Les 700 pages de ce tome se lisent plus rapidement que celles du premier, car on connait déjà les personnages et on veut savoir ce qui va leur arriver. (J'avoue cependant que l'arbre généalogique de la famille Roussel à la fin du livre est loin d'être superflu; surtout qu'il comprend les enfants illégitimes, qui sont plus nombreux qu'on pourrait penser.) J'ai été particulièrement surprise par l'impact majeur de la Seconde Guerre dans le quotidien des Canadiens. J'ai peine à imaginer que notre société d'aujourd'hui puisse collaborer autant à l'effort de guerre. Il suffit de penser au combat mondial que nous avons dû récemment mener pour contrer la pandémie de Covid… Les manifestations et les regroupements illégaux de citoyens anti mesures sanitaires et anti vaccination ont clairement prouvé que la logique, le gros bon sens et la solidarité ne font pas le poids devant les intérêts personnels de plusieurs. C'est triste de penser que plusieurs de nos ancêtres sont morts à Dunkerque ou en Normandie pour défendre la liberté et la démocratie, alors que notre génération se rebelle devant l'obligation de porter un masque et de se laver les mains.
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« Jacob sera un bon mari, décida-t-elle. Prévisible et constant. Il saura s’accommoder des ambitions plus ou moins orthodoxes de sa femme et surtout, être celui qui aime pour deux. De toute façon, conclut-elle avec désillusion, l’importance accordée à la passion est tellement surfaite. En réalité, de qui détermine le succès ou non d’une union est avant tout le niveau d’engagement. Je suis bien placée pour le savoir. »
– Je sais que les Dames de l’Association des Tulipes envisagent d’organiser très prochainement une campagne pour récupérer les boutons. Je parie que si nous passons en revue nos garde-robes, nous pourrons trouver des robes qui ont plus de neuf boutons, la limite permise…
"Penses-tu vraiment, mon fils, bougonna-t-il silencieusement avec exaspération, que le Seigneur a le temps d'écouter et d'exaucer tes demandes, quand il a une guerre mondiale sur les bras?!"
« La politesse est une vertu, Astrid. Le savoir-vivre n’est pas seulement l’apanage des riches. La courtoisie, peu importe ton statut, tes origines est ce qui te distingue des autres. »