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sur 2134 notes
Une personne que l'on aime, c'est une personne que l'on veut voir heureuse, s'épanouir, réussir, réaliser ses rêves, trouver l'amour, s'accomplir, s'élever, trouver sa voie. C'est une personne qu'on épaule, aide, rassure, soutient dans ses choix, ses hésitations, ses espoirs. C'est une personne pour qui on répond toujours présent, dans les bons comme les mauvais moments. C'est un parent, un ami cher, sa moitié. C'est son enfant. C'est quelqu'un pour qui on tremble, toujours.

L'enfant justement. Il a chamboulé notre vie et fait notre bonheur depuis. Sans cesse on espère le meilleur pour lui, mais sans cesse on a peur pour lui également, sans cesse on tremble pour lui.

Thomas, lui, le découvre sur le tard, quand il apprend qu'il a une fille... Vingt ans plus tôt, il a quitté sa petite amie pour s'engager dans l'humanitaire. Elle était enceinte et ne lui avait pas dit. Il vient de l'apprendre et décide de rentrer en France... Mais d'avoir vécu reclus dans un petit village indien pendant si longtemps lui a fait perdre les codes du monde "moderne" qu'il devra se réapproprier, il doit également trouver un pied à terre et subvenir à ses besoins. Engagé comme directeur dans une petite résidence pour Séniors près de là où Emma fait ses études, il commence par l'observer, la filer, sans oser s'en approcher vraiment...

De situations embarrassantes en situations loufoques, Gilles Legardinier nous offre là une lecture fraîche et légère, pleines de bons sentiments et de bienveillance, qui prête souvent à sourire.

Si l'on réussit à mettre de côté le manque de réalisme et que l'on se concentre avant tout sur les relations qu'entretiennent les personnages, on passera à coup sûr un bon moment. Parce que oui, des maisons de retraite comme celle-là, dans laquelle l'humain et l'écoute sont privilégiés, avec un médecin et une infirmière à temps complet au service de seulement six résidents, qui peuvent aller et venir comme bon leur semble... il est clair que c'est trop beau pour être vrai ! Mais comme je le dis, si on réussit à faire abstraction de cette dimension trop peu représentative de la réalité, on peut tout de même en apprécier la lecture.

Alors oui, l'histoire est édulcorée et les personnages peut-être un peu trop bienveillants les uns envers les autres, mais l'ensemble se veut touchant quand même, mignon comme tout. Les personnages sont attachants (les "petits vieux" sont carrément à croquer), ils nous émeuvent et nous font souvent sourire. Tout est plus ou moins prévisible mais on ne voudrait pas d'une autre issue. Certains plans foireux de Thomas (et Pauline !) et les petites piques que se balancent les personnages entre eux font travailler les zygomatiques. Certains passages sont touchants. Les chapitres courts et le ton plein d'entrain offrent une bonne dynamique de lecture.

Petit plus pour l'évocation de "When I was your man", très belle chanson de Bruno Mars qui m'a accompagnée pendant la fin de ma lecture (et que j'ai d'ailleurs encore dans la tête depuis).

J'avais besoin d'une lecture légère et facile, qui met du baume à l'âme et au coeur, et ce gentil roman a parfaitement rempli sa fonction de feelgood. Mon "état grippal" ne m'aurait pas permis de me concentrer sur des lectures plus lourdes de toute façon, j'ai au moins pu rire entre deux accès de fièvre ou de toux et entre deux siestes (si je ne piquais pas du nez pendant, mais entendez-le bien, c'est pas la faute au livre !).
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Oui ces bouquins devraient être remboursés par la sécurité sociale, on sait quand on les ouvre que l'on va passer un moment de bonheur et en sortir bourré d'optimisme. Cette fois pas de narration à la première personne du féminin mais un héros mâle qui découvre sa paternité par hasard alors qu'il se trouve depuis vingt ans en mission humanitaire à l'autre bout du monde. Avec Thomas donc, le lecteur va découvrir que quel que soit l'âge ou la condition sociale, humaine ou animale, le secret du bonheur est d'avoir pour objectif de protéger ceux que l'on aime … et qu'il n'y a pas d'âge pour faire des bêtises. Comme dans les autres romans de la série féline, beaucoup de jubilation à se promener avec Gilles Legardinier dans cette maison de retraite et beaucoup de regret à quitter ses personnages hauts en couleurs.
Le paradoxe Legardinier : plus tu globiches, plus tu tournes vite les pages… plus tu arrives vite à la fin et plus tu attends le suivant … Bref il n'écrit jamais assez vite l'auteur !

