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Critique de maltese
Onze ans après "Escales sur l'horizon" et ses seize récits qui avaient fait date dans la science-fiction française, Serge Lehman livre avec ce "Retour sur l'horizon", en 2009, un nouvel état du genre.
Et chacun devrait trouver de quoi lui plaire parmi ces différentes nouvelles écrites autant par des plumes "nouvelles" qu'anciennes.
Il est toujours difficile me semble-t-il de plaire de façon complète, d'un bout à l'autre d'une anthologie, d'autant plus qu'ici les traitements accordés au genre sont très variés.
Je considère "Les trois livres qu'Absalon Nathan n'écrira jamais" de Léo Henry comme un véritable chef-d'oeuvre, un texte qui devrait plaire aux amateurs des histoires vertigineuses et labyrinthiques de Borges.
La nouvelle "Pirate" de Maheva Stephan-Bugni est également de très bonne qualité (d'autant plus surprenante qu'il s'agit d'un premier texte publié) même si la fin m'a quelque peu déçu. Les textes de Xavier Mauméjean, de Daylon, de Fabrice Colin, de Jean-Claude Dunyach (le seul texte s'attachant au fameux sense of wonder de la SF "old school") m'ont également procuré d'excellents moments de lecture.
L'ensemble m'a de toute manière charmé, seul une nouvelle m'ayant paru trop pesante à lire, celle de Philippe Curval avec son uchronie stalinienne peu convaincante.
Et chacun devrait trouver de quoi lui plaire parmi ces différentes nouvelles écrites autant par des plumes "nouvelles" qu'anciennes.
Il est toujours difficile me semble-t-il de plaire de façon complète, d'un bout à l'autre d'une anthologie, d'autant plus qu'ici les traitements accordés au genre sont très variés.
Je considère "Les trois livres qu'Absalon Nathan n'écrira jamais" de Léo Henry comme un véritable chef-d'oeuvre, un texte qui devrait plaire aux amateurs des histoires vertigineuses et labyrinthiques de Borges.
La nouvelle "Pirate" de Maheva Stephan-Bugni est également de très bonne qualité (d'autant plus surprenante qu'il s'agit d'un premier texte publié) même si la fin m'a quelque peu déçu. Les textes de Xavier Mauméjean, de Daylon, de Fabrice Colin, de Jean-Claude Dunyach (le seul texte s'attachant au fameux sense of wonder de la SF "old school") m'ont également procuré d'excellents moments de lecture.
L'ensemble m'a de toute manière charmé, seul une nouvelle m'ayant paru trop pesante à lire, celle de Philippe Curval avec son uchronie stalinienne peu convaincante.
