livre agréable à lire, mais un peu long, et au suspens pas violent violent ...
Et pour ce qu'il en est de la partie scientifique, ce n'est pas très clair cette histoire de malades d'Alzheimer qui basculent d'un coup dans la folie ...
Un petit coup d'ondes, et hop vous obtenez une petite tuerie ...

Je préfère nettement Werber dans le genre scientifique ...
Et Minier, par exemple, pour le suspens.
A juger mieux sur un autre roman, mais pas vraiment convaincu par celui-là.