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Eh oui, vous l'aurez compris : un autre ouvrage pour lequel j'ai nettement influencé le Papa Noël et encore une fois, comme à chaque fois que je me propose de faire mes courses à la place de ce gros bonhomme rouge qui a déjà assez de travail avec tous les enfants qu'il y a sur Terre, je n'ai pas été déçue. de toute façon, en me lançant dans un nouvel ouvrage de Gilles Legardinier, il y avait très peu de chance pour que je le soit.

C'est toujours un réel plaisir de découvrir ses écrits, d'autant plus que ces derniers ne font pas réfléchir et bien souvent, malgré cette écriture fluide et légère (et donc extrêmement facile à lire), l'auteur nous emmène sur des sentiers sur lesquels nous ne pensions pas nous aventurer ! Y a-t-il dans notre vie un être pour lequel nous nous soucions plus que de notre propre personne, un être pour qui trembler ? Tous les parents répondront probablement sans même réfléchir "Oui" (cela va généralement de soi) mais n'ayant moi-même ^pas d'enfant, je peux également répondre par l'affirmative à cette question. Quels sont les êtres à qui l'on serait prêt à se priver de pas mal de choses, quitte parfois à vivre dans l'ombre pour que, eux, en contrepartie, soient heureux ? Ces derniers doivent probablement se compter sur les doigts d'une main mais toujours est-il qu'il est heureux qu'ils existent.
Pour Thomas, le héros de cet ouvrage, il a consacré sa vie aux autres en se lançant dans des missions humanitaires, d'abord en Afrique puis en Inde. Certes, il a tremblé pour tous les amis qu'il s'est fait, notamment lors de sa dernière mission mais ce qui va le pousser à rentrer cher lui et qui donnera un réel sens à sa vie, bien plus que tout ce qu'il a pu accomplir jusque là, c'est lorsqu'il apprendra l'existence d'Emma, une jeune femme d'une vingtaine d'années qui serait sa propre fille ! Vous imaginez la claque qu'il a dû se ^rendre en apprenant son existence ? Comment réagit-on lorsqu'on est père au bout de toutes ces années ? Aussi, ne va-t-il ne plus penser qu'à une chose : rendre Emma, même si'il ne lui dévoilera jamais qui il est vraiment, le plus heureuse possible et pour cela, il est même prêt à forcer un peu (beaucoup même) le destin ! Une nouvelle vie démarre pour lui, non pas en aidant les autres à l'autre bout du monde mais en aidant les quelques résidents d'une maison de retraite à continuer à vivre le plus sereinement possible et surtout, en aidant celle qui deviendra le fameux "quelqu'un pour qui trembler" à accomplir ses rêves !

Une histoire bouleversante qui donne chaud au coeur et qui nous donne un brin d'espoir en ces temps plus que perturbés, même si l'on est pertinemment que tout ce qui se déroule ici n'est que pure fiction ? Mais "si c'était vrai ?" (petit clin d'oeil à un autre auteur que vous aurez probablement tout de suite identifié mais je pense que tous deux nous donnent à y croire et à cela, moi, je ne peux que dire bravo ! A découvrir et à faire découvrir !
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Découvrir l'existence de sa fille alors qu'elle a vingt ans, c'est une expérience perturbante, de quoi remettre en question les fondamentaux que l'on croit avoir solidement construit après quelques décennies. Thomas s'est consacré à la médecine humanitaire, aux confins du Pakistan et de de l'Inde. Une vie simple, avec un sentiment d'utilité, des relations chaleureuses avec la population, tout cela lui convient. Jusqu'au jour où la nouvelle vient mettre le doute dans ses certitudes, suffisamment pour décider d'un retour, juste pour tenter d'apercevoir la jeune fille.
Retour déstabilisant : abondance, bruit, technologie, confort, le choc culturel inversé existe. Thomas opte pour un travail de directeur médical dans un foyer de personnes âgées.

Vient le temps de la construction : avec les résidents, avec l'infirmière, avec le squatter de l'usine désaffectée voisine, et enfin avec sa fille. Ces liens là sont ténus, c'est plutôt de l'espionnage, Thomas guette la jeune fille, amoncelle un maximum de données pour tenter de la connaitre, interfère en douce dans sa vie, finit par la rencontrer, sans pour autant lui révéler leur lien.

L'histoire est sympa, les personnages sympathiques, le thème accrocheur. La lecture est facile et plutôt agréable.
Alors qu'est-ce qui ne fonctionne pas? Qu'est-ce qui empêche que l'on arrive à la dernière page sans regret, sans lassitude non plus, prêt à passer à autre chose, et à vraisemblablement oublier rapidement l'ouvrage?

Un manque de crédibilité que ce soit en Inde, où, hormis l'absence de confort, la vie ressemble à un séjour touristique, en France, dans ce foyer improbable, où l'on peut leurrer un contrôleur de l'administration en lui faisant croire qu'un patient revêtu de sacs de pommes de terre a une lèpre contagieuse. La plupart des scènes « d' action » sont trop rocambolesques pour que l'on y adhère.

Certes dans la vie, on connaît tous des situations où la réalité dépasse la fiction mais « si on peut tromper une fois mille personnes, il est plus difficile de tromper mille fois une personne » (La cité de la peur ).
Même l'histoire de cette paternité tardivement découverte, suscite chez le géniteur un comportement difficilement explicable.

On ne retrouve pas le mordant, l'autodérision qui faisaient des deux premiers romans de Gilles Legardinier des petites bombes de plaisir, et qui pouvaient provoquer de ces rires incongrus de lecteur, créant un perplexité dans l'entourage ignorant la cause de cette hilarité soudaine. Ici, on sourit un peu, on peut être légèrement ému, mais pas plus.

A classer dans les lectures récréatives, assimilables aux sucres rapides, qui ne tiennent pas au corps, à moins qu'ils ne s'incrustent sous forme de graisse là où il ne faut pas…

Enfin un dernier mot pour la couverture du livre : je me demande si je ne préférais pas la période chat……

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Le Gilles Legardinier 2015 se pare d'une teinte bleutée, un félin coussinet accueillant le lecteur. C'est très exactement le sentiment ressenti lors de cette lecture ; ambiance duveteuse, l'impression de se mouvoir dans un environnement de velours.

Quelqu'un pour qui trembler, ou ce que l'on peut ressentir en tant que parent, entre joies et craintes. L'éventail des personnages proposés est une fois de plus haut en couleur et permet à l'auteur de déployer tout son talent de conteur ainsi que les valeurs humanistes qui définissent son inimitable patte (de velours).

Son héros principal, Thomas, est un médecin humanitaire revenu d'Inde pour partir à la découverte de sa fille de 20 ans dont il vient de découvrir l'existence. Il retourne en France, se rapprocher d'elle et s'occuper au passage d'une maison de retraite un peu particulière.

Certains auront peut être l'envie de dire que la recette est archiconnue et qu'elle ne sert qu'à faire étalage de bons sentiments. Tant mieux, ai-je envie de dire, je préfère tellement côtoyer la gentillesse collante comme un bonbon acidulé que la méchanceté poisseuse.

Il n'y a que Gilles Legardinier pour raconter une histoire de cette manière. Une histoire simple (mais pas simpliste) qui lui permet de proposer une autre variante de sa palette de couleurs, avec toujours autant d'émotion. Plus tendre que le précédent roman, une atmosphère dans laquelle on se sent bien, comme dans un cocon. Si je devais le rapprocher d'un autre de ses roman, ce serait Complètement cramé.

A travers cette histoire de relation paternelle, l'auteur (grâce à des personnages tous plus épatants les uns que les autres) se fait à nouveau l'observateur de l'homme. Comme son personnage, l'écrivain fait lui aussi dans l'humanitaire, et vient panser nos plaies de l'âme à coups de beaux et bons mots.

Un coup de mou ? Legardinier vous injecte une dose de bonne humeur.

Des doutes concernant vos prochains ? Legardinier vous pose un sparadrap bigarré qui redonne de la couleur au monde (et chatouille au passage).

Nul n'est meilleur que lui pour nous faire passer du rire à l'émotion (parfois même au sein de la même phrase, ce qui tient tout bonnement du prodige). Nul n'est aussi bon pour redonner du pigment (piment) au quotidien, pour nous faire réfléchir sur nos relations avec les autres tout en nous faisant traverser de purs moments de délires.

J'ai tant aimé fréquenter ces personnages tout au long de ces 420 pages que j'ai englouties en deux soirées (les « petits vieux » sont formidables). J'ai tant été touché, ému, parfois bouleversé par ce qu'ils traversent et la manière dont l'auteur les rends attachants. J'ai tant apprécié d'être surpris par le déroulement du roman de la première à la toute, toute dernière page.

Merci encore docteur « Feelgood » Legardinier, cette consultation annuelle m'a insufflé les vitamines nécessaires à l'approche de l'automne.

PS : Bon, après s'en être pris aux canards (mâles) dans un précédent roman, voilà que l'auteur s'en prend aux attributs des grenouilles, et ça ce n'est pas bien Monsieur, vraiment pas bien ! ;-)
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Gilles Legardinier... un auteur que je ne connaissais pas, mais dont j'avais beaucoup entendu parlé...
Il parait qu'il écrit des livres qui font du bien, qui font sourire, voire rire !!
Bref, cela a piqué ma curiosité et j'ai donc envoyé mon mari me prendre un livre de cet auteur à la bibliothèque de son CE.
Il est revenu avec "quelqu'un pour qui trembler".
Me voici donc prête à lire mon 1er ouvrage de cet auteur.
Peur d'être déçue car on me l'a tellement vendu comme génial...
Une histoire presque banale : un homme apprend qu'il est papa d'une jeune fille de 20 ans et décide d'apprendre à la connaître. C'est un fil conducteur, mais d'autres histoires, d'autres personnages s'imbriquent...
Au final, effectivement, on sourit, j'ai aussi failli explosé de rire face à certaines situations, bref, un livre qui a répondu à l'attente que je m'en faisais. Je n'est pas été déçue, bien au contraire. Une écriture accessible et très visuelle.
Effectivement, cette lecture fait du bien.
La conclusion, non pas de l'histoire, mais du livre, texte de l'auteur au lecteur, permet d'entrevoir un auteur modeste, accessible et extrêmement gentil. Merci de cette attention envers les lecteurs en général et envers la lectrice que je suis...
C'est certain, j'ai maintenant hâte de découvrir les autres histoires de M. Legardinier... et les futures à venir aussi...
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Au risque de faire de la peine à Gilles Legardinier et à ses lecteurs inconditionnels , je n'ai pas ressenti la même onde bénéfique qu'avec les deux premiers de cette série , bien sur l'effet surprise ne fonctionne plus et sans ressentir de lassitude, c'est la façon dont le sujet est abordé par l'auteur qui m'a laissé un peu à la porte ...

Thomas , médecin parti depuis quelques années dans des missions humanitaires et qui a posé sa sacoche dans un petit village en Inde apprend qu'il est père d'une fille de vingt ans ; il décide donc de revenir habiter près d'elle .

Il trouve un poste dans une maison de retraite aux pensionnaires peu nombreux et plutôt sympathiques avec leurs manies et leurs petits défauts , secondé par une jolie infirmière qui élève seule son fils .

L'histoire est simple, il ne faut pas s'attendre à de grands rebondissements , il y a bien sur beaucoup de passages émouvants et quelques pointes d'humour surtout avec les séniors ( cela devient presque une manie ... ) mais c'est tout de même un peu trop tiré par les cheveux et cela m'a souvent agacé .

Les sentiments exprimés sont forcément beaux mais pour moi , ils apparaissent comme une évidence : bien sûr on a peur pour ceux qu'on aime et cela va au delà de sa progéniture ...
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Bon je ne vais pas m'étaler des plombes...
C'est toujours dans la même veine que "Complètement cramé" (qui reste son meilleur, selon moi). Comédie humaine en premier lieu, romantique en fond (mais c'est léger), et pleine d'espoir en l'humain, de douceur, c'est le livre bonbon feel good par excellence.

En les lisant un par ci un par là, je retrouve l'auteur avec un grand plaisir à chaque fois.

Le héros, idéaliste, parti tout jeune pour pratiquer une médecine auprès des plus démunis dans les pays à risques, a "loupé" sa fille, l'apprend une vingtaine d'années plus tard, et va tout faire pour mieux la connaître, mais sans l'approcher. C'est distrayant, amusant, on sourit beaucoup aux délires de cette bande de vieux dans une maison de retraite hors norme, toute petite, qui va en faire rêver plus d'un. Ils héritent d'un directeur hors norme aussi, qui va devoir les apprivoiser, car le précédent était antipathique et carriériste.
Je ne l'ai pas trouvé "plus rocambolesque" que les autres ("les deux premiers", lol), il y a toujours le même genre de scènes improbables, mais qui ajoutent justement au plaisir de lecture.

C'est très rafraîchissant, et vu mon pessimisme "naturel", ça me fait toujours un bien fou. Merci mossieur Legardinier !
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« Toujours partager ce que l'on apprend, sans ego. La vie est bien plus intéressante ainsi. » écrit Gilles dans les dernières pages. Je suis bien d'accord, alors voilà ma modeste contribution à la promotion de son ouvrage, sans aucune prétention.

Les premières pluies, le vent, les jours qui raccourcissent… oui l'automne arrive ! Mais rassurez-vous Gilles Legardinier a pensé à nous et nous offre à cette occasion son millésime 2015.Et à l'instar des futures bouteilles de mon vin préféré (le Pessac Léognan rouge bien entendu), c'est un grand millésime cette année !

« C'est pas parce qu'il est gentil qu'il n'est pas bête. Bravo mon grand. Tu viens de découvrir un des secrets de l'humanité. Mais n'en parle à personne, le monde n'est pas prêt à savoir.»

Et pourtant… Gilles nous surprend d'emblée ! Si la couverture est toujours d'une couleur vive (cette année c'est le bleu), si le titre est aguichant, mais où est passé le traditionnel chat ? Oui j'avoue je m'y étais fait, Gilles et j'ai été un peu désemparé quand j'ai constaté son absence :( Heureusement, nous avons tout de même droit à une patte douce avec ce beau dessin de nounours… joli prélude de douceur et de calinothérapie à la lecture de votre opus d'un peu plus de 400 pages.

Si vous variez la couverture, vous gardez les méthodes qui marchent à notre plus grand bonheur : des chapitres courts (une centaine cette fois), une atmosphère envoutante, une sensation de bien-être qui ne nous quitte pas tout au long des pages, des phrases fortes, de jolis principes de vie et de morale mais aussi des moments abracadabrantesques avec des fous rires impossibles à retenir. Je n'oublie pas le final, votre spécialité, dans laquelle vous nous expliquez le pourquoi du roman et ne manquez pas de nous remercier. C'est toujours agréable de lire de belles choses sur le lecteur :)

Bon ok les râleurs je vous vois venir : oui tout est un peu cousu de fil blanc, oui tout est bien qui se finit bien, oui c'est léger (mais pas simpliste loin de la) et ce n'est pas de la « grande littérature ». A cela je vous répondrai simplement : on achète surtout un Gilles pour l'atmosphère envoutante et ce petit moment hors du temps que nous offre sa lecture. Comme toujours, c'est très bien mené avec une construction qui tient la route, des rebondissements qui évitent de plonger dans le « gnan gnan » et quelques piques histoire de ;) Gilles est un vrai conteur humaniste, assez unique en son genre.

« On ne travaille plus dans la santé comme avant ton départ. Dans ce secteur-là aussi, les gestionnaires ont pris le pas sur les idéalistes… »

« Demande-toi si, pour aller aider des gens, tu es prête à ne plus jamais revoir Romain. Si ta réponse est immédiatement positive, alors pars, car sinon, tôt ou tard tu lui reprocheras de t'avoir retenue. Par contre, si tu as le moindre doute, reste auprès de lui. Bâtissez un foyer. Aidez-vous. Aimez-vous. Consacre-toi à cette quête-là. Renoncer à une épreuve pour laquelle tu n'es pas faite n'est pas de la lâcheté, c'est de la sagesse. N'aie jamais honte d'éviter un obstacle qui te détruirait. […] Choisis ton combat. C'est le meilleur moyen de le gagner. Et ne t'oublie jamais en le menant. Les gens heureux guérissent bien plus de monde que les gens seuls. »

Tous les personnages apportent un plus. Ils sont réellement attachants et on passe réellement un excellent moment de lecture avec cette histoire intergénérationnelle. Les « petits vieux », l'infirmière, le chien, le « black », tous vont mettre la main à la patte (oui j'ai osé :)) pour que le plan de Thomas, pourtant très tordu, fonctionne. Tous aident ce bon docteur qui prend soin d'eux.
Suivre les aventures de ce père qui tremble pour sa fille, qui fait tout pour la protéger, c'est touchant, bouleversant et souvent émouvant.

« Je crois qu'être père, c'est tout donner sans compter, tout dire sans mentir, et accepter que ceux à qui vous l'offrez en fassent autre chose que ce que vous espériez. »

Voilà qui est une bien belle définition du rôle de père.

« Face à l'existence, on ne peut rien. Pour les personnes à qui l'on tient, on peut énormément. »

N'oubliez jamais vos proches, quels que soient leurs âges, leurs situations…

Merci Gilles pour ce nouveau très bon roman, surement mon préféré depuis le début de vos comédies. A l'année prochaine ! vite… hâte de vous retrouver !

5/5
Lien : http://alombredunoyer.com/20..
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Un livre au top comme toujours ! Gilles Legardinier m'a conquise déjà depuis un petit moment ! Il ne fait que confirmer et renforcer toute l'admiration que j'ai pour lui.
Rires, émotions, situations loufoques, larmes, tendresse, amour, personnages haut en couleurs... Tout est là pour nous faire passer de bons moments, de merveilleux moments même !
Un auteur fabuleux, un homme extraordinaire !
Je viens de ranger en bonne place Quelqu'un pour qui trembler et maintenant je vais m'empresser de serrer dans mes bras chacun de mes 4 enfants...Ma vie, ma joie, mon bonheur, mes raisons de vivre !
Vivement l'année prochaine !
